prédateur de poules mystère

Électrifier le verrou .... 

bétadine a écrit:

Électrifier le verrou .... 

  

Gypsykool a écrit:

Le furet ne chasse que le lapin…
Sinon ici on est d'accord pour dire aussi que c'est une fouine. Pour l'attraper, une chatière avec des oeufs dedans.
Une fois que tu auras résolu ton problème, si tu veux un très joli coq nain avec des plumes aux pattes, j'en ai un en rabe.

c'est gentil, mais j'ai mis une dizaine d'oeufs à couver samedi soir, ça amuse les gosses et sur le paquet, j'aurai bien un zoli rejeton (et même plusieurs !) pour assurer la relève de Philibert.

Electrifier le verrou, c'est vrai que ce serait drôle, mais bon, vais réfléchir plutôt à une vidéo surveillance, au moins le coupable sera identifié.

La tête dans le poulailler, c'est typique de la Fouine ou surtout de la Martre: Nous avons eu le même cas, les volatiles (enfermés la nuit) disparaissaient avec quelques traces  de combat (plumes) et quelque fois la tête coupée sur place.
Nous avons mis des pièges DANS le poulailler qui avait des mailles plus petites que celles du poulailler de Rigel, et nous avons fini par prendre la bestiole, une martre, donc.

Celle ci attaquait aussi la volaille le jour, dehors (on sort les poules toute la journée).
Nous avions fait à l'époque un ptit feuilleton que je reproduis pour le fun   


Chronique de la vie d’un poulailler dans la province du Centre, au 20ème siècle de notre ère.

Extrait des pages parues dans le cahier « spécial gallinacées »

De l’envoyé spécial  Xavier LECOQ ALHANE, grand reporter au journal l’Echoq du centre, le 30 Mars 2010

Dans la nuit du 29 au 30 mars, un drame s'est déroulé au Poulailler de Couston - Centre .
Pour faire suite à une série de disparitions suspectes, intervenues les jours précédents,  le responsable du poulailler avait décidé de tendre un piège aux malfaiteurs.
Le coq, désigné volontaire, pour servir d'appât vivant, a été retrouvé inanimé et a succombé à ses blessures, pourtant considérées dans un premier temps comme légères.  En réalité, il s’est avéré qu’il  a perdu la tête, celle-ci ayant été dérobé depuis l'extérieur de la cage.
Compte tenu des disparitions mentionnées précédemment, le bilan provisoire de cette tragédie s'élève à 8 victimes et nous craignons qu'il s'alourdisse dans les jours à venir. En effet nos envoyés spéciaux sur place nous indiquent que le technicien de surface, responsable du poulailler, sombre peu à peu, face à cette vague de violence.
Les enquêteurs dépêchés pour retrouver le ou les coupables, sont sur les dents et attribuent ces disparitions et autres crimes à la nébuleuse mouvance des "Pompiers de Putois".
Selon un des experts chargé des investigations, « l’atrocité de l’acte nous donne  la chair de poule. Des mesures de "pilon age" ont été prises et une cellule psychologique a pris sous son aile les rescapés »
En réalité, l’enquête ne dit pas encore  si le technicien de surface a pu se saisir d’un des agresseurs au moyen du « guet à poules » qu’il avait positionné sur les lieux du drame.

Un lecteur averti  nous fait parvenir la réaction suivante :
Quelle abomination ! Que fait la police ?
Encore une fois, elle est absente du terrain, et laisse l’usager seul face aux agresseurs, en surnombre et puissamment armés.


De l’envoyé spécial  Xavier LECOQ ALHANE, grand reporter au journal l’Echoq du centre, le 31 Mars 2010
Nous apprenons à l'instant que le drame que nous avons relaté dans nos éditions d’hier, a été enregistré avec un coefficient hors norme sur l’échelle de la grange.
Notre correspondant nous signale aussi y avoir laissé des plumes et que depuis il marche sur des œufs.
Nous vous tenons informés de l'évolution de l’enquête dès la première ponte.
Nous avons reçu un communiqué du  représentant du « syndicat des poules ailleurs » :
De tels drames donnent naissance à une poulémique sur  la responsabilité des propriétaires.
Les gallinacées locales revendiquent pourtant depuis des mois le classement de leur poulailler comme  "zone potentiellement à risque"  et les techniciens demandent des moyens plus importants. Les responsables  n'ont pas pris en compte ces revendications et se sont  juste cantonné à la méthode du "t'as fermé les poules ce soir?"
Il faut réagir vite  et neutraliser immédiatement le gang des Pompiers de Putois.

De l’envoyé spécial  Xavier LECOQ ALHANE, grand reporter au journal l’Echoq du centre, le 1er avril 2010, en direct des lieux de l’horreur.
Le Poulailler Chanteclerc de Couston a encore été secoué en cette nuit du 1er avril, par une nouvelle agression  notée coefficient 22 (comme v'là les poulets) sur l'échelle de la grange.
Le bilan s'alourdit. On déplore maintenant  8 nouvelles victimes, -retrouvées baignant dans une mare de plumes-,  dont 1 poussin, auxquelles s’ajoutent 1 poule « blessée grave », et  1 poule  disparue. Ce sont maintenant plus de 15 poules et poussins qui ont succombé aux griffes des agresseurs.
Les enquêteurs ne perdent pas de temps car ils ont déjà écarté le crime racial, ayant identifié parmi les victimes, une poule noire.
Leur piste les conduit sur un "serial killer" de type femelle aux traits putoisés.  L'étau se resserre - attention les doigts – autour des malfaiteurs.  Le Ministre de l'Intérieur, Brice Couvefeux, aurait déclaré : "sur les moyens pour retrouver le coupable, nous n'ergoterons pas".
La population du poulailler, terrorisée, a été transportée, par boite de lâcher spéciale, sous bonne escorte, vers un "box" (en anglais dans le texte) où paille, grain et eau leur ont été servi à volonté.

Selon l'enquête officielle, les experts chargés des investigations auraient décelé un manque d'étanchéité sur les murs en grillage et mis en cause les mailles. Des traces auraient été retrouvées sur l'une d'entre ailes. Les portes ont par contre très bien résisté à la violence de cette tragédie et à la sauvagerie de ce drame.
Le propriétaire des lieux a bien laissé entendre qu'il poursuivra en justice le professionnel constructeur de les dix fils. Ce dernier ayant subi les outrages d'une tempête par le passé, il n'est pas impossible que le bâtiment ne répondait plus aux normes en vigueur.
Le technicien sur place, refait surface et semble prêt à se battre bec et ongle pour venger les victimes. On parle même de taxi derme, c'est vous dire le bouleversement des populations avoisinantes. Toujours, selon ce technicien auquel on aurait rabattu le Caquet, il n'est ni question d'y laisser des plumes, ni question de  se mettre le croupion en cor de chasse ; Il semble prêt à pilonner l'adversaire jusqu'au blanc.
Un appel à témoin a été lancé, vous trouverez le numéro de téléphone au bas de votre écran.

3 Avril 2010,  dernière édition de l’Echoq du centre , avec son cahier spécial gallinacé !
De l’envoyé spécial  Xavier LECOQ ALHANE,
Nouveau rebondissement dans l'affaire du Poulailler de Couston. Les enquêteurs, avec les nombreux indices en leur possession, ont pu tendre un guet à poules  dans lequel un suspect est tombé.
Arrêté, tôt le matin, ce suspect de sexe  male, a été interrogé sur place et au cours de son audition, il aurait avoué des crimes sans toutefois en préciser le nombre ; puis échappant à la vigilance de ses gardiens, il a brutalement mis fin à ses jours en jetant sa tête sur une balle qui passait par là.
Son identité n’a pas été révélée, les enquêteur hésitant entre deux individus ayant déjà été repérés sur les lieux : Robert   La fouine et Jules   La martre. Elle  est  en cours de vérification. Un test ADN sera effectué.
Les enquêteurs restent toutefois en alerte car les crimes commis peuvent, d'après les experts, être attribués  autant à une femelle qu'à un male. Les nerfs sont tendus ainsi que de nouveaux pièges (au nombre de 7).
Le technicien de surface  a déclaré : on ne fait pas d'omelette sans casser des œufs et il ne faut pas chickener sur les moyens pour faire mirer la vérité.

Des nouvelles des rescapés :
Une rescapée de cette tragédie a été aperçue dans le voisinage  mais, apeurée, elle a évité la foule et aurait rejoint un endroit plus enclin à l'éclosion
Les médecins conservent un diagnostic réservé sur l'état de santé de la blessée grave toujours recroquevillée dans sa coquille. Son petit est sain et sauf.



4 avril 2010, de l’envoyé spécial  Kéfon Lépoulais du Bas Normand auprès du Petit Anjou qui a recueilli les nouvelles par son correspondant de l'Echoq du Centre.
"Un technicien du Centre Chanteclerc qui entretenait des poules et qui a été menacé par le gang des Putois tue un de leur dirigeant, La Fouine ou la Martre, on ne sait pas encore.
La description de la Martre, bien connue depuis les écrits de Sainjean datant de 50 ans après J.C. , relate qu’elle se lave les pieds avec ses cheveux après les avoir parfumés. Elle a des cheveux sous ses pieds contrairement à sa collègue La Fouine. De plus son corsage blanc est limité au poitrail tandis que La Fouine, au corsage souvent plus jaune laisse flotter ses pans de chemise sous ses avant-bras. Ici tout le monde a son idée mais les experts mettent leur véto. Ils auscultent le cadavre. Mais rien n'est clair dans cette affaire : on parle maintenant de piste au lait. La rumeur atteint les départements limitrophes : dans la Sarthe on se demande si on aura encore des Poules à Loué. L'indécision des experts leur a attiré le surnom de "Euh de Pâques"."

Le 5 avril, Kéfon Lepoulais fait paraitre le billet suivant.
Suite de l’affaire du Centre Chanteclerc – Poulailler de Couston
Les tests ADN ont dévoilés la vérité et l'assassin a bien été identifié. Il s'agit du célèbre Jules La MARTRE. En effet les enquêteurs, sur leur chemin semé d'embuches et truffé de nids de poules, ont pu relever d'une manière indiscutable, les manières et la signature des poulbots, petits voyous nés aux environs de 1130 après Jean Claude sur le Montmartre, démasquant enfin cet individu puant de partout.
De plus, les rares témoins de la scène, Monsieur Poul Hun et sa compagne, mademoiselle P. Ouliche, sont formels: Ils ont bien reconnus les poils aux pattes.
Interrogé, le correspondant en France du quotidien britannique" Le Chicken Times", Monsieur Pool O'Cokeen aurait déclaré " this event is going to cocate" en anglais dans le texte (du verbe irrégulier: to cocote, cocate, cocoten signifiant sentir mauvais).
De plus il aurait estimé la "situation coquasse"

Le coût financier de ces dégâts représente une coquette somme mais l'éleveur nous a bien confirmé ne pas vouloir tuer la poule aux oeufs d'or. Sage décision. Les rescapés ont été reconduits dans leurs foyers par car à bine sous l'œil bienveillant de la coqueluche du domaine, Bee Bop qui ne cesse de fouiner parmi les coquelicots réapparus avec le printemps nouveau.