Maurice, le paradis tropical

ma disparition du 30 mars au 11 avril a bien failli se prolonger... je n'avais plus franchement envie de repartir!
en effet, le 30 mars, nous étions à Roissy, direction "chez tonton Maurice de l'île" pour notre voyage de "pas-noces" (ben oui on est pas mariés )

arrivée à Roissy pour embarquement:



Notre navion

11h de vol, un passage de douane et 1h30 de minibus plus tard, arrivée à l'hôtel:







la chambre heureusement que c'était pas un voyage "lune de miel" sinon qu'est-ce que ça serait! tous les jours, un animal différnt sur le plumard fait avec les serviettes de bain... c'est meugnon

autopotraits benêts et mouillés


Bon les tronches de cake ça va bien, place aux paysages !

Grand Baie le "ST Tropez" de l'île Maurice : bars branchouilles, magasins de fringues, bateaux, lagon assez fermé pour faire du ski nautique, de la voile...
C'est surtout son Bazar qui vaut le coup d'oeil (mais pas grand chose à acheter c'est que du faux dedans)





toujours Grand Baie

dans les ruelles vers le bazar :
la voiture à petit creux!


là-bas les bureaux de tabac s'appellent des "tabagies"


le fameux bazar de Grand Baie


et les quincailleries : y en a à tous les coins de rue : là-bas, pas de bricorama, de casto ou de leroy merlin, tout s'achète à la quincaillerie. On voit les gens repartir avec leur sac de ciment sur leur vélo... ceci étant, à la quincaillerie ils sont sympas, si y a besoin de crème solaire ou de "boulaneige souvenir", y en a aussi

ce qui est génial à Maurice, c'est qu'en 300m on peut voir une mosquée, un temple tamoul, une église, des autels hindous...
c'est du très très grand mélange !

A côté de Grand Baie, donc, une mosquée :



suivie d'un petit bazar


et d'un temple tamoul


le tout à l'ombre des frangipaniers

toujours la baie de Grand Baie, avec, au fond, la falaise qui est en fait l'île du Coin de Mire, tout au nord de Maurice.
On n'a pas fait l'excursion là-bas, on n'a pas eu le temps, mais faudra qu'on y retourne
aupied du coin de Mire, y a une super plongée à faire : la "fosse aux requins", une nursery à requins naturelle !





A Maurice, c'est hyper facile de bouger par soi-même sans prendre les excursions organisées ni les taxis qui essaient un peu d'arnaquer (moins qu'au Maghreb, mais un peu quand même)
l'idéal est de profiter de leur super réseau de bus! il y a plein de bus partout qui desservent très bien l'île : ils sont super gentils, il suffit de demander quand le bus s'arrête s'il dessert l'arrêt où on veut aller, et après ils te montrent quand il faut descendre.
même les locaux font ça parce qu'en fait... y a pas de plan des lignes de bus
t'as les grandes directions marquées à l'avant épicétou.
mais c'est très pas cher et très efficace (dans les 50 roupies le ticket, soit 1.25 €)

attention, ça va être parti pour le végétal dingue : nous prenons le bus avec un changement (plus ou moins long ) direction : le jardin de Pamplemousses.

au changement je remarque un palmier qui a eu la bonne idée de pousser dans la maison-quincaillerie... ou la quincaillerie-maison qui a été construite autour du palmier j'ai pas bien tout analysé



l'entrée du jardin

à Maurice, seules 3% des espèces végétales sont endémiques de l'île : l'île était volcanique, suffisamment éloignées des autres îles pour qu'il n'y ait pas d'échanges d'espèces végétales, et ce sont en fait les colons qui ont apporté toutes les autres espèces au fil de leurs voyages.

un baobab


avec sa fleur


les palmiers bouteilles, seule espèce de palmier endémique


un "jesaispuquoi" dont les fleurs font un tapis rose quand elles tombent


le talipot une variété de palmier qui ne fleurit qu'une fois dans sa vie, au bout de 50 à 100 ans, et meurt dans les 3 années qui suivent la floraison

l'arbre à saucisses, ou arbre à belles-mères : chaque calebasse pèse dans les 6 à 8 kgs... il mesure 10 à 12m de haut... quand on veut se débarrasser de sa belle-mère on organise un gentil pique-nique ... sous ses branches

la photo est moche, mais c'est pour vous montrer un palmier colonisé par un philodendron : c'est pas du tout un parasite, il vit en symbiose avec le palmier!
philo-dendron = racines aimantes




de près:

l'avenue CHarles Darwin qui borde le bassin aux nénuphars



alors, non, contrairement à la légende, un enfant ne tient pas dessus ça supporte tout au plus le poids d'un petit chat








les fleurs s'ouvrent et passent du blanc au rose-mauve en une journée!

le tronc des ficus




un autre bassin à nénuphars




une plante "kipik"

le bassin des lotus : le guide nous montre comme c'est imperméable, la feuille de lotus






notre guide qui nousmontre un arbre curieux dont les feuilles après avoir été bien vertes passent en "bicolore tacheté" rouge et jaune, et font comme de la soie ! impecc pour se faire une cravate pour sortir

la suite + tard

Héhé, je suis aussi en train de préparer mes photos de Jordanie pour les montrer. Impressionnant le décalage des milieux entre les deux destinations. Tes photos sont vertes, les miennes sont rouge/brun.
La suite !!!

allez hop on y retourne :
il y avait un enclos avec des tortues des Seychelles. faut savoir que les mêmes tortues existaient à Maurice mais elles se sont faites exterminer pendant les différentes colonisations (néerlandaise, anglaise, française) car elles peuvent rester très longtemps sans manger : ils les emmenaient sur les bateaux pour les zigouiller au fur et à mesure du trajet, ça leur permettait d'avoir de la viande fraîche. Sauf que la vitesse de zigouillage des tortues étaient plus rapide que leur reproduction, d'où extcintion



l'oiseau de paradis


le "palais" du jardin (maison coloniale appelée varangue)


re-les nénuphars géants

le bénitier de l'église où Paul et Virginie vont prier, dans le roman de Bernardin de ST Pierre


et la "tabagie des amis" à Pamplemousses


la cahute du bookmaker-vendeur de journal de turf

allez, on passe de l'autre côté de l'île au sud-est, à Mahébourg, le 1er point de colonisation de l'île par les hollandais, rebaptisée Mahébourg en l'honneur de Mahé de la Bourdonnais, marin breton qui devînt gouverneur de l'île alors nommée Ile de France (à côté de l'Ile Bourbon qui était la Réunion)
Mahé de la Bourdonnais a sillonné l'Océan Indien, donnant probablement aussi son prénom à l'île de Mahé, aux Seychelles.



ça navigue sur le lagon:







les maisons "chic"

Rolala ça donne envie !

le lavoir du 18è siècle, entièrement en pavés de basalte


le centre de soins "local" (ils en ont aussi des + modernes et moins ésotériques)


juste à côté de chez "poulet frais"


la rivière qui traverse la ville


là on voit un peu plus le genre de "bordel à la créole"

les maisons ont souvent un toit-terasse avec des fers à béton qui dépassent. Contrairement aux pays méditerranéens (Portugal Espagne, Grèsce) qui font ça pour avoir un crédit d'impôt tant que la maison est pas finie, eux c'ets pour une toute autre raison : comme les retraites sont quasi inexistantes dans le pays (moins de 300 € par mois par personne), les jeunes générations viennentn habiter au-dessus de chez leur parents quand ils emménagent, afin de les entretenir... ils rajoutent un ou 2 étages, et ensuite ils demandent l'aide de l'état pour payer le toit. En effet à Maurice, dans une certaine fourchette de revenus l'Etat paie le toit de la maison (justement pour limiter l'habitat insalubre). Seul problème : l'Etat met àpeu près 10 ans à allonger les roupies...

une varangue

ensuite direction BLue Bay (qui porte bien son nom niveau couleur de la mer spéciale dédicace pour Bee!)

Blue Bay c'est + station balnéaire avec une réserve marine. Tu prends un bateau, et le type t'emmène faire palmes-masque-tuba dans la réserve et ensuite tu peux aller faire la crèpe au soleil (beurk) ou visiter l'île aux AIgrettes, une île où ils nt conservé uniquement les espèces endémiques de Maurice, dont quelques espèces d'oiseaux et de lézard qui ont totalement disparu ou presque de l'île et se sont réfugiées là ainsi qu'à côté d'un lac à l'intérieur des terres)

après ce petit intermède au milieu des poissons direction l'île aux AIgrettes donc.

C'est pas du tout l'île paradisiaque : aucune plage, un sol composé d'un récif corallien érodé : regardez les rebords de l'île, c'est prtout comme ça un plateau corallien hyper acéré. Très chouette, sauvage comme tout, seul inconvénient : on s'est fait bouffer aux moustiques comme jamais
avantage : comme c'est un peu "intellectuel" et hostile c'est pas over-fréquenté





on voit avant de débarquer sur l'île la montagne qui commence à se couvrir (c'est pas vert pour rien! mais en fait on a eu une grosse averse de 5 minutes et plus rien sans aucun changement de température, soit 28° tout le temps)