Au secours - ADO mode d'emploi

Petit il était déjà très suiveur. Timide, gentil, sérieux. En CP i a eu le prix du "le sourire le plus timide de l'année".
En PS à la maternelle son idole c'était le petit qaïd de la classe, et déjà à l'époque j'avais dit en rigolant, qu'il vaut mieux qu'il trainera avec des bons élèves par la suite. Ca me fait moins rigoler maintenant...
Je lui avais acheté un manteau violet, il devait être en CE2-CM1. Il l'avait choisi lui même, i en était tout content, mais à l'école on lui avait dit que c'était une coueur de fille, donc il l'a plus jamais porté. Pas mal de petits exemples de sorte.
Son frère c'est tout à fait le contraire. Contact facile, grand coeur, sûr de lui. Le grand frère très hônnete, celui-ci n'hésite pas de servir de peti mensonges ou même de gros. Même dans une situation difficile il trouve toujours la sortie. Lui il va devenir banquier, et il a déjà promis de prêter des sous à son frère pour qu'il ouvre son propre garage. Avec intérêts bien sûr.
Deuxième frère est intro-verti come j'en ai jamais vu. Il déteste qu'on fait atention à lui, ou qu'on le remarque, ou qu'on le félicite. Il aime les règles claires, situations sans surprise aucune. La moindre incertitude le perturbe. Je me demande vraiment ce que ça va donner avec lui...
Et enfin la petite soeur très pipelette, ouverte, caline, aimée de tout le monde.

Tous différents, mais tous forts à l'école, sans devoir y consacrer d'effort particulier. Après, le premier s'il est précoce ou "surdoué", je n'y avais jamais vraiment pensé. C'est sûr qu'il a plus de facilité que la moyenne, mais bon, dans les classes il y a toujours des bons et des moins bons sans nécessairement sortir du "normal". S'il était exceptionnellement doué, j'aurais pensé que les profs depuis le temps auraient remarqué quelque chose. Je vais quand même en toucher un mot lors de la prochaine rdv parents-profs, ils vont pouvoir m'orienter vers des tests ou autre. Et merci pour le lien, je contacte l'école à St Omer, déjà pour voir s'il prenne en cours d'année, et ce qu'il en pense de leur côté.
Sa prof principale le suit depuis 5e, et avec elle ça se passe vraiment bien. Elle est très dynamique d'une façon jeune et "rigolote", elle le secoue sans le braquer, et obtient des très bons résultats. Avec d'autre ça part direct en sucettes.

melisza a écrit:

Petit il était déjà très suiveur. Timide, gentil, sérieux. En CP i a eu le prix du "le sourire le plus timide de l'année".
En PS à la maternelle son idole c'était le petit qaïd de la classe, et déjà à l'époque j'avais dit en rigolant, qu'il vaut mieux qu'il trainera avec des bons élèves par la suite. Ca me fait moins rigoler maintenant...
Je lui avais acheté un manteau violet, il devait être en CE2-CM1. Il l'avait choisi lui même, i en était tout content, mais à l'école on lui avait dit que c'était une coueur de fille, donc il l'a plus jamais porté. Pas mal de petits exemples de sorte.
Son frère c'est tout à fait le contraire. Contact facile, grand coeur, sûr de lui. Le grand frère très hônnete, celui-ci n'hésite pas de servir de peti mensonges ou même de gros. Même dans une situation difficile il trouve toujours la sortie. Lui il va devenir banquier, et il a déjà promis de prêter des sous à son frère pour qu'il ouvre son propre garage. Avec intérêts bien sûr.
Deuxième frère est intro-verti come j'en ai jamais vu. Il déteste qu'on fait atention à lui, ou qu'on le remarque, ou qu'on le félicite. Il aime les règles claires, situations sans surprise aucune. La moindre incertitude le perturbe. Je me demande vraiment ce que ça va donner avec lui...
Et enfin la petite soeur très pipelette, ouverte, caline, aimée de tout le monde.

Tous différents, mais tous forts à l'école, sans devoir y consacrer d'effort particulier. Après, le premier s'il est précoce ou "surdoué", je n'y avais jamais vraiment pensé. C'est sûr qu'il a plus de facilité que la moyenne, mais bon, dans les classes il y a toujours des bons et des moins bons sans nécessairement sortir du "normal". S'il était exceptionnellement doué, j'aurais pensé que les profs depuis le temps auraient remarqué quelque chose. Je vais quand même en toucher un mot lors de la prochaine rdv parents-profs, ils vont pouvoir m'orienter vers des tests ou autre. Et merci pour le lien, je contacte l'école à St Omer, déjà pour voir s'il prenne en cours d'année, et ce qu'il en pense de leur côté.
Sa prof principale le suit depuis 5e, et avec elle ça se passe vraiment bien. Elle est très dynamique d'une façon jeune et "rigolote", elle le secoue sans le braquer, et obtient des très bons résultats. Avec d'autre ça  part direct en sucettes.

C'est sans doute sur elle que tu dois t'appuyer ...
Bon courage : la situation n'est facile pour personne, ni pour toi, ni pour les profs, et surtout pas pour lui ... tiens nous au courant

De bons conseils t'ont été donné ici. Déjà le faire évaluer psychologiquement, pour l'orienter dans la bonne voie et voir ou il en est (par des gens compétents, ils ne le sont pas tous). Ce n'est pas grave, mais a cet age ou les copains sont bien plus les repères que les parents, il faut en effet être vigilant. Je serais pour le mettre en privé aussi, ou dans toute école un peu différente au niveau entourage, pour qu'il ait peut être d'autres exemples de "normalité". Mon fils a laissé tomber le coté "sérieux et appliqué" a l'école en seconde. Il travaillait toujours bien, mais en en faisant le minium, je pense qu'il ne voulait plus être vu comme une tete de classe (avec toute l'image de fayot qui va avec et que les copains te foutent dans la gueule), ce qui te met à l'écart des autres. Et puis il a commencé à me sortir des phrases anti "bourgeois".  Ce qui m'a fait rire, vu qu'il était dans une école privée plutot bourge à Senlis  
Après, j'ai un peu eu la peur contraire, passé la période "bourgeois" j'ai eu droit à la période anti "wesh wesh", avec la mèche ultra longue sur le coté  
Bon, avec le temps, les bonnes choses qu'on a mis dans le biberon reviennent, heureusement ! Les cheveux raccourcissent d'année en année, il s'est remis au boulot, il temporise peu à peu les jugements extremes qui sont le propre de la jeunesse...

(et moi j'aurais bien voulu qu'il soit manuel, qu'il devienne couvreur, ou plombier, ou maçon !!!)

YAC a écrit:

Il travaillait toujours bien, mais en en faisant le minium, je pense qu'il ne voulait plus être vu comme une tete de classe (avec toute l'image de fayot qui va avec et que les copains te foutent dans la gueule), ce qui te met à l'écart des autres.

Il y a quand même de quoi s'interroger sur cette tendance au nivellement vers le bas, à la dévalorisation des gens qui réussissent, à la course à la médiocrité...

A qui cela peut-il réellement profiter ?

J'ai eu le même problème avec mon fils Sébastien.
Au collège il a commencé à avoir de mauvaises fréquentations, dissipait la classe, ne travaillait que le stricte minimum pour ne pas redoubler et avoir des problèmes avec nous.
En 3ème, il avait même un suivi cours par cours où les profs devaient noter à chaque fin de classe son comportement et en fin de journée il passait porter la feuille au proviseur.

Jusqu'au jour où on a été convoqué au lycée quand il était en seconde pour avoir trainé avec des copains qui dealaient du cannabis.

Là on l'a pris entre 4 yeux et on lui a parlé de l'armée du concours des techniciens de l'air qui avait lieu 2 mois plus tard et cela a été la révélation.

Il a préparé le concours l'a eu, a fait ses 3 ans à Saintes à l'école des techniciens de l'air et aujourd'hui a force de travail, de persévérance et de volonté il vient de décrocher ses ailes de pilote de chasse.

Rien n'est jamais perdu, il faut qu'il trouve sa voie.

Pour nos 3 enfants on a essayé de les orienter vers ce qui nous semblait évident à nous parents, les connaissant bien.

Le plus difficile est de lui faire admettre qu'on sait ce qui sera bon pour lui car à cet âge, c'est bien connu que les parents ne racontent que des conneries.

Le secret est la communication. Surtout ne jamais l'interrompre.

mazel a écrit:

YAC a écrit:

Il travaillait toujours bien, mais en en faisant le minium, je pense qu'il ne voulait plus être vu comme une tete de classe (avec toute l'image de fayot qui va avec et que les copains te foutent dans la gueule), ce qui te met à l'écart des autres.

Il y a quand même de quoi s'interroger sur cette tendance au nivellement vers le bas, à la dévalorisation des gens qui réussissent, à la course à la médiocrité...

A qui cela peut-il réellement profiter ?

A moins d'etre dans des classes sélectionnées sur le niveau, les ados veulent avant tout s'intégrer au groupe. Et la moyenne de la classe est toujours, par définition, sous le haut du classement...

Tu peux toujours aller voir un specialiste de l'orientation, mais j'ai un peu peur que ce soit trop tard pour lui redonner gout a l'ecole s'il.s'est ennuye pendant des annees... Par contre, ca peut le recadrer dans une voie qui sera plus adaptee pour lui.

claire a écrit:

Tu peux toujours aller voir un specialiste de l'orientation, mais j'ai un peu peur que ce soit trop tard pour lui redonner gout a l'ecole s'il.s'est ennuye pendant des annees... Par contre, ca peut le recadrer dans une voie qui sera plus adaptee pour lui.

Oui, quand je vois Gaëtan, le jour où il a eu son projet bien ancré, l'année qui lui restait à faire avant de rentrer dans l'école de ses rêves et quitter définitivement l'enseignement classique (le collège pour lui puisqu'il rentrait en 3ème) s'est passée comme sur des roulettes. Que ça fait du bien!

Idem pr mon fils
Il n'est jamais trop tard ( enfin temps qu'ils sont ds le système scolaire )

Saldo de la semaine dernière :

Négatif : 1h de retenu car a dit Ta g..... à la prof de sport et expulsé du cours d'espagnol car ne s'est pas assez redressé sur le siège.
Positif : Quelques très bonnes notes et particulièrement félicité en français. L'écriture pourrait bien être sa voie, mais que veux-tu faire avec ça... Il y a encore 4-5 ans il voulait devenir écrivain, aujourd'hui il ne semble même plus en rêver. Journalisme ou autre forme d'écriture ne l'a jamais attiré, car "c'est trop nul, on peut même rien inventer".

J'ai pris l'idée de l'internat et l'école de St Omer en particulier sur le tapis, il n'est pas du tout chaud, mais vraiment pas du tout. Il dit que si je l'oblige, il va se faire renvoyer en moins d'une semaine. Et que de toute façon s'il le fallait, facile de répondre tout faux à tout test que je le ferai passer.

En dehors de l'école tout notre entourage le trouve encore aujourd'hui particulièrement gentil, attentionné, mature.

Fume pas ?

Déjà tu pourrais prendre contact avec sa prof principale et la CPE, pour assurer un suivi régulier et faire le lien avec les autres profs et l'infirmière, genre une fiche de suivi ou un bilan chaque semaine au moins par téléphone. Mais surtout ne rien lâcher, au moins au début!

1 h de retenue, 11,5 de moyenne en 4ème, bon, c'est pas génial mais c'est pas forcément gravissime en soi.
Si tu le changes d'autorité d'école tu risques que ça clashe vraiment, et ça peut t'emmener loin, j'y réfléchirais à deux fois.
L'ennui c'est qu'il n'a manifestement envie de rien (ou en tout cas pas d'école) et que tant qu'il n'aura pas trouvé un ressort pour se lever le matin tu vas ramer et il va rien faire pour te rassurer. Il faut t'appuyer effectivement sur les adultes pour qui il se décarcasse, le prof de français par exemple, ou tout autre personne.
Un petit bilan psy pourrait être intéressant aussi, avec un bon professionnel.

J'ai recupere mon neveu car ma soeur (divorcee) ne pouvait plus le tenir et son pere bottait en touche .En 4eme, Il avait deja fait plusieurs colleges (publics ou prives)  .
Le changement lui a ete benefique meme si ca n'a jamais ete simple (il m'a certainement roule mais j'arrivais souvent a avoir 1 ou 2 coups d'avance sur ces conneries (j'ai ete con avant lui,quoi !) et c'est comme ca que j'ai pu reinstaurer de l'autorite. Il a reassaye de jouer sur plusieurs tableaux (son pere ou sa mere) pour me contrer mais j'avais les pleins pouvoirs ,pas de bol.
S'est fait tackle en regle sans avoir rien vu venir et pensant me rouler dans la farine  .J'ai reussi a le faire capituler dans ses betises tout en le guidant vers le (bord du) rang.
Maintenant, il s'est largement calme,respecte sa mere, a raccroche les wagons (1ere bac pro commerce ) et s'entraine 3x/sem boxe anglaise pour essayer de me mettre au tapis  .Je plaisante pour me rentrer dans le lard mais pas pour son entrainement qui le canalise enormement...Ma soeur revit enfin .

Bon courage .Dans mon cas, le changer d'environnement (meme s'il n'est pas totalement inconnu) et qq1 de familier pour le driver lui ont ete benefique .

J'ai eu le problème avec mon fils, plutôt d'une intelligence précoce et qui passait son temps à distraire ses copains de classe en primaire. A l'entrée en 6ème, il a eu le culot de me dire "je sais maman, je n'ai rien fichu l'année dernière, mais tu vas voir ça va changer".
J'avais déjà posé les jalons en répondant OK, je te donne ta chance pour le prouver, mais je ne le dirai pas 3 fois (3 fois était le code convenu pour les bêtises de toute sorte).
Ben oui, j'ai vu...  
Le 1er mois ne s'est pas trop mal passé, au 2ème, les notes étaient en chute libre.
Avant les vacances de la Toussaint, j'ai mis le gamin dans la voiture et nous sommes partis vers une boîte privée où il est resté pensionnaire jusqu'en 3ème.
Ca a grincé, mais ces années font maintenant partie de ses meilleurs souvenirs de scolarité  
Et puis nous avons déménagé, il s'est retrouvé dans le public et à partir de la 1ère, j'en ai bavé. J'ai baissé les bras en lui disant "c'est TA vie, tu en fais ce que tu veux, je ne suis plus concernée".
Il a alors fallu qu'il se prenne en charge, il s'est découvert une passion et s'est lui-même donné les moyens de l'assumer et d'en faire son activité professionnelle.
Ne pas désespérer : tout ce que l'on a pu transmettre au cours de l'éducation se met parfois en veilleuse, mais ressurgit plus tard.

Edit : ah oui... j'ai oublié de préciser que je l'élevais seule, mais que j'ai toujours su faire preuve d'autorité en matière d'éducation, j'ai jamais rigolé avec ça

Alors le "ta gueule" a un prof m'alerterait profondément, sonnette d'alarme là, il dépasse les bornes des limites. Je suppose qu'il est phase provoc, ça fait bien devant les copains.
Je pense que je le changerais d'environnement dare dare, et que je facherais très fort. Remise en cause de l'autorité, pas sur que la maman puisse y faire face seule. SI le père n'aide pas, je pense qu'ils faut faire appel aux organismes existants.

Expérience de prof qui se gère de l'ado maussade ou disjoncté depuis des années ..

Ne jamais perdre courage: j'ai vu des zabominables, bien pires que ton fils, rentrer ds le rang en trouvant leur voie, quitte à ce qu'elle soit professionnelle et se métamorphoser en deux ans

Etre effectivement tres ferme sur les incivilités: le Glandu magnifique, il risque pas l'exclusion. le môme qui commence à injurier, oui..Et les exclus, une fois qu'ils sont récupérés ailleurs, on ne le voit pas arriver avec bienveillance

Ne pas hesiter à aller vers le privé. pas les boites à bac , qui sont des catas, mais le privé élitiste où ils te prennent sacrément les mômes en charge et où jouer les caids est très mal vu parce que là bas "intello" n'est pas une injure, contrairement au public.;
le souci c'est que pour rentre là dedans, faut être un bon élève.