accueil dans les hôpitaux

quand on peut éviter d'y aller ...

Hier, j'ai rendu visite à un membre de ma famille gravement malade. Pour commencer, grosse galère pour arriver à l'hôpital à cause des grèves. Bref, je me suis retrouvée coincée dans un bouchon pendant plus de 30 mn.

A l'entrée du parking, un gars refusait de nous laisser entrer. Son sens de l'humour m'a franchement paru déplacé dans un tel lieu et je ne me suis pas gênée pour le lui dire. J'ai même menacé de laisser la voiture là où il nous avait arrêtées ma soeur et moi, quitte à bloquer tout le monde. Il nous a finalement fichu la paix pour se jeter sur une autre voiture. Car il faut dire qu'il filtrait uniquement certains véhicules, cet imbécile !

Bonjour la salle "aseptisée" dans laquelle se trouve la malade ! Le port de la blouse est obligatoire mais également du masque. Et pourtant, la TV était recouverte de poussière, les tubes métalliques du lit aussi, la peinture des murs s'écaillait, et comble de tout , la fenêtre était entrouverte ! Alors, je suis allée trouver une infirmière ...

Déjà, pour trouver quelqu'un, grosse galère. Ensuite, lorsque quelqu'un a daigné me répondre, je me suis fait envoyer promener : " pas le temps, revenez tout à l'heure !", alors que ces mêmes personnes étaient attablées autour d'un café

Bref, je reviens à la charge quelques heures plus tard, n'ayant toujours pas vu d'infirmière entre temps sauf pour demander de prendre la température .... sans thermomètre (ce qui lui a demandé à peine 1 seconde) ! Cette fois-ci, je comptais bien avoir mes réponses. Eh bien, je suis repartie bien déçue : je me suis faite agresser comme jamais . Par peur de représailles sur la malade, j'ai tourné les talons mais j'étais vraiment en pétard !

Mais où est donc la conscience professionnelle ? Dans un tel lieu, le sourire, la chaleur humaine, la compréhension et la bonne humeur devraient être de rigueur. Pas étonnant que certains hôpitaux aient mauvaise réputation !
D'accord, c'est un dur métier mais quand même...

lily

m'en parle pas, j'ai un souvenir douloureux d'il y a 4ans où l'incompétance mise au service de la bêtise humaine a pété des records

idem.
j'hallucine, et dans les maisons de retraites c'est pire encore.

heureusement certains services : la néonath de Montluçon pour les siter, sont vaiment supers !

je viens d'avoir mes 2 grands-parents hospitalisés en même temps, c'était pas du gâteau non plus.
Ma grand-mère, bras fracturé et opérée avec broches : l'infirmière chef passe dans la chambre, récupère les paramètres, mémé lui demande à aller faire pipi, l'autre lui répond "c'est pas mon travail", mémé râlouille un peu, elle dit : je vous envoie quelqu'un... qui est venu 1 h plus tard et a ensuite laissé mémé moisir aux toilettes pendant 45 minutes bien tassées. Sur ce, elle part faire une radio de contrôle, on lui apporte dans le laps de temps la bouffe, quand elle revient tout est froid et pas coupé... pratique quand on n'a qu'un bras de valide, et 86 ans..

Côté Papy c'était pas gagné non plus, ils l'ont changé de chambre sans avertir mes parents, une fois qu'ils sont partis, alors qu'ils le savaient déjà depuis la veille.

Aux urgences, en revanche, ils ont été très bien traités, malgré la fatigue des urgentistes (y en a une qui disait qu'elle venait d'enquiller 2 gardes d'affilée sans repos poru remplacer une collègue malade).

Bref, c'est triste et tout ça manque cruellement de moyens pour que ça s'arrange.

J'invite ceux qui ne connaissent pas bien le problème à lire dans Charlmie Hebdo les chroniques de Patrick Pelloux, médecin urgentiste chef de file des urgentistes en colère.

il y a tt de même une nuance entre les manques de moyen et les erreurs médicales...

mes deux dernières expériences avec les hopitaux publics m'ont aussi laissé un gout amer...

mars 2007 : un ami est hospitalisé à Alençon pour un cancer des poumons, on s'appelait régulièrement et un jour je téléphone dans sa chambre et je tombe sur quelqu'un qui ne l'avait jamais vu. J'appele dans le service, l'infirmière refuse de me dire où est passé mon ami en me disant de rappeler plus tard que le medecin pourra peut etre me répondre, je rappelle plus tard il me dit que je ne suis pas de la famille donc que je n'ai pas a avoir de ses nouvelles... j'étais très mal à ce moment là, j'ai rassemblé tout mon courage et appelé sa soeur qui m'a appris qu'il était décédé la veille

aout 2007 : je me retourne avec mon poney dans la plaine, il part au galop sur la route, moi je galère pour me retourner et arriver à ramper jusqu'à la route tant bien que mal car j'ai un mal de chien et je n'arrive pas à me lever. Une voiture me ramasse, me ramène chez moi, je m'avale une tablette de lamaline (aucun effet au passage) et la personne appele le SAMU. ils arrivent, m'engueulent parce que j'ai bougé, me mettent dans une coquille et direction les urgences avec la sirene et tout
arrivée au urgence on m'allonge sur un brancard, ou je vais passer 1h ignorée par tout le monde. après 2h allongée là j'interpele un infirmier dans le couloir en lui disant que j'ai une grosse envie de pipi. Il me dit qu'il a pas le temps, et me demande si je peux essayer d'y aller moi meme. ne tenant plus 1h après je me traine comme je peux jusqu'aux toilettes, je reviens et oh surprise, plus de brancard. je vois qqu'un qui me dit "vous avez pu aller aux toilettes vous arriverez bien à attendre sur une chaise comme tout le monde". j'ai un mal de chien... mon ami arrive sur ces entrefaits, essaye de stimuler le personnel mais visiblement occuper à autre chose... je pète un plomb, déjà que je ne supporte pas les hopitaux et je me suis barré des urgences avec mon ami qui ralait derrière... rentrée à la maison allongée sur la banquette arrière de la voiture, puis portée jusqu'au lit dont je ne suis pas sortie pdt 2 jours... bilan j'avais 3 cotes cassées et un tassement des vertebres, j'aurais pu crever aux urgences ça n'aurait inquieter personne. résultat je me suis trainé un mal de dos pendant 1 mois où j'étais incapable de faire quoi que ce soit... et souvent qd je force ça me fait encore mal.

j'ai eu mon père à l'hôpital il y a deux ans pour infarctus. Dans le service de réa nickel, rien à dire.
Mais alors ensuite... C'était une clinique à Paris, j'ai jamais vu ça. Crade, le personnel pas aimable, les soins d'hygiène faits un peu "quand on a le temps". J'ai piqué une belle gueulante auprès de l'infirmière en chef qui a répercuté auprès des infirmières de l'étage (qui avaient le temps de boire leur café alors que mon père se passait de déjeuner parce-que personne le lui apportait !).
Je me suis fait agressée verbalement (insultée quoi !!) par une petite infirmière genre caillera, qui a essayé de me faire peur. Quelle pétasse !! Bref il a fallu que je gueule plus fort qu'elle pour qu'elle me foute la paix... J'ai cru halluciner.
Bref tout ça devant mon paternel qui pouvait pas bouger et qui est plutôt brave pâte.
Pareil on a flippé des "représailles" sur le malade. Mais on a été tellement chiants, à jamais lâcher le morceau, à reclamer, à toujours demander 10 fois s'il le fallait jusqu'à obtenir gain de cause, qu'au final il a été bien traité.
Mais en effet, j'ai été eberluée par le "professionalisme" du personnel médical de cette clinique.

mouai moi ça m'attriste car parfois j'en ai honte.
je trouve que les hospitaux sont malades ......

toutes mes copines pratiquement font des études ous ont infiermières.

Elles nous en racontent des vertes et des pas mures.

Entre la fille qui n'est pas fichue de faire un produit en croix et qui se plante dans les dosages.

les AS qui lavent les fesses et ...avec un gant et lave ensuite le visage.

Les docteurs qui envoie une JF de 20 ans, annonçer à la famille d'un jeune de 25 que leur fils est condanné ........

franchement, même elles elles me disent, y'en a par qui je ne voudrai pas être soignés.

y'a de quoi faire peur.

La gd mère de zum subit régulierement de la maltraitance, et ça me met hors de moi.

Les dernières en date : la laisser nue sur son fauteuil où il y a le pot ( elle c'est fracturé le fénur) du repas à plus de 23h00.

Et une aussi incroyable, elle s'est échappé, ils l'ont changé, on refait son lit, mais ne laissant les draps sales

ils n'ouvrent jamais les fenêtres pour aérer, et ça ça coute rien, pas un centimes, donc ce n'est pas qu'une question d'argent.

Une amie qui vennait d'accoucher était allergique au lait et les avais bien prévenu !!!

Et pour chaque 4 heures il lui ammené une danette et à chaque fois elle leur demande un fruit et comble il lui ammenait une orange qui donne des diahrée à l'enfant

Et bien sur pour finir il enlever la sauce des pattes boloniaise et lui metter du gruyère !!!

Et tout ca s'en sourire s'en bonjour, s'en bonsoir ...

Folengo a écrit:

il y a tt de même une nuance entre les manques de moyen et les erreurs médicales...

ben oui et non, car quand on ne met pas assez de sous pour avoir assez de lits, assez de matos et assez de personnel, fatalement on se retrouve avec des médecins urgentistes crevés, et on sait qu'épuisement et réflexion ne font pas bon ménage.
Sans compter le matos pas dispo (et poireauter 5 heures pour une radio quand t'as une fracture ouverte et déplacée n'arrange jamais la blessure), et les lits pas dispos (idem poireauter 5 h dans un couloir sur un bracard n'arrange pas les choses)...

Pelloux disait qu'en tant que médecin urgentiste il passe plus de 5 h par jour au téléphone à essayer de trouver une solution pour que les malades qui arrivent soient traités dans les services correspondants, mais il n'y a plus de places nulle part...

Y a des limites qd même

Ma grand mère fait un soir une chute dans les escaliers, le lendemain, elle n'est pas capable de se lever, elle est donc emmenée aux urgences d'un hopital que je ne citerais pas par les pompiers

Ils trouvent... une fracture ouverte au coude...
Tu m'expliqueras depuis quand ca empeche de marcher hein?
Mieux encore, ils posent des broches, jusque là tout va bien, et platrent par dessus! Si si! Histoire d'être bien sur de faire une connerie!

Devant l'insistance de ma mère obligée de jouer les chieuses pour que quelqu'un s'occupe de ma petite mamie sourde depuis ses 20ans et donc bien incapable de se faire comprendre et de se plaindre qu'elle ne peut tjs pas se lever, ils consentent à chercher autre chose et, surprise, ben elle a une hanche de cassée!
Ah ben c'est peut être pour ca qu'elle marche pas la dame!

En la coiffant ma mère trouve aussi des traces de croutes dans la tête. Choc de la tête sur les marches?
Pas un médecin n'avait vu ca...

Bon, au final, vu qu'elle prend de la place, l'hopital réexpédie mamie à l'envoyeur. Mon grand père est totalement débordé par la situation et la maison sur trois niveaux pas du tout adaptée à ce genre de folklore.
En plus, ca ne va pas mieux loin de là, retour aux urgences.

Là, rien ne va plus, le médecin s'étonne qu'un plâtre ait été posé sur une fracture ouverte (ca faisait juste une semaine qu'on essayait d'alerter les foules, mais bon...), il déplatre et c'est pas joli joli.

On passe alors des urgences à la réa, et c'est bcp moins glamour que dans Urgence. Elle y passera une semaine avant de mourir de septicémie à 74ans.

Alors tu m'excuses mais c'est pas par manque de moyens qu'on a platré une fracture ouverte ou homis de se demander pourquoi la patiente avait vraiment été conduite aux urgences.

Et merci au réseau médical qui fait que tu es conduit d'office à l'hopital le plus proche même si tu sais qu'il ne va pas t'être d'un grand secours, voir même pire dans ce cas.

Ca fera 4ans cette année que ma mamie est décédée toute seule en réanimation des suites d'une erreur médicale. Alors le milieu hospitalier...

tiens fracture ouverte de l'humerus, c'est ce qu'a eu ma grand-mère en début de mois.

Le remballage à l'expéditeur, c'est sytématique, puisqsu'ils n'ont plus de lit... Papy et son coeur tout pourri, dès qu'y a eu une once de mieux, ils l'ont viré.


Après, les erreurs médicales, y en a pas que dans les hopitaux.
Mais dans les hopitaux, ça arrive, et ça arrive aussi avec la fatigue du personnel soignant (et j'ai aussi un grand-père qui y a eu droit à 72 ans, notamment avec une merdouille au niveau des anti-coagulants).

On vire les pépés tous cassés cause manque de lit... et on séquestre les jeunes mamans 5 jours histoire de vérifier que "tout va bien" alors que lesdites jeunes mamans trottent comme un lapin, que le bébé se porte comme un charme et que pour peser un bébé une fois par jour, je croyais qu'il suffisait d'un simple pèse bébé, pas de toute l'assistance publique... Cherchez l'erreur !

http://www.lexpress.fr/info/sciences/dossier/sante/dossier.asp?ida=343600

cilia a écrit:

Le remballage à l'expéditeur, c'est sytématique, puisqsu'ils n'ont plus de lit...

ben tant qu'à faire ils auraient du déplatrer leur annerie tout de suite ca aurait peut être évité de leur squatter un de leurs précieux lit de réa pdt plusieurs jours

beh vi, nous on s'est retrouvé avec un papy cardiaquede 90 ans sur les bras qui peut péter un cactus du myloucarde à tout instant

Rigel21 a écrit:

On vire les pépés tous cassés cause manque de lit... et on séquestre les jeunes mamans 5 jours histoire de vérifier que "tout va bien" alors que lesdites jeunes mamans trottent comme un lapin, que le bébé se porte comme un charme et que pour peser un bébé une fois par jour, je croyais qu'il suffisait d'un simple pèse bébé, pas de toute l'assistance publique... Cherchez l'erreur !

ca a bien évolué aussi. Ma belle soeur 3 jours.

tellement court que si mon frère avait pu venir plus tôt dans la journée au lieu de 18h elle sortait avec un petit qui déclenchait une jaunisse en fin d'AM. en étant à plus d'1 heure de l'hospital.

Je dirais manque de personnel..
reduction des couts fixes..
etc..
Quand il y a 1 infirmiere pour 30 ou 40 pesonnes, elle ne gere plus les malades mais les prioriétés.. c'est malheureux mais c'est comme ca. La derniere fois que je suis allée au urgence, j'y suis restée 6 heures.. je n'avais qu'une double entorse et arrachement des ligaments.. je souffrais mais ma vie n'etait pas en danger..
Par contre, dans un CHU regional, en pediatrie, jamais la meme infirmiere pour suivre le malade.. et la gamine se fait perfuser un dose adulte de chimio au lieu d'une dose enfant.., personne ne s'excuse, il faut juste subir.. faute de moyens..
C'est comme celui qui se fait operer de la jambe droite au lieu du pieds gauche..

ID ; tu a été où, Dieppe ou Rouen ??
si c'est Dieppe bienvenue au Club .....3h d'attente avec une épaule déboitée et l'infirmière qui me dit que je tremble à cause de la peur, la garce !!!!! même pas un anti douleur pour patienter, alors qu'on fait passer deux mômes qui ont une entaille par les galets sic;;;;il faut mieux être un mome dans ces cas là !!!!
On resort, chercher une boite de doliprane en ville, re attente une heure .......

mon mari a fini par me remettre mon épaule et on c'est barré !!!!!!!!

Il y a 2 ans, la directrice de notre institut d'Orhtophonie s'est fracturée une vertèbre. Immobilisation totale requise bien évidemment pour éviter toute rupture de moëlle osseuse. Sauf que le message n'arrive pas au "petit" personnel : l'AS lui amène le repas et commence à la relever... Refus total bien sûr de la patiente qui cette fois avait eu l'information et a pu la retransmettre mais il se serait passé quoi sur un patient qui n'aurait pas compris ou incapable de parler ? Quadriplégique à vie ! C'est aussi une forme de maltraitance.

Notre système de santé se dégrade. Et le j'm'en foutisme ambiant aggrave encore les choses.
Récemment, lors d'un colloque sur l'intervention orthophoniste dans les maladies dégénératives, une médecin participante a osé demander à quoi ça pouvait bien servir vu qu'on ne guérit pas de toute façon. Elle s'est fait sortir par notre directrice. Les autres médecins présents lui ont assuré qu'il y avait des vrais médecins dans la salle et qu'en l'occurrence, la virée travaillait au contrôle de gestion de la SS et qu'elle avait pas vu un malade depuis des années... Prob : c'est elle qui signera un jour ou l'autre les autorisations de soin. Ecoeurant.

Une amie de ma mère s'est fait opéré d'un cancer du sein l'anéne dernière. Après quelques mois, le médecin lui propose une reconstruction mamaire. A 55 ans elle accepte volontiers. L'opération se passe moyennement, elle a mal, on la vire rapidement de l'hosto. Elle voit rapidement son généraliste qui a un gros doute et enlève le pansement : retour aux urgences avec un staphylocoque doré, obligation d'enlever la prothèse, de gros dégâts, pronostic vital engagé dans les premiers temps... que du bonheur !

Les cas que vous racontez font froid dans le dos.
Je suis hélas passée aussi par les urgences et pas grand chose de bien à raconter. Entre ceux à qui vous dites que vous êtes allergique à la pénicilline et qui vous prescrivent du BristoPEN suite à une morsure de chien, l'abandon pur et dur au milieu du service une fois le diagnostic posé alors que vous êtes incapable de bouger seule, etc etc... Pas de pronostic vital engagé mais après, vous vous dites que ça vaut mieux sinon vous êtes mal barrés.

A côté de ça, je me suis fait trois fois les urgences de l'hopital de Saint Lô, avec des bobos de gamins nécessitant points ou radios, j'ai pas eu à m'en plaindre, sympa et apparemment efficace. Mais bon, c'était pas des urgences vitales non plus...

Le 2 octobre, pour ceux qui s'en souviennent, je me sui scoupé un doigt ... arrivé à 11h45 aux urgences, j'ai attendu jusqu'à 13h30 pour voir quelqu'un ... avec la main qui pissait le sang ... (enfin, j'dis çà : c'est pas vrai! J'ai BIEN VU ( et surtout bien entendu la vieille à la serpillère qui me gueulait dessus parce que je lui mettais du sang partout ... )

Menfin avec çà, j'ai failli perdre mon doigt, parce que le temps qu'ils décident que c'était hors de leur compétence et m'envoient au Mans, j'avais dépassé le temps "normal" pour re-greffer ....

ça craint tt ça! ma grand mere a ete egalement victime de maltraitance dans un service que l'on nomme "mouroir".... et d'ailleurs elle y a fini ces jours malheureusement ....

comme ma grand meme vivait chez nous et qu'elle perdait la mémoire son seul repaire etant ma mere, elle l'appelait souvent, ça a continué a l'hopital mais bon elle hurlait pas elle faisait repeter et la cherchait dans le couloir..

bref il l'on attaché tt les jours pendant des heures et lui on prescrit des neuroleptiques... resultats comme beaucoup de neuroleptiques on se sent plus le gout des aliment et parfois on a du mal a manger ca ne passe pas bien , ben ma grand meme est morte de faim... et on a rien pu faire meme ma mere qui etait infirmiere a pas reussie a faire enlever le traitement et a les obliger a la detacher....

elle avait le deriere des mollets en sang tellement elle essayer de se lever... c'est honteux je crois d'ailleurs que ces visions de ma grand meme comme ca je ne m en remettrais jamais, elle ne devait pas rester a l hopital longtemps elle y a fini sa vie, elle etait propre quand on la emenée, elle allait aux toilettes ttes seuls ben la premiere chose qu'ils ont fait quand elle est arrivé c'est lui mettre une couche....

enfin bon je me fais plus d'illusion y a plus de respect pour quoi que ce soit maintenant la société est faites ainsi et c'est pas pret de changer...

Les cas que vous citez font peur. Mais je vais dans le sens de Cilia, les erreurs médicales qui coûtent la vie; il n'y en a pas qu'à l'hopital.
Le père d'une amie d'enfance qui avait une hépatite B, et donc un régime très strict et ne pouvait pas prendre certains médicaments.

Son généraliste lui a malgré tout prescrit un médicament contre indiqué qui a très fortement agravé la pathologie. Il est mort à 45 ans, la veille de se faire greffer un foie, laissant derrière lui sa femme et ses deux filles de 10 et 12 ans.

Pour rééquilibrer un peu la balance des hopitaux, mon grand père qui est décédé il y a un mois a passé beaucoup de temps à l'hopital de Dreux sur les 3 derniers mois. Il a été en orthopédie pour sa fracture du col du fémur. Ils ont tous été adorables, et ont toujours été là pour nous écouter, nous aider dans nos choix, et respecter les décisions de la famille.

Les derniers temps, quand son état s'était beaucoup dégradé, il a passé les 3 dernières semaines de sa vie au service oncologie. On ne sait pas trop pourquoi il était là, il n'avait pas de cancer, mais le service de gérontologie devait être plein.
En tous cas, le personnel soignant était très adapté et compétent pour la fin de vie: lumière tamisée partout dans les chambres, ambiance très calme, et énormément de soins de confort. Il est parti sans souffrir, et dans la douceur. Ils ont été très à notre écoute quand le moment fatidique est arrivé.

Il y a aussi des gens très bien et très compétents dans les hopitaux publics. Ca rassure, parfois.

Eh bien, sur Amiens (80), il vaut mieux aller en clinique privé qu'à l'hôpital ! Idem pour Beauvais, que ce soit aux urgences ou en maternité !

J'ai manqué y rester pour une simple appendicite. Ne trouvant pas les raisons de mes douleurs au ventre, l'interne n'a pas trouvé mieux que de me mettre en observation. C'était le jeudi et on devait me garder jusqu'au lundi. Pas de chambre dispo, j'ai été laissée dans un couloir froid sur un brancard. J'ai réclamé une couverture. Finalement, c'est mon mari qui m'en a apporté une 1 heure après, lorsqu'il m'a trouvée, car personne ne semblait savoir où j'étais.
A cette époque là, il y avait une petite clinique privée sur Beauvais, fermée aujourd'hui par manque de moyens. J'ai fait des pieds et des mains pour être transférée. Résultat : ça m'a sauvé la vie. J'ai été opérée d'urgence en arrivant. Le Dr Dubois m'a expliquée que quelques heures de plus et ...

J'ai eu aussi une énorme déconvenue aprés avoir été "piétinée" par un cheval qui m'était tombé dessus dans un camion. Nez arraché, recousue à vif (l'anesthésie les aurait obligés à me garder toute la journée), le fil s'est pris dans la blouse de l'interne qui ne s'était aperçu de rien et demandait pourquoi je gu*** comme cela, que ça ne faisait pas mal à ce point ! Lors de l'examen, il ne s'était aperçu de rien et c'est mon mari qui a vu que la narine droite de mon nez pendait. Même chose pour le genou. Belle ouverture mais pas recousue : aux dires du doc, ce n'était pas nécessaire. Aujourd'hui, j'ai une affreuse cicatrice et des douleurs quand le temps change
et je ne vous raconte pas pour avoir un RV d'urgence en ophtalmo le lendemain (service fermé le dimanche, personne ne pouvait donc prendre de RV pour moi !) : 7 heures d'attente, interdiction de conduire, pas le droit à l'ambulance et pourtant à 30 km de chez moi. Finalement, j'ai eu un RV chez un privé à 8 km de chez moi et je me suis débrouillée pour y aller seule en conduisant à 40 à l'heure !
Pour la naissance de ma fille, ça a été assez folklorique aussi ! Mais pourquoi accoucher une nuit de pleine lune ! Tout le monde a eu la même idée que moi. A force de pousser, Pauline s'est retrouvée coincée au risque d'étouffer . La sage femme s'est pris une méga engu*** de la part du Doc. Il a aussi fallu que je menace de me sauver car elle refusait de me remettre du produit à péridurale....

Ah la la ! on pourrait écrire un bouquin rien qu'avec toutes ces expériences majoritairement négatives ! Peut-être qu'un ministre finirait par le lire et ... ! Mais bon, faut pas rêver ...

lily