Futurs collègues de travail

Les robots pourraient devenir des « personnes électroniques"

http://www.msn.com/fr-fr/actualite/technologie-et-sciences/les-robots-pourraient-devenir-des-personnes-électroniques/ar-AAhtgPL

Citation :

Pour l'heure, aucune législation n'encadre les robots employés. Pourtant, à mesure qu'ils envahissent le marché du travail, des questions de sécurité sociale et d'assurance vont forcément se poser. Le Parlement européen aimerait y répondre.

Une proposition du Parlement européen aimerait offrir un cadre légal à la possession de robots salariés. Mise en ligne ce mois-ci, la motion – qui n'est pour le moment qu'à l'état de brouillon – fait mention d'un nouveau statut, celui de "personne électronique".

Car pour l'heure, aucune législation n'encadre vraiment le travail des robots. Pourtant, à mesure que le progrès technique avance et que les machines se perfectionnent, les robots vont devenir une force de travail à part entière. Et qui dit force de travail, dit sécurité sociale, assurance et taxes.

Des robots qui remplacent les hommes
Le recours toujours plus fréquent à l'automatisation et à l'intelligence artificielle suppose souvent pertes d'emploi et chômage. La proposition du Parlement européen s’appuie sur le fait que les entreprises qui ont recours à ces robots sophistiqués font aussi des économies en terme de taxes sociales."Plus un robot est sophistiqué, plus il devrait être considéré comme personne électronique"
La logique voudrait donc qu'elles continuent à payer leurs charges patronales... induites par les robots aux technologies les plus avancées – autrement dit, ces robots qui remplacent aisément une force de travail humaine.

"Plus un robot est sophistiqué, plus il devrait être considéré comme personne électronique", peut-on déjà lire dans le brouillon de la motion. On y lit aussi que « la responsabilité civile des robots est une question qui doit être réglée, de manière à assurer le même degré de transparence, de cohérence et de sécurité juridique dans toute l'Union européenne pour le bénéfice des consommateurs et des entreprises".

Les fabricants de robots sur la défensive :
Bien sûr, ce projet d'établir un cadre légal aux robots déplaît fortement aux fabriquents de robots, qui craignent une entrave à leur liberté d'entreprendre. "Nous pensons que ce serait trop bureaucratique et que ça freinerait le développement de notre industrie", a fait savoir en conférence de presse, Patrick Schwarzkopf du groupe allemand VDMA.

Ce à quoi Mady Delvaux, députée du Luxembourg, rétorque qu'un cadre légal est de toute façon obligatoire si l'Union européenne veut continuer à miser sur l'industrie robotique. "Autrement, notre marché finira par se trouver noyé par des robots venant d'ailleurs dans le monde", a-t-elle estimé dans cette interview publiée sur le site du Parlement européen.

l'autre jour j'ai tapé une esclandre rien que pour le plaisir, pr la seconde fois on voulait me faire passer à une "douchette" à Décathlon, j'ai dis que je laissais mes articles sur place si je n'avais pas une caissière !!! J'ai eu ma caissière !!!

Isabel a écrit:

l'autre jour j'ai tapé une esclandre rien que pour le plaisir, pr la seconde fois on voulait me faire passer à une "douchette" à Décathlon, j'ai dis que je laissais mes articles sur place si je n'avais pas une caissière !!! J'ai eu ma caissière !!!

T'es dure, pourquoi tu voulais pas de mec ?

Citation :

Pour qu’HAL ne prenne pas le contrôle du vaisseau

Londres, le samedi 25 juin 2016  -

Google explore chaque semaine un peu plus ce nouveau monde qu’est l'intelligence artificielle (IA), non sans soulever les inquiétudes des experts et du grand public face à l’hypothèse d’un ordinateur se retournant contre ses utilisateurs, tel HAL dans 2001, Odyssée de l’espace. DeepMind, la filiale de la firme, en association avec le Future of Humanity Institute (FHI), un centre de recherche pluridisciplinaire de l'université d'Oxford, planche actuellement sur un dispositif qui permettra d’éviter un tel scenario.

Dans un article intitulé Safely interruptible agents, DeepMind et le FHI évoquent une sorte de bouton d’arrêt d’urgence comme ceux qui équipent certains appareils à risque pour empêcher qu’une IA n’échappe à tout contrôle…même si en l’occurrence il ne s’agira pas simplement de désactiver l’alimentation…L’idée est en fait de manipuler la machine pour lui faire croire que la décision vient d’elle-même. Un signal codé qui ferait en sorte que l’IA détermine qu’elle doit arrêter ce qu’elle est en train de faire.

Difficile de dire si cela pourrait s’appliquer à une machine devenue omnisciente, puisqu’elle n’existe pas encore…

FH

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«  Comment on apprend à un robot à faire ce pour quoi il n’a pas été programmé ? En combinant plusieurs stratégies, explique l’enquête de l’Usine Nouvelle « On éduque bien les robots ».


http://www.usine-digitale.fr/article/un-robot-ca-s-eduque-comment.N392282

Citation :

Comme ça, il serait plus facile à une intelligence artificielle de battre un champion au jeu de go, qu’à un robot de plier une serviette pour la ranger dans l’armoire à linge, explique Thierry Lucas dans sont enquête "On éduque bien les robots", parue dans l’Usine Nouvelle du 19 mai. Car un robot, qu’il soit un pur logiciel ou un vrai robot qui agit physiquement, a beaucoup de mal à exécuter des tâches quotidiennes dans lesquelles l’être humain excelle, mais pour lesquelles il n’a pas été spécifiquement programmé. Et on ne parle même pas de lui demander de gérer l’imprévu.

Ces défauts devraient rassurer les 50% de français qui voient dans l’intelligence artificielle une menace, notamment pour leur emploi. Mais qu’ils ne se réjouissent pas trop vite. Car les chercheurs multiplient les stratégies pour éduquer les robots… et leur apprendre à apprendre, à acquérir de l’expérience, des réflexes, du savoir-faire.

COMBINER DEEP LEARNING ET DRESSAGE
La première de ces stratégie est d’utiliser au mieux les algorithmes du big data ou des logiques floues, comme les réseaux de neurones ou le deep learning. Quitte a commencer par le début, et à considérer un robot comme un enfant, que l’on doit guider dans son apprentissage et à qui ont doit montrer l’exemple.

Une autre stratégie consiste à apprendre à un robot à tirer parti de ses erreurs, en copiant… le mode de dressage des animaux à base de récompenses, explique aussi l’article de l’Usine Nouvelle. Mais pour être efficace, bien sur, il faut manier les stratégies et combiner les modes d’apprentissages.

A moins que l’on apprenne aux robots à s’entraider… Aussi passionnant qu’inquiétant.