Personne pour parler de l' EPR ?

Alors, je me lance.
Deux évènements cette semaine :
- un surcoût, je ne sais rien aux chiffres au dela de 1000 euros, alors là !
- le retrait des italiens que EDF devra rembourser !
Clémenceau écrivait : " La guerre est une chose trop sérieuse pour qu'on la confie à des militaires "
Je dirais : " Le batiment ( le béton ) est une chose trop sérieuse pour que nous le confions à des spécialistes "
J'ai un tout petit peu d'expérience du bâtiment ( en fait 30 ans ) et j'ai vécu tant de cata que je me pose de sérieuses questions !
J'ai mesuré rapidement mon incompétence et pourtant j'ai poursuivi !

J'ai pas suivi, je capte rien !

On en parle... même dans le sud-ouest
http://www.charentelibre.fr/2012/12/05/l-epr-en-echec-a-flamanville,1128310.php

J'ai une connaissance qui travaille dans le domaine de la sécurité des gros chantier liés à l'énergie : pétrole, gaz, et nucléaire.
Elle a bossé à Flamanville et en est partie. C'est le pire chantier qu'elle est jamais vu. Même au fond du Sahara ou de l'Asie centrale, les soudures étaient mieux faites et plus sécurisées.
Le chantier va être inlivrable.

Merci Flicka

la continuité républicaine exige qu'on aille au bout du projet.
A la différence de l‘Ayraultport qui n‘est pas commencé. Même si les expropriations sont prononcées, les terres agricoles n'ont pas encore été irrémédiablement détruites.
Un projet novateur il y a 30 ans qui n‘a pas été avancé mérite probablement une réévaluation...

En tout cas c'est effrayant! Personnellement je préfère voir des éoliennes (partout autour de chez nous!) et élever mes filles à 3km qu'à côté d'une centrale nucléaire... En France on ne veut pas ouvrir les yeux et économiser l'énergie ... C'est mon coté "faut pas gâcher"! J'enrage de voir des boutiques ouvertes en permanence avec le chauffage à fond, on a ça à Montpellier maintenant!
L'EPR, suis pas d'accord avec ce machin-là!

Vous voulez vous marer ?
Hormis les problèmes techniques il y a le bisness !
Histoire des années 80, je ne sais si c'est de cours aujourd'hui, mais à l'époque cela grevait de façon singulière le coup final de la construction.
Hopital de Quimper, une zone absolument vide de second oeuvre, modif demandée par la direction de l'hopital : déplacer de 50 cm une porte.
Devis donc de refection .... Réponse des entreprises concernées : meunuisiers, plaquistes, peintres, etc alors que rien n'avait été entrepris.
Devis de chacun, et nous mutltiplions par 2 le devis de la modifif. Et en plus base marché, soit 4 ou 5 ans de bonus !

jy2242 a écrit:

Vous voulez vous marer ?
Hormis les problèmes techniques il y a le bisness !
Histoire des années 80, je ne sais si c'est de cours aujourd'hui, mais à l'époque cela grevait de façon singulière le coup final de la construction.
Hopital de Quimper, une zone absolument vide de second oeuvre, modif demandée par la direction de l'hopital : déplacer de 50 cm une porte.
Devis donc de refection .... Réponse des entreprises concernées : meunuisiers, plaquistes, peintres, etc alors que rien n'avait été entrepris.
Devis de chacun, et nous mutltiplions par 2 le devis de la modifif. Et en plus base marché, soit 4 ou 5 ans de bonus !

C'est le problème des marchés avec appels d'offres.
Le jeu pour l'entrepreneur consiste à décrocher le marché en offrant le prix le plus bas par rapport à la concurrence, puis le marché décroché, de récupérer le manque de bénéfices sur tous les avenants et ce qui viens s'ajouter.
La faute en revient souvent à celui qui accorde le marché parce qu'il ne vérifie que la solidité de l'entreprise gagnante et pas sa possibilité de marger suffisamment. L'entrepreneur doit récupérer soit sur la qualité des matériaux, soit sur la qualité du travail, ou encore sur les à-côtés.
C'est comme cela que les moyennes et petites entreprises font faillite.