To be or not to be... prof des écoles

Rigole pas j'en rêve!!! J'ai découvert l'équitation à l'occasion d'une sortie pédagogique en petite section, on avait fait un baptême poney... et 2 classes poney en CP CE1... j'en ai jamais décroché depuis!

djazz a écrit:

- les vacances, c'est indéniable (même si elles ne sont PAS payées ! On est payé 10 mois répartis sur 12 ! Alors libres à ceux qui nous envient nos grandes vacances de prendre des congés sans solde !)

- le plus gros pour moi, ce sont les corrections et les préparations le soir ! (car oui, quand on rentre chez nous, on n'a pas fini notre journée de boulot ! )

Hum, soit nos mondes ne se connaissent pas respectivement, soit vous avez une drôle de façon de calculer.
Tu fais combien d'heures par semaine ? 26 ? moi 35 h, auquel se rajoutent certes irrégulièrement les réunions le soir et les déplacements où on rentre vers 20/21h. Donc les corrections et les préparations représentent la différence.

Les congés, ok il y a les 2 mois d'été non payés, mais quid des vacances de Toussaint, de Noël, de Février, de Pâques, qui doivent faire 6/7 semaines.
Donc si on compte en équivalence semaines de 35 h, je ne pense pas que vous soyez plus mal lotis que les autres.

Elfik a écrit:

Transmettre des connaissances, former des esprits, ouvrir des portes, ça par contre ça me passionne.

Je le fais sans être prof. Animation d'une démarche basée sur le volontariat, avec des participants très éclectiques.
Creuse dans la direction du projet, quel que soit le domaine.

Citation :

Et je ne sais pas si je veux continuer ou pas dans l'enseignement. Enfin enseigner, si. Le problème à mes yeux c'est le cadre de l'EN, y entrer et y faire carrière... donc je me dis que ça peut être bien d'y faire quelques années, et ensuite faire autre chose. J'ai qu'une vie, j'ai envie de faire des milliers de trucs, donc je suis pas certaine de vouloir me lancer pour 40 ans de routine!

Mes parents ont fait toute leur carrière dans la même boîte.
J'ai commencé par bosser sur des contrats à l'université, puis j'ai fait une période en urbanisme, et il semble que pour la fin de l'année je pourrai changer d'employeur et de point de vue (mon éventuel futur employeur m'en cause depuis février et ma directrice est ravie de se débarrasser de moi). Je me dis aujourd'hui que cette future période ne sera pas la dernière et que je ferai autre chose plus tard (qui ne s'est pas encore dessinée ou alors j'hésite entre vannier et exploitation de pommes à cidre ).

la maîtrise ne suffit plus, pour valider la réussite d'un concours de l'EN il faut maintenant un M2.

quelle drôle d'idée vouloir venir au moment où le bateau coule... tu as envie d'écoper ?

cath. a écrit:

djazz a écrit:

- les vacances, c'est indéniable (même si elles ne sont PAS payées ! On est payé 10 mois répartis sur 12 ! Alors libres à ceux qui nous envient nos grandes vacances de prendre des congés sans solde !)

- le plus gros pour moi, ce sont les corrections et les préparations le soir ! (car oui, quand on rentre chez nous, on n'a pas fini notre journée de boulot ! )

Hum, soit nos mondes ne se connaissent pas respectivement, soit vous avez une drôle de façon de calculer.
Tu fais combien d'heures par semaine ? 26 ? moi 35 h, auquel se rajoutent certes irrégulièrement les réunions le soir et les déplacements où on rentre vers 20/21h. Donc les corrections et les préparations représentent la différence.

Les congés, ok il y a les 2 mois d'été non payés, mais quid des vacances de Toussaint, de Noël, de Février, de Pâques, qui doivent faire 6/7 semaines.
Donc si on compte en équivalence semaines de 35 h, je ne pense pas que vous soyez plus mal lotis que les autres.

26h devant les élèves, oui. A 16h30, ils s'en vont. Moi, je reste corriger le plus gros de la journée. Je ne pars jamais avant 17h30 -18h00. Et le soir, j'ai minimum 1H de préparation, et largement 2H sur le WE. Donc, les 35H par semaine, je peux t'assurer que je les fais. Après, je m'y prends peut-être très mal dans mon emploi du temps ou dans mes préparations ! Faut dire que je prépare tout toute seule. Par exemple, je fais ma propre méthode de lecture, pareil en maths, je n'ai pas de fichier. C'est sûr que ça me prend plus de temps que si j'arrivais à l'école en disant "ouvrez votre fichier p....". Mais c'est un choix de méthode de travail.

Après, je ne me plains pas. Je serais incapable de bosser dans un bureau, avec un chef qui me prendrait la tête. Et pour ce qui est des petites vacances, je te l'accorde, on en a plus que vous. Mais c'est le côté "Vous êtes des planqués à l'EN." qui m'a fait réagir.

J'ai drive ( ) des groupes de gamins (8-10ans) et pre-ados (13-14ans) en colo a de nombreuses reprises . J'ai adore mais ca va pendant 3 semaines au-dela je ne repondrais plus de rien (j'en bouffe un ) . 1ere colo a 17 ans avec des pre-ados ; heureusement que j'avais la voix grave , la carrure et un peu de maturite ( ) pour imposer ) .
C'est pour ca que j'admire ceux qui en font leur metier (et dans n'importe quel enseignement que ce soit) . Respect !!!

cath. a écrit:

djazz a écrit:

- les vacances, c'est indéniable (même si elles ne sont PAS payées ! On est payé 10 mois répartis sur 12 ! Alors libres à ceux qui nous envient nos grandes vacances de prendre des congés sans solde !)

- le plus gros pour moi, ce sont les corrections et les préparations le soir ! (car oui, quand on rentre chez nous, on n'a pas fini notre journée de boulot ! )

Hum, soit nos mondes ne se connaissent pas respectivement, soit vous avez une drôle de façon de calculer.
Tu fais combien d'heures par semaine ? 26 ? moi 35 h, auquel se rajoutent certes irrégulièrement les réunions le soir et les déplacements où on rentre vers 20/21h. Donc les corrections et les préparations représentent la différence.

Les congés, ok il y a les 2 mois d'été non payés, mais quid des vacances de Toussaint, de Noël, de Février, de Pâques, qui doivent faire 6/7 semaines.
Donc si on compte en équivalence semaines de 35 h, je ne pense pas que vous soyez plus mal lotis que les autres.

hôlà ! tout doux cath
les 35 h quesako ?
C'est partout pareil, tu y crois, tu t'investis, d'accord pour la transmissions des connaissances, tu peux le faire à plus d'un titre et dans n'importe quel boulot mais le fait de dire que les enseignants ne bossent pas .....
Pour moi, quand je bossais dans l'EN, récemment on est passé aux "35h", ça, c'est sur le papier !
-à la rentrée, tu poses gentiment ton EDT sur 35h
- chaque trimestre, 15 à 18 classes en suivi donc autant de conseils de classes en dehors du temps de travail
- les classes en semestre, ben t'y reviens aussi,
- les réunions parents-profs, t'y est aussi car c'est sympa de voir les parents qui ne se déplacent pas sinon,
- les projets que tu montes (ben oui, c'est quand même l'intérêt du boulot aussi), c'est en dehors de tes heures de travail,
- les parents qui bossent et que t'arrives jamais à joindre ben OK, tu leur dis qu'ils peuvent venir le soir à 19h et même le samedi matin après tout pourquoi pas,
- les réunions que te flanque ton proviseur, même si tu bosses pas, t'y va parce que tu estimes que c'est important ......and so on
je ne veux pas me plaindre, j'ai adoré mon boulot pendant 22 ans et quand c'est devenu trop "administratif", que je n'y trouvai plus mon compte, j'ai arrêté et je continue à faire des formations gracieusement dans mon bahut parce que les jeunes ou les adultes le demandent ....et que ça me plaît

ysabel a écrit:

la maîtrise ne suffit plus, pour valider la réussite d'un concours de l'EN il faut maintenant un M2.

quelle drôle d'idée vouloir venir au moment où le bateau coule... tu as envie d'écoper ?

J'ai aussi un M2 mais dans un domaine moins relatif à l'enseignement (aka management / gestion d'entreprise). Autant dire qu'entre une maitrise de lettres et un M2 généraliste j'ai un profil inemployable dans ces temps où sauf à Paris on ne recherche que des ingés et des financiers.

Et puis bon. Tes gamins, il leur faudra bien des profs non?

cath. a écrit:

Elfik a écrit:

Transmettre des connaissances, former des esprits, ouvrir des portes, ça par contre ça me passionne.

Je le fais sans être prof. Animation d'une démarche basée sur le volontariat, avec des participants très éclectiques.
Creuse dans la direction du projet, quel que soit le domaine.

La direction de projet c'est bien gentil mais sans aucune formation technique c'est quasiment ingérable. Ca fait un an que j'écope toutes les offres d'emploi du coin, et soit c'est foireux, soit j'ai un profil trop généraliste. Alors bon c'est bien gentil mais j'en ai marre d'être ballottée de CDD en CDD, d'Assedics en Pôle Emploi...

Et le volontariat pareil c'est bien gentil mais ça me paiera ni mon loyer ni la pension du poney.

Il me faut un job, j'en ai envisagé un que j'aime bien a priori (et si j'aime pas j'arrêterai tant pis), arrêtez de me plomber bordel. Après vous êtes tous à taper sur le système déplorable de l'éducation en France, c'est un peu hypocrite de vouloir décourager les bonnes volontés...

L'inconvénient en ce moment, c'est que la formation tombe à l'eau, ma belle-mère prend tout juste sa retraite (à 64 ans, elle a adoré bosser à l'EN du coup elle y est resté après l'âge légale par plaisir, comme quoi, y'en a!) bossait à l'IUFM pour la formation de ceux qui sortaient de Lettres justement. Elle est catastrophé de la direction que ça prend... Et ma cousine aussi se demande comment ça va évoluer dans les années à venir avec le vide abyssal qui s'annonce niveau enseignement pédagogique... C'est normal que certains ici t'en fassent la remarque.
Maintenant, dans ton cas, tu as l'immense avantage d'avoir de nombreux instit (ou prof) autour de toi avec qui en parler, et dans l'hypothèse où tu irai plus loin, à qui poser des questions... Donc je ne pense pas que tu sois le "profil" le plus inquiétant, loin de là.

Moi ce qui m'inquiète, ce sont tous ceux qui deviennent instit parce qu'il cherche juste les vacances et une pseudo sécurité de l'emploi sans aucun amour pour ce boulot (et les enfants...).

Pfff, c'est quand même la galère cette époque pour l'orientation et l'emploi... D'un autre côté, à un ou deux siècles près, on n'avait pas à se poser la question, c'était mère au foyer et pis c'est tout

Ouais, si tu veux tout ça je le sais... Maintenant dans le monde de l'entreprise on me dit la même chose "y a plus d'argent on peut pas vous garder" "y a pas de place pour les gens comme vous" (véridique, entendu il y a 3 semaines en entretien), les quelques postes que je brigue et où ça peut le faire y a toujours quelqu'un de plus ceci ou plus cela sur le coup et qui fait mieux l'affaire que moi, soit je suis sous-diplômée soit je suis sur-diplômée, soit j'ai pas assez d'expérience soit j'en ai trop (pour les postes junior notamment)... le truc c'est que je vais pas attendre des mois et des mois avant de faire quelque chose! L'Education Nationale recrute? très bien, je sais que j'y ai ma chance, j'y vais, et puis c'est tout...

J'ai pas tiré sur l'EN et je ne me prononcerai pas sur la foi, c'est une foutaise à mon sens. Comme si tous les curés avaient la Foi. Pour les mêmes raisons que toi, ils sont arrivés à ce métier pour avoir de quoi manger et vivre.
Et puis ceux qui ont la foi font du prosélytisme. Je préfère qu'on fasse son métier et comme tout métier, on en a les compétences ou pas.

Je conçois ton choix et comme tu le dis, tu verras bien plus tard ce qui s'ouvrira à toi.
J'ai volontairement indiqué que mes parents avaient fait leur carrière dans la même boite, c'était aussi valable pour les enseignants à cette génération. Comme pour le reste, cette idée n'est plus valable.

Pour ma part, je serais bien heureuse de pouvoir confier l'éducation de mes enfants à quelqu'un comme toi.
Tu auras tout le temps plus tard de juger si cette voie te convient ou non.

une copine l'a fait après qqs années d egalère avec une licence en Biochimie.
elle est ravie mais idem en petite classe, les grands sont déjà "déformés" et elle ne s'en sentait pas capable.

bon courage

cath. a écrit:

J'ai pas tiré sur l'EN et je ne me prononcerai pas sur la foi, c'est une foutaise à mon sens. Comme si tous les curés avaient la Foi. Pour les mêmes raisons que toi, ils sont arrivés à ce métier pour avoir de quoi manger et vivre.
Et puis ceux qui ont la foi font du prosélytisme. Je préfère qu'on fasse son métier et comme tout métier, on en a les compétences ou pas.

Je conçois ton choix et comme tu le dis, tu verras bien plus tard ce qui s'ouvrira à toi.
J'ai volontairement indiqué que mes parents avaient fait leur carrière dans la même boite, c'était aussi valable pour les enseignants à cette génération. Comme pour le reste, cette idée n'est plus valable.

Euh les curés ils sont vraiment devenus curés pour avoir de quoi manger? à part des betteraves et des patates?

Oui mes parents sont eux aussi du genre à avoir fait toute leur carrière (enfin il leur reste encore bien 15 ans devant eux à chacun) jusqu'à présent dans la même boîte... Mais bon c'est un truc de parents ça, moi j'ai déjà fait 3 boîtes différentes... sans compter les stages...

flika a écrit:

Pour ma part, je serais bien heureuse de pouvoir confier l'éducation de mes enfants à quelqu'un comme toi.
Tu auras tout le temps plus tard de juger si cette voie te convient ou non.

Ca c'est gentil ça me touche!

Et oui t'façon "one fight at a time" disait un grand homme que j'ai trop peu connu...

Cali : vi ben on verra bien.

Bon maintenant faut que je choisisse une académie pour m'inscrire.

Bonjour
je peux te faire partager mon expérience, j'ai toujours voulu enseigner, et j'ai la chance de vivre avec ma petite famille dans les Hauts cantons de l'Hérault. L'académie fait rêver pas mal de personnes, profs ou autre. Je pense que pour quelqu'un de jeune comme toi ça peux être un bon choix, tu pourras toujours évoluer!
Pour ma part, je suis dans le même collège depuis 5 (bientôt- 6) ans et j'ai pas mal d'interrogations au sujet de l'avenir de notre métier.
En fait, c'est un petit peu compliqué de tout concilier, j'ai 2 petites filles de 3 et 6 ans. Quand à ma vieille jument, je n'ai plus vraiment le temps de l'épuiser!!! Et la jeune pouliche de 3 ans, à mon avis elle aura tout le loisir de grandir tranquilement au près!

Si tu passes un CAPES, jeune et sans pacs ou mariage tu partiras en banlieue parisienne pour 7 ou 8 ans minimum. Sinon, tu peux aussi viser le concours de prof des écoles.
Dans tous les cas, tu peux toujours essayer, c'est un métier passion!

j'arrive un peu après la bataille, mais j'ai un peu le même profil que toi : un DEA de lettres (n'a tout fait les 5 années du bac jusqu'au DEA en lettre modernes) réajusté avec un DESS projets culturels.
Obtenu en 2003, juste quand le marché commençait à saturer.
Faut pas se leurrer, la direction de projets, la transmission, l'animation de trucs sympas, elle s'apprend sur le tas. Et c'est pas simple d'avoir un employeur qui fasse confiance et se lance dans la formation d'un chtiot jeune.
Au niveau culturel, vu qu'il y avait très très peu de place dans le privé "entreprise" et peu de places très mal payées dans le privé associatif, j'ai fini par me rabattre sur les collectivités territoriales.
UN 1er poste de "vacataire" pendant 3 mois sur de l'animation du patrimoine, transformé en poste de chargé de projet patrimoine-arts plastiques pendant 3-4 ans.
APrès cette 1ère expérience, j'ai pu postuler sur des postes de direction, et maintenant je susi directrice de la culture dans une mairie

je pense que c'est frustrant mais parfaitement normal les types de postes que tu enchaînes. Ton domaine est saturé, mais il y a de fortes chances pour que tu arrives à trouver un chouette taf en recherchant peut-être différremment.

Après, si faire prof des écoles te plaît, tant mieux, mais c'est pas pareil que ta formation de base.

Merci Chizhou pour le témoignage... cela dit en "prof des écoles" on est nommé dans son académie de base donc tant qu'on demande pas de mutation, on y reste.

Cilia, le truc c'est que je ne veux surtout pas aller en région parisienne, or c'est là qu'il y a tous les postes (ou presque, disons 75%) des postes auxquels je pourrais prétendre. Et l'enseignement ça m'a toujours plu. Du coup je sais paaaas... je me pose beaucoup de questions à vrai dire. Etre instit' n'a jamais été ma vocation première, mais entre 16 et 20 ans j'ai toujours cru que je serais prof. Alors, revenir à ma vocation première or not? Tenter l'aventure? Pfff... dur dur. En même temps m'inscrire au concours, ça n'engage à rien, et je peux continuer à chercher durant l'été.

oh ben non, sur Lyon y a pas mal dfe postes aussi! tant que t'es près d'une grande ville, ça se trouve.

Moi je voulais être prof de leeeeeeeeettres n'est-ce pas
j'avais même suivi un module de préprofessionnalisation au CAPES puis la vocation m'a comme qui dirait abandonnée en cours de route (arrivée au DEA il était temps!)

j'ai mal lu, tu peux me redire ton diplôme "non lettres" ce que c'est déjà?

Management et administration d'entreprises. Un diplôme généraliste qui se passe en IAE. Ex-CAAE.

Et sur Lyon je t'assure que

t'as essayé de postuler à des postes de chargé de développement économique dans les mairies?
sur emploipublic tu devrais trouver des trucs.
PAr exemple, je cible "communication" et "rhônes-alpes", y a déjà 5 postes (ce qui est pas maml comme score)
http://www.emploipublic.fr

dans les PNR tu as aussi des trucs intéressants, et pour le coup, pas à Paris!
http://www.parcs-naturels-regionaux.tm.fr/fr/approfondir/liste-offres.asp?id=4202
http://www.parcs-naturels-regionaux.tm.fr/fr/approfondir/liste-offres.asp

Je connaissais pas ces sites. Je vais aller y jeter un oeil. Merci. Edit : après y avoir jeté un oeil je vois même pas où mon profil pourrait fitter. Je vais toujours envoyer des candidatures, mais bon les 5 ans d'expérience je les ai pas, j'ai pas un profil spécialisé en comm... je commence à avoir l'habitude, la réponse ça va être "merci, mais non".

M'enfin bon, je vais toujours m'inscrire au concours de prof des écoles!

... qui ne tente rien n'a rien...
Suis PE depuis 10 ans déjà!
Comme toi dès le début: motivée par la transmission du savoir, leur apprendre à lire/écrire..., leur faire découvrir autre chose...
mais souvent, je suis découragée par les parents, la misère, le ministère, certains collègues...
Je suis ZIL, c'est à dire que je suis remplaçante (titualire hein!) et il n'y a pas une école que je traverse où il n'y a pas une ou 2 ou plus de collègues qui sont en pleine reconversion professionnelle.
Et puis c'est comme en entreprise, d'une école à l'autre (et pourtant avec le même public) l'ambiance est différente, d'excellente à exécrable... L'avantage de mon poste, c'est que je bouge tout le temps (ou pas)
Bref, je ne regrette pas (surtout depuis que j'ai découvert la maternelle!) mais parfois, je changerais bien de boulot aussi!

C'est quoi PE et ZIL, troutrou?