OGM, non merci

Je poursuis le tour de mes revues sur l'Environnement.

Entre le vote du projet de loi sur les OGM par le Sénat, et l'activation de la clause de sauvegarde pour l'interdiction du maïs MON 810, Yves Cochet recadre pour Actu-Environnement, la question des OGM dans un contexte polémique plus global.

La question des OGM peut sembler nouvelle, mais elle s’inscrit en réalité dans un mouvement plus ancien : celui de l’entrée du vivant dans la modernité. Selon le théoricien du biopouvoir Michel Foucault, l'émergence et la consolidation des Etats nations dès le XVIIIème siècle permettent un ensemble de pratiques sociales et politiques basées sur le contrôle du vivant. Par la suite, les idéologies qui bouleverseront le continent européen au XXème siècle répondront à cette même logique d’optimalisation et de contrôle. Les OGM sont à ce titre des tentatives prométhéennes de normalisation du vivant qui sont faites au nom de l’avancée de la science, du bien-être et de la prospérité économique.

La question a connu récemment un double coup de théâtre. Les 5 et 7 février derniers, le projet de loi sur les organismes génétiquement modifiés a été voté au Sénat. Les engagements pris à l’issue du Grenelle semblaient avoir été oubliés : il n’était plus question de suspendre les cultures OGM, mais bien au contraire de garantir le droit à en produire. La coexistence prévue entre agriculture biologique et semences génétiquement modifiées mettait en place les conditions d’une contamination généralisée et on pouvait croire alors que le tout OGM était désormais la seule option possible. Mais le 9 février, le ministère de l’Agriculture a fait paraître un arrêté indiquant l’interdiction de la mise sur le marché des variétés de maïs MON 810, seul OGM cultivé en France. Les passions soulevées par cette question en particulier, et les biotechnologies en général, rappellent les enjeux éthiques des découvertes scientifiques qui amènent parfois les chercheurs à jouer aux apprentis sorciers.

Les découvertes du savant fascinent et intriguent, et d’autre part, la foi dans le progrès répond à un désir de perfection. Plutôt que d’améliorer l’existant souillé et imparfait, les OGM permettent ainsi de remplacer ce réel décevant par une réalité propre et rationnellement créée. Pourtant, les incertitudes sanitaires et environnementales liées aux OGM restent très nombreuses. L’évaluation des risques induits demeure opaque car les rares études à ce sujet ont été conduites par les firmes biotechnologiques elles-mêmes. Les associations écologistes soulignent plusieurs risques d’impact sur l’environnement : l’augmentation de la présence des pesticides, la perte de la biodiversité et l’apparition de résistance chez les insectes et les mauvaises herbes. En dépit des dangers évoqués, le projet OGM vient satisfaire l’aspiration centrale des productivistes : recréer la nature. C’est là que réside la dimension démiurgique du productivisme : l’être humain veut devenir architecte de l’Univers, maîtriser la nature pour mieux la plier à ses aspirations.

La volonté de puissance - l’Ubris - était dans la mythologie grecque, la transgression des limites assignées à l’être humain. Icare se brûlant les ailes en se rapprochant du Soleil pour imiter les oiseaux est le personnage caractérisant l’orgueil de l’homme refusant que la nature résiste à ses désirs. Contrarié dans ses aspirations, l’Ubris fait naître une colère aveuglante et conduit l’être humain à combattre le vivant en personne. Les biotechnologies permettent la réalisation de cette volonté de puissance de l’être humain entrant en compétition avec les lois de la nature. Cet affrontement constitue une épopée totalitaire de la Modernité qui surplombe le temps humain pour mieux court-circuiter la décision politique. Car les OGM constituent un point de non-retour : la pollution transgénique est incontrôlable et irréversible. Autoriser la culture en plein champ, c’est laisser la voie libre à la contamination des espèces avoisinantes. Généraliser le brevetage du vivant revient à permettre la monopolisation de l’alimentation, au profit des entreprises transnationales des biotechnologies. Le politique n’a alors plus aucun recours pour contrer la progression de la contamination. La nature est irrémédiablement bouleversée. En voulant soumettre le vivant à ses volontés, l’être humain en réduit les richesses et se prive lui-même de la variété de ses ressources. La nature se standardise telle une marchandise manufacturée. La tomate parfaite peut être multipliée à l’infini, comme une boîte de conserve. Elle n’est plus un bien commun, et devient désormais une licence légale.

Ceux qui encouragent la culture des OGM n’ont pas pris conscience des conséquences du franchissement de la barrière des espèces. Un champ n’est pas la simple extension d’un laboratoire. Faire entrer les OGM en plein champ revient à permettre le dépassement de la frontière entre l’espace clos du laboratoire et l’espace social du champ. Par ce franchissement, s’opère un saut épistémologique par lequel l’humanité devient cobaye. En manipulant la Nature, l’être humain fait de lui-même son propre terrain d’expérimentation. Aveugles aux risques sous-jacents, les promoteurs des OGM semblent oublier que même les compagnies d’assurance - qui ne sont pourtant pas des écologistes patentés - refusent d’assurer les cultures OGM. Les risques sont en effet indescriptibles, sans échelle et donc non évaluables.

Une foi totale dans l’avancée de la science fait du progrès une sorte de Dieu moderne accordant un sens immuable à l’Histoire. Cette croyance ouvre la voie à un monde aseptisé et mécaniste où la machine et le microscope sont les réponses aux maux contemporains. Dans son livre « Propos sur le Progrès », Paul Valéry déclarait déjà en 1929 : « En somme à l'idée du Progrès répondit l'idée de la malédiction du Progrès ; ce qui fit deux lieux communs ». Les OGM contribuent à la réalisation du mythe positiviste : les scientifiques détiennent le contrôle des réalités du monde et dictent les lois qui en découlent. Pour échapper à l’écocide organisé, il faut par tous les moyens restaurer l’art de vivre et les meilleures pratiques de l’agriculture française. Il convient pour cela de diffuser les méthodes de l’agrobiologie : cultiver son jardin et son champ, sans chimie et avec recyclage. La lutte anti-OGM ne répond pas à une logique fantasmée de retour à la nature, elle est au contraire le signe d’un engagement à la résistance contre les dérives d’un scientisme irresponsable.

Yves COCHET

Mathématicien, ancien Ministre de l'Environnement, Député de la 11e circonscription de Paris.

J'avais vu une émission sur Arte sur la culture du coton en Inde, à partir d'OGM.... ils avaient intégré un gêne animal, celle d'un insecte, dans la plante.... au secours !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

je suis plutôt contre. mais alors !!
Soyons logiques , puisque nous n'avons pas le droit d'en cultiver en france que 'l'on interdise également d'acheter des millions de tonnes d'aliments OGM pour nos animaux, sinon je ne vois pas trop la logique du truc.

et pis je galère pour trouver de l'aliment non OGM maintenant !! Ainsi que des emences d'ailleurs puisqu'elles sont toutes "polluées" puisqu'au USA c'est autorisé.

Notre marchand de maïs nous a dit dans 4 ans on ne pourra plus vous garantir le non OGM

Diffusion du film "Le monde selon Monsanto, de la dioxine aux OGM, une multinationale qui vous veut du bien" de Marie-Monique Robin sur ARTE le 11 mars à 21 heures.

Interview de la realisatrice pour se faire une idee

thb a écrit:

Diffusion du film "Le monde selon Monsanto, de la dioxine aux OGM, une multinationale qui vous veut du bien" de Marie-Monique Robin sur ARTE le 11 mars à 21 heures.

Interview de la realisatrice pour se faire une idee

Ca promet d'être très intéressant... Pourvu que je n'oublie pas !

J'éviterai très certainement de perdre mon temps à regarder : toujours les mêmes films orientés et uniquement à charge.

L'année dernière, mon fils a eu un débat au Lycée : pour ou contre les OGM. J'ai été assez fier qu"il se distingue du troupeu bêlant : à la fin de la conférence il est aller voir son prof de SVT pour le remercier de ce débat qu'on pouvait résumer ainsi : contre ou contre les OGM.

Citation :

J'ai été assez fier qu"il se distingue du troupeu bêlant

Parce que forcément, si on pense pas comme Rochellou, on est des beaufs ou des abrutis suivant le troupeau

Je suis contre les OGM et j'assume totalement mon statut de loup hurlant avec la meute

On pourrait le formuler autrement...
Par exemple : "Etes-vous pour ou contre la pollution génétique ?"
Je pense que dans les "pour", on retrouvera essentiellement les pollueurs
D'un autre côté, il ne faudrait pas oublier tous les espoirs portés par des organismes génétiquement modifiés dans le traitement de certaines maladies humaines.

Citation :

D'un autre côté, il ne faudrait pas oublier tous les espoirs portés par des organismes génétiquement modifiés dans le traitement de certaines maladies humaines.

Ok mais en labo pas à tous vents, que l'on puisse contrôler si ça part en c.....e parce qu'on maitrise mal et on ne connait pas les effets secondaires; je reste persuadé qu'en touchant un seul gène, on bouleverse tout le code génétique et quelles peuvent en être les conséquences..................

le seul petit truc qui me dérange c'est qu'on fait tout un scandale autour des OGM, mais personne ne s'insurge que notre bouffe pue les pesticides à plein nez, alors entre ingurgiter du gène modifié ou des pesticides mon coeur balance ...

Pas tout à fait :
le pesticide provoque des dysfonctionnements chimiques
l'OGM modifie ta matière.
C'est le tabac passif ou le viol.

Perso ce qui me révolte, et je sis d'accord avec Cali, c'est que l'on ne vas bientôt plus trouver d'alimentation pour animaux sans OGM !!!

On a le problème avec l'alimentation pour poules, nous ne somme pas bio mais contre les OGM et on ne veux en aucun cas nourrir nos bêtes avec des OGM !!!
Et le problème ce pose ... pour le soja en particulier !
Nourrir aux OGM ou ce ruiner ?

Il est très difficil de trouver du sans OGM de plus le prix est exobirtant et bientôt on n'auras plus le choix !!!

Est ce que c'est normale de ne plus avoir le choix ???

Bien evidemment ,c'est tres oriente mais rien ne sert de faire l'autruche.
Si un documentaire était soutenu uniquement par l'industrie agro-alimentaire, on se poserait aussi des questions sur son objectivité...
Donc le mieux, c'est de le regarder et a chacun son libre arbitre.

Tout ce que j'en sais des OGM c'est que mes grands parents plantaient des patates et une partie de la recolte servait de semence pour l'annee suivante.
Maintenant ,chaque annee il faut en racheter , les patates ne peuvent plus servir de semence car elles degenerent (les pousses ont vraiment une sale gueule).Idem pour le mais.
C'est tout ce que j'en sais a mon petit niveau et c'est un fait avéré.
Je voudrais bien qu'on m'explique ca... juste ca.

Il me semblait que de tout temps les patates avaient su donner des patates mm sans l'intervention de l'homme mais bon ,les temps changent ("progres" ,toussa ...).
Qu'il y ait selection par la genetique, ne me derange pas plus que ca (eviter l'exces tout de meme pour conserver la diversite) mais qu'il faille trafiquer directement les genes pour obtenir je ne sais trop quelle propriete insecticide ou autre a partir d'une sequence adn de moustique zulu (j'exagere p-e mais je suis du sud) et le tout en déposant des brevets sur le Vivant ,ca m'effraie.
Je ne rejette pas l'idee des manipulations genetique qui ouvrent des perspectives dans le domaine de la medecine mais l'utilisation qui en est faite actuellement me fait plutot penser qu'on joue aux apprentis sorciers.
[MODE=UTOPIQUE]
Il faudrait un cadre ethique strict avec des CONTROLES INDEPENDANTS pousses et surtout de la TRANSPARENCE et des brevets dans le domaine public car on joue ici avec le patrimoine de notre monde (il n'appartient a personne) .
[/MODE]
Malheureusement , les labos ne jouent pas le jeu car les enjeux financiers sont colossaux par le biais des brevets et en plus il faudrait leur faire confiance aveuglement ...
La, je ne filerai pas de cheque en blanc c'est sur.

zazote a écrit:

Perso ce qui me révolte, et je sis d'accord avec Cali, c'est que l'on ne vas bientôt plus trouver d'alimentation pour animaux sans OGM !!!

On a le problème avec l'alimentation pour poules, nous ne somme pas bio mais contre les OGM et on ne veux en aucun cas nourrir nos bêtes avec des OGM !!!
Et le problème ce pose ... pour le soja en particulier !
Nourrir aux OGM ou ce ruiner ?

Il est très difficil de trouver du sans OGM de plus le prix est exobirtant et bientôt on n'auras plus le choix !!!

Est ce que c'est normale de ne plus avoir le choix ???

dans l'immédiat se ruiner mais on ne vend pas pour autant plus cher car aucune distinction n'est faite.
D'ou mon gros développement de la vente directe, avec mise en avant de notre alimentation non OGM.

La laiterie elle elle s'en fou royalement qu'on paye notre aliment pus cher parce que garanti non OGM.

Et bien soit, qu'à celà ne tienne, tant pis pour la quota, on développe notre marché à nous !

Pour le pommes de terres c'est tout simple !!!
Une pomme de terre planter feras toujours d'autre pommes de terre même aujourd'hui !

Il nous arrive de couper une patate en deux ou en quatre pour semer (souvent quand elle est trop grosse) !!!

On ne reprend pas les pommes de terre de l'année précédente car souvent elles sont trop grosses, car on les vend toutes mais aussi car cette année on a eu des problèmes avec des taches noires sur certaine patates donc on vas éviter de reproduire !

Mais aussi parce qu'on gagne plus a vendre toutes nos patates et racheter des semences (pas besoin de les trier ...) !

calinoeta a écrit:

zazote a écrit:

Perso ce qui me révolte, et je sis d'accord avec Cali, c'est que l'on ne vas bientôt plus trouver d'alimentation pour animaux sans OGM !!!

On a le problème avec l'alimentation pour poules, nous ne somme pas bio mais contre les OGM et on ne veux en aucun cas nourrir nos bêtes avec des OGM !!!
Et le problème ce pose ... pour le soja en particulier !
Nourrir aux OGM ou ce ruiner ?

Il est très difficil de trouver du sans OGM de plus le prix est exobirtant et bientôt on n'auras plus le choix !!!

Est ce que c'est normale de ne plus avoir le choix ???

dans l'immédiat se ruiner mais on ne vend pas pour autant plus cher car aucune distinction n'est faite.
D'ou mon gros développement de la vente directe, avec mise en avant de notre alimentation non OGM.

La laiterie elle elle s'en fou royalement qu'on paye notre aliment pus cher parce que garanti non OGM.

Et bien soit, qu'à celà ne tienne, tant pis pour la quota, on développe notre marché à nous !

C'est pareil pour l'instant on ce ruine !!!
de plus les aliments augmente de partout !!! L'orge et plus cher que le maïs et l'aliment pour poules ne fait que augmenter !!!

Et ce n'est pas pour autant qu'on vas vendre nos oeufs, lait, pommes de terre ... plus cher !

nous en fait l'aliment n'a pes encore REaugmenté puisque l'on signe des contrats de 6 mois, mais apr contre on se demandé pourquoi nos taux baissés.
tous simplement parceuqe c'est ENF****** de marchand d'aliment ont baisser le % de soja dan sntre aliment.

Alors oui ils font des contrats pour nous maintenir les prix mais ils baisse la qlté !!!

c'est vraiment tous des pourris, l'appats du gain est vraiment une cata.

Qd je pense que moi j'ai amélioré la qlté de ma vente directe et que je n'ai pas fait 1 ct d'augmentation parcequ'on estime que les gens ont déjà suffisement de choses qui augmentent à acheter, on doit vraiment être des pigeons !

Ca m'enerve !!!!!

De vrais pigeons !!!
On est trop gentil et c'est bien connus !!!

zazote a écrit:

Pour le pommes de terres c'est tout simple !!!
Une pomme de terre planter feras toujours d'autre pommes de terre même aujourd'hui !

Il nous arrive de couper une patate en deux ou en quatre pour semer (souvent quand elle est trop grosse) !!!

On ne reprend pas les pommes de terre de l'année précédente car souvent elles sont trop grosses, car on les vend toutes mais aussi car cette année on a eu des problèmes avec des taches noires sur certaine patates donc on vas éviter de reproduire !

Mais aussi parce qu'on gagne plus a vendre toutes nos patates et racheter des semences (pas besoin de les trier ...) !

Je voudrais juste savoir pourquoi la souche des patates achetees degenere et c'est visible des la seconde generation alors qu'avant la souche se perpetuait .(Vérifié avec plusieurs "modèles" de patates et,a ma charge, c'est vrai que je n'ai pas specialement la main verte).

Vous connaissez ?
http://www.kokopelli.asso.fr/

cath. a écrit:

Vous connaissez ?
http://www.kokopelli.asso.fr/

Bien sur.(Faut pas me prendre tout le temps au pied de la lettre ...Ca m'arrive d'asticoter un peu .)

touchoise a écrit:

Citation :

J'ai été assez fier qu"il se distingue du troupeu bêlant

Parce que forcément, si on pense pas comme Rochellou, on est des beaufs ou des abrutis suivant le troupeau

Je suis contre les OGM et j'assume totalement mon statut de loup hurlant avec la meute

Moi je trouve assez bien qu'un môme de 15 ans puisse avoir son libre arbitre et se rende compte que ses profs le mènent en bateau

Le politiquement correct, chez des profs qui n'ont jamais mis mes pieds dans une ferme c'est d'être à la fois contre les OGM et contre les produits phytosanitaires (qu'ils appellent d'ailleurs pesticides) donc t'as le choix entre crever de faim et ... crever de faim

Et ça n'a absolument rien à voir avec la beaufitude !!!

L'autre solution, c'est la maîtrise rigoureuse de la démographie ou les gosses au boulot dans les champs à 10 ans ;-)
Sérieux, on pourrait difficilement faire sans les produits phytosanitaires, mais les OGM tels qu'ils sont pratiqués, non merci.

cath. a écrit:

Vous connaissez ?
http://www.kokopelli.asso.fr/

Oui, oui...

Il y a deux aspects sur les OGM pour moi.
Le premier est que l'on touche au vivant en modifiant sa "substance" même (le terme n'est sûrement pas bien choisi). Les conséquences peuvent être positives ou pas, mais c'est tellement jeune, que personnellement le principe de précaution me va très bien. Maintenant le côté médical est très tentant.
Le deuxième aspect concerne les intérêts financiers des entreprises concernées. D'instinct je me méfie des entreprises qui forcent la main de façon plus ou moins fine aux agri pour acheter leurs semences (j'avais entendu il y a qq années un sujet sur l'Inde je crois). Y'a rien de très scientifique dans ma réaction, mais bon, ce côté "force obscure" tentaculaire me déplaît fortement.
C'est peut-être qqch de très bien les OGM, mais d'une il faut tester sur le long terme parce-que c'est quand même une modification du code génétique, et puis les consommateurs en bout de chaîne doivent pouvoir avoir le choix de ce qu'ils consomment...
Je revendique également être un mouton bêlant qui suit la masse, surtout que pour une fois j'ai l'impression que la masse, elle est pas menée par ceux qui sont concernés par les enjeux financiers (mais plutôt par des assos).