Parce que le cheval Camargue n'existerait pas sans le taureau !

Apn Canon 350 D objectif 70-300

Les photos ont simplement été recadré pour certaines d'autres sont brutes.

kavachoc a écrit:

Apn Canon 350 D objectif 70-300

Les photos ont simplement été recadré pour certaines d'autres sont brutes.

mon ancien appareil et mon ancien objectif
en retravaillant un poil le contraste pour les rendre un peu moins "grises" elles seraient vraiment dignes d'un pro pour certaines !! bravo à toi

Félicitations pour ces belles photos. Comme toi je suis fan des courses camarguaises et initiées depuis petite car une partie de ma famille vie en Arles et à Fontvieille. En voyant, le titre, je pensais que tu nous présentais quelques uns de tes taureaux.

Superbe tes photos

Par contre merci pr le resumé, car en lisant le mot "attributs", j'euse eu peur pr le taureau

Kavachoc, les meilleurs sujets de la course de tau ils seront castrés pour devenir cocardiers ou bien ils retourneront à la manade comme sementales ?
Ou alors ils combattront entiers ?

Ca dépend, certains les castres car moins difficile dans la manipulation quotidienne, d'autres resteront entiers et sailliront une fois leur carrière sportive (environ 7 ans) terminé, et d'autres seront castré à moitié pour pouvoir en faire un étalon après et les rendre plus docile au quotidien mais ce cas comporte de gros risque alors généralement c'est soit le premier soit le second choix qui est privilégié.

Tiens, il me semblait qu'ils étaient castrés (pas de façon très aimable...) s'ils étaient un peu juste niveau agressivité dans l'arène... pour voir si ça les améliore !

Le gros des taureaux de course sont des bœufs en fait, plus faciles au quotidien, ils sont en troupeau de mâles (castrés et entiers) tant qu'ils combattent. Les bons entiers ne voient les filles qu'après la fin de la carrière sportive (certains ne partent que vers 12 ans, c'était le cas de Barraié par exemple)... Et certains bœufs courent encore à 16-20 ans (dixit les comptes rendus du Midi Libre)...

Il y a plusieurs niveaux effectivement, "taureaux jeunes", "taureaux neufs", ligue PACA ou Languedoc Roussillon, Avenir, As... Quelques courses sont réservées aux entiers, mais la plupart sont "mixtes"...
Les vaches sont testées aussi, et les très bonnes font quelques saisons de course avant de partir en reproduction. Elles ont leur circuit "vaches cocardières".

Et je confirme : en général, le nom du taureau sur les affiches est plus gros que le nom des razeteurs ! Ils ont leur fiche, leurs fans... Tiens, un exemple de fiche : http://loucarmen.com/taureaux/barraie-lafont

En général, les taureaux camargues font très bien la différence entre le boulot dans l'arène, où ils sont combattifs, et la vie dehors, où ils sont plutôt timides, et vont préférer s'éloigner de l'homme, tant qu'ils ne se sentent pas coincés... Ils peuvent même être franchement dociles : un grand "fauve" des arènes, Le Sanglier (bon ça date d'une cinquantaine d'années), qui a même sa tombe à l'entrée du village, venait tous les jours manger sa ration de grain dans le tablier de la maitresse de maison...

Le taureau est superbe et tes photos aussi et quel plaisir de voir un taureau non dégoulinant de sang dans une arène!

Merci !!! des images magnifiques !

J'ai oublié de féliciter pour les photos.

Le village avec la statue du Sanglier, je m'y suis arrêtée au printemps. J'avais aimé cette région que j'ai découverte. elle semble bien secrète. J'aurais aimé pouvoir visiter de "vraies" manades.

Quelques vues du village dont je ne me souviens pas du nom

palolim a écrit:

J'ai oublié de féliciter pour les photos.

Le village avec la statue du Sanglier, je m'y suis arrêtée au printemps. J'avais aimé cette région que j'ai découverte. elle semble bien secrète. J'aurais aimé pouvoir visiter de "vraies" manades.

Quelques vues du village dont je ne me souviens pas du nom

Le Cailar...
J'habite à 5km de là...

C'est ça, La Cailar. Dommage, en fait j'ai rôdé sans prendre l'autoroute pour faire Aix en Provence / Montpellier. La boucherie MAEVA aurait bonne réputation, info ou intox ?

Ca correspond à quoi ces marquages aux portes d'entrée des maisons ?

Les marquages s'appellent des empègues.
Je te fais un petit topo demain, c'est une spécialité du coin lors de la fête du village...

Garlonn a écrit:

Les marquages s'appellent des empègues.
Je te fais un petit topo demain, c'est une spécialité du coin lors de la fête du village...

D'accord à demain alors

Garlonn a écrit:

Les marquages s'appellent des empègues.
Je te fais un petit topo demain, c'est une spécialité du coin lors de la fête du village...

Tiens ... Je connais le verbe empeguer (du toulousain et assez pejoratif ) : puer (odeur) ou pourrir qqchose (salir , denaturer). Pas toi Palolim ?

palolim a écrit:

C'est ça, La Cailar. Dommage, en fait j'ai rôdé sans prendre l'autoroute pour faire Aix en Provence / Montpellier. La boucherie MAEVA aurait bonne réputation, info ou intox ?

Ca correspond à quoi ces marquages aux portes d'entrée des maisons ?

elle a forcément une bonne réputation avec un nom pareil !!

Alors... Avec l'aide de gogole... En bleu : ce n'est pas de moi !!!

Empéguer : Emprunté au provençal empegar (enduire de poix, souiller, attraper). Relié à péguer (coller, cf. pégueux et pégosité) de pega, poix.

1. (Marseille) Mêler à une affaire.
* Vous êtes empéguée dans un sale truc, laissa-t-il tomber avec un air de commisération. (L’Abatteur, Franz-Olivier Giesbert)
2. (Marseille) Verbaliser.
* Je me suis fait empéguer par ce flic.
3. (Marseille, Montpellier, Toulouse) Heurter.
* Je me suis empégué le trottoir !
4. (Marseille) Enivrer.
* On s'est bien empégué avec tous ces flaïs !


Ici, en définitive, on l'utilise aussi dans son sens premier de "collant".
Péguer veut dire coller, collant... Dans le sens "le manche de la cuillère à confiture pègue" veut dire que le manche est collant... "oh, que le gamin est pègue aujourd'hui" = il ne lâche pas sa mère...
Empéguer, c'est plus l'action de coller, en plus des exemples au dessus... "empéguer une affiche"

Ben, la définition Wikipédia est très bonne !!!

L'empègue c'est un petit dessin réalisé au pochoir autour des portes des maisons, dans certains villages du sud du département du Gard, dans la région Languedoc-Roussillon. La tradition de l'empègue semble propre à cette zone géographique, dans des villages où les traditions taurines camarguaises sont très marquées.

L'étymologie du mot est occitane, « empeguar » signifiant « coller ». La racine du mot est pègue qui désigne la résine ou la poix utilisée comme colle.

Ces dessins sont réalisés par les jeunes du village, les Abats, dans le cadre des aubades qui sont une tradition des fêtes votives des pays de la Petite Camargue, des Costières et de la Vaunage. Au début du XXe siècle, il s’agissait de fêter le départ pour le service national des jeunes hommes qui venaient d’avoir 18 ans. C’étaient les conscrits de « la classe » d’âge. La tradition des aubades se perpétue aujourd'hui encore, bien que la conscription n’existe plus.

Ces pochoirs sont plus ou moins directement liées à la culture taurine et à la course camarguaise. Le dessin est accompagné des lettres VLJ et de l'année de la classe d'âge. VLJ signifiant Vive La Jeunesse ou encore « Viù Lo Joven » en occitan.

Les motifs choisis reprennent les armes des manades locales (croix camarguaise, tête avec trident, crochet de raseteur, …), des animaux emblématiques de la Camargue (cheval, taureau, flamant rose) ou toute autre représentation de la bouvine ; l'empègue peut également évoquer un évènement marquant de l'année en cours, pour l'immortaliser.
Des photos... http://fr.wikipedia.org/wiki/Emp%C3%A8gue

Voilà... Les aubades servent aux jeunes qui prennent 18 ans dans l'année à récolter des sous pour faire la fête : ils viennent sous les fenêtres pousser la chansonnette, ou jouer un air de trompette (variations possibles), on sort les écouter, on donne un petit quelque chose, et pour remercier ils marquent le tour de la porte avec le dessin de l'année.
Aujourd'hui ça se fait au pochoir, je pense qu'avant c'était un fer forgé pour l'occasion.

Chaque village organise une semaine de fête chaque année, avec le matin dès 9h le petit déjeuner (à la grillade) au pré pour assister au tri des taureaux , midi abrivado (l'arrivée des taureaux aux arènes), apéro, course de taureaux vers 16h, bandido à 19h (retour des taureaux au pré), apéro et bal... Et ce 8 à 9 jours durant... Et souvent, oui, les jeunes (et pas que...) finissent les soirées bien empégués !!!

Excellent.
Pour le toulousain du verbe empeguer j'ai oublie le sens heurter effectivement.
Quant a aubade ca m'evoque Autre chose

superbes ces photos !
autant j'abhorre la corrida, autant j'aime beaucoup les courses camarguaises et les courses landaises !


ily a aussi les recortadores qui font des trucs dingues avec les taureaux espagnols!