Sevrage et accident

Comme Aurélie, il faudrait essayer de lui trouver une nounou. A défaut de pouvoir avoir et la nounou et le copain, je pense que le plus important c la nounou. Ailée a énormément rassuré mon poulain lors du sevrage.

Le mieux effectivement dans ce genre de cas c'est d'enlever la mère, et de laisser le poulain dans son cadre, mais pas tout seul (j'aime pas laisser des chevaux seuls c'est des mines à ennuis, mais en plus un poulain, bof !). As-tu d'autres chevaux qui pourraient baby sitter Utopia ? Si oui, tu en introduis un avec Utopia et sa mère avant le sevrage (idéalement, un cheval ou une jument dominée par rapport à la mère d'Utopia), et une fois le troupeau stabilisé tu peux "évacuer" la mère, quitte à l'emmener en pension pré pour un mois ou deux.
Si vraiment tu ne peux pas les séparer, il ne te reste plus que le sevrage progressif je crois, mais je n'ai jamais fait. La méthode de Braymondval m'intrigue d'ailleurs, apparemment ça a l'air de bien marcher ?

Le progressif demande plus de boulot, c'est sûr mais quand les instalations ne se prétent pas à autre chose, c'est le mieux.
Selon les poulains on fait ici de 4 à 8 séances de préparation

la façon de procéder de Maryse ??? je me demande si c'était voulu à l'origine, ou c'est ce ne sont pas les poulains qui ont trouvés seuls le truc de passer la tête entre les barres pour têter !!!!!!!!!

Les deux sont possibles, l'important est que ça marche !
Je suis plutôt adepte du sevrage total mais de fait, j'ai été agréablement surprise par le sevrage de Chouquette, réalisé, contrainte et forcée, en dépit du bon sens sur consigne du vétérinaire : la mère étant très mal en point la tétée devenait impossible vu les médications et la pathologie mais dans le même temps séparer physiquement les protagonistes n'était pas possible vu l'impossibilité de la mère à supporter tout stress.
Du coup mère et fille sont restées ensemble... à l'attache ! Et ben ça s'est passé comme une fleur, elles n'ont moufté ni l'une ni l'autre ! Comme quoi, c'est bien la séparation physique qui stresse plus que l'alimentaire in fine.

Sur les 3 poulains qu'on a eu, on a jamais eu de soucis (je touche du bois) les pouliches sont élevées (à chaque fois seul et unique poulain) avec les autres chevaux dont notre TF qui prend à chaque fois la pouliche sous son aile bien avant qu'elle soit sevré. Donc, quand on enlève la mère elle ne s'en aperçoit même pas, sauf au moment où elle a envie de boire !

Isabel, en effet ce sont les poulains qui trouvent tous seuls la façon de boire (aidés par leur mère, évidemment); dans un 1* temps, lorsque j'ai choisi de procéder de la sorte (par fainéantise en réalité et anthropomorphisme aussi ), c'était seulement pour qu'ils puissent continuer à se sentir, je n'ai jamais imaginé qu'ils seraient plus malins et que le sevrage alimentaire devrait se faire après le "sevrage" affectif. Chez moi, c'est la façon la plus simple de procéder et ça m'évite de devoir compter sur les copains pour accueillir mes juments, puisque mes pâtures entourent la maison. De plus, à l'origine, c'était pas important, puisqu'il s'agissaient de poulains orphelins que je sevrais de leur nourrice et que la séparation définitive intervenait de toute façon dans les 8 jours .....J'ai remarqué que tout se passait pour le mieux dans le meilleur de mon monde, et j'ai du coup procédé de la même façon pour mes "vrais" poulains. Comme quoi, les animaux m' apprennent tous les jours

En plus, ça évite de stresser doublement mes petits protégés, par un sevrage brutal suivi d'un départ vers de nouvelles installations, de nouvelles habitudes et surtout de nouveaux visages. A priori, tout le monde y trouve son compte (les propriétaires me le disent souvent), tout le monde est zen, prêt à partir vers de nouvelles aventures.....................

Rigel ; je pense comme toi.
Mes prés sont tous répartis devant la maison, les écuries sont à l'équerre de la maison, donc j'ai beau faire, ils se verront toujours, sauf ( ben vi, il y a tjs un "mais" ) un tout petit pré situé à côté des écuries, et là, dés que je rentre la mère au box, c'est la panique, alors que si elle reste au pré elle est zen. Et ce n'est pas la première qui me fait ce cirque là quand ils sont disposés de cette façon.

Jusqu'à maintenant, un seul poulain m'a traversé les clotures .......et encor, il galopait plus aprés sa copine de pature que de sa mère

De toute façon, on aura beau dire, beau faire, les pros du progressifs resteront sur leurs positions et ceux du total aussi, tous pr de bonnes raisons, puisque mis en oeuvre chez eux

Tu as tout à fait raison, mais peut-être aussi qu'on choisit une méthode parce que nos infrastructures et notre emploi du temps nous pousse dans cette direction là, non ? J'ai fait les 2 méthodes, le progressif correspond plus à mon état d'esprit (trop protectrice me dit-on) et parce que c'est tellement plus facile chez moi. Maintenant, le sevrage "brutal" a très bien marché sur mes 1* "vrais" bébés, alors: "ni pour ni contre, bien au contraire !"

Oui, c'est ce que je voulais dire par le "mis en oeuvre chez eux", testé = choisi