3615 my life et mes galères

il y a aussi un "petit" à débourrer...mais quand aurons le temps de le monter celui là... ????

ça payerait peut-être pas le picotin mais ça peut faire une chouette activité secondaire !
Si tu ne sais pas trop vers quoi te tourner un bilan de compétences serait peut-être pas mal ? avec des questions comme en bureau / dehors, en équipe / en individuel, etc.
tu as quoi comme formation / bagage

Moi, je suis en plein dedans. J'ai démissionné d'un boulot que j'adorais pour un boulot de prof que j'ai finalement refusé. Je me retrouve au chomage, sans indemnité un peu à tourner en rond.
Ce coup de sang m'a vraiment permis de réaliser que quelque chose ne tournait pas rond chez moi, sans doute depuis longtemps, que le licenciement abusif dont j'ai été victime il y a un an n'a rien arrangé et que des troubles dans mon comportement m'ont conduit à cette situation absurde.
Prendre des médocs ne résoudra pas le problème. Mon médecin généraliste m'a proposé de me faire aider et m'a donné des adresses de psychologue et c'est ce que j'étais venue chercher. J'ai eu mon premier rendez vous ce matin. Rien de transascendant mais ça a quand même confirmé mon auto-diagnostic. Bizarrement, entendre quelqu'un d'extérieur expliquer simplement la façon dont on fonctionne (mal), ça fait du bien.
Je veux vraiment profiter de cette période de creux pour me reposer physiquement et mentalement, et vraiment entamer ma guérison. Je n'envisage pas de retravailler tout de suite. Je voudrais reprendre une activité durable sereinement. Je vais tenter les agences d'intérim car un jour, il va bien falloir manger.

Bon courage à toi, Folengo. Quand les problèmes physiques s'en mêlent, c'est pas marrant. Moi, tous mes soucis se sont reportés sur les hanches (si vous voyez ce que je veux dire, et ça, ça aide pas à reprendre confiance en soi) et sur mes ovaires. J'ai des cycles complémentemen anarchiques. Pas de règles pendant 2 à 3 mois, et là 2 fois en une semaine. Il n'y a a priori aucun souci physique. J'en déduis donc que mon état de stress a même semé le souci dans mon moi le plus intime !

Rigel21 a écrit:

ça payerait peut-être pas le picotin mais ça peut faire une chouette activité secondaire !
Si tu ne sais pas trop vers quoi te tourner un bilan de compétences serait peut-être pas mal ? avec des questions comme en bureau / dehors, en équipe / en individuel, etc.
tu as quoi comme formation / bagage

j'ai un BTS Métiers de l'eau et une Licence en Sciences et Technique de l'Eau... mais je sais pas nager!

ben apprends à nager et deviens maître-nageur

Plus sérieusement, tu as déjà songé à faire un bilan de compétences? je crois que c'est à l'ANPE que ça se fait. Ca pourrait t'aider à faire le point sur un tas de trucs, d'un point de vue professionnel. Couplé à quelques séances de psy pour avancer d'un point de vue perso, ça pourrait pour le coup t'aider à avancer et à savoir quoi faire. Si tu as droit au chômage, tu peux avancer l'idée d'une rupture conventionnelle à ton boss, profiter de tes indemnités pour faire le point et réfléchir à tes envies et à tes objectifs en t'occupant de tes canassons, au calme chez toi. Et une fois libérée de la pression du boulot actuel (même si tu bosses pas, le fait d'avoir une profession, un employeur, etc, ça ajoute sûrement au stress), tu auras plus de facilité à trouver ce que tu veux.

Pas de syndicats de rivières par chez toi ?

tu te prend une année pour aller bosser à l'étranger non ?
cote d'ivoir, senegal, émirats, brezil etc ... t'as un bagage interressant pour ses pays là et puis 1 an au soleil loin de tout ça change la vie

et bien c'est l'occasion d'apprendre, non ?

Plus sérieusement, je crois que finalement vous êtes toutes les deux dans la crise du "mais finalement qu'est-ce que je VEUX faire de ma vie ??"

J'ai l'impression, en tout cas j'ai plusieurs exemples autour de mois, que finalement, cette question fondamentale qui n'est pas toujours au fond des chox d'orientation scolaire (on choisit souvent plutot par ce qu'on peut faire, ou par là où on croit trouver embauche), on finit par se la reprendre dans la figure quelques années après l'entrée dans la vie active, quand on commence à voir se dessiner le chemin de vie sur lequel on est. Passé les premiers enthousiasmes du premier boulot, la réalité devient parfois moins adaptée aux aspirations.

ça ne vous donne pas la solution mais des encouragements pour s'expliquer avec cette question de fond ...

[mode "psy à deux balles"=off ]

pour te donner du courage tu peux lire le philippe Labro "Tomber sept fois se relever huit"... très bien fichu !

de toute façon il ne faut pas se voiler la face, une vraie dépression au sens médical du terme ça se soigne entre autre par des séances chez le psy... J'espère pour toi que tu n'en es pas déjà là et que tu es "seulement" à la phase border line du syndrôme dépressif, moins profond tout en étant bien handicapant quand même...

j'aurais tendance à penser qu'en effet un bilan de compétences, réalisée par un cabinet compétent (d'où une certaine réserve sur ceux faits par l'ANPE...) pourrait t'aider. Bien fait, ce type de bilan n'aborde pas que le côté professionnel de ton profil mais bien aussi ta personnalités et tes "savoir être" (wouah je cause DRH moi maintenant !!).
C'est un bilan global de ce que tu es, de tes aspirations et de ce que tu sais faire et ça pour avancer c'est une base solide !

oui rigel tu as parfaitement raison ! sauf que notre fofo elle est pas encore à l'âge fatidique du "qui suis-je, où j'erre, que sont mes rêves d'enfant devenus..."

flika a écrit:

Pas de syndicats de rivières par chez toi ?

nan en Touraine on pollue à l'aise

perloch a écrit:

tu te prend une année pour aller bosser à l'étranger non ?

bien sûr, je vais laisser homme, maison, chevaux et chiens pendant un an! ca va pas la tête! s'il y en a un qui lit ca, il monte dans le 35 et il te casse la tête!

rigel21 a écrit:

mais finalement qu'est-ce que je VEUX faire de ma vie ?

il y a vouloir et pouvoir aussi

Ouai j'ai connu tout ça il y a maintenant 5 ans, aprés chacun son truc pr émerger, c'est vrai que si l'on ne veut pas comatter au fond du plumard, assommée par les médocs, il n'y a pas, il faut se botter soi même le c.., les autres, y s'en fiche de nous !!!!!
Mon truc, ça a été tout simplement les et les chiens ( flute, il n'y a pas de smeilley chien )

Si je te dis que les dernières fois qu'on a papotté sur MSN, je me suis doutée que qq chose ne tournait pas rond, tu me croiras ??

Alors tout ce que je peux te dire c'est de ne compter que sur toi, essaies de faire le point sur ce que tu aimerais faire de tes 10 doigts, et de la faisabiité de la chose ..... bilan de compétence, pourquoi pas...j'y connais rien, moi je suis "dans la grande maison la Poste qui se casse la figure", j'y suis restée ....... ils ont eu ma peau, j'ai mis des années à reprendre du poil de la bête ( ça il te faut te faire à l'idée que tu ne rmontera pas la pente en qq mois, quand on a mis des mois à plier le dos, on met des mois à savoir dire zut de nouveau )

> Valérie ; je ne savais pas que tu avais laissé tomber ton nouveau taf

Isabel a écrit:

Ouai j'ai connu tout ça il y a maintenant 5 ans, aprés chacun son truc pr émerger, c'est vrai que si l'on ne veut pas comatter au fond du plumard, assommée par les médocs, il n'y a pas, il faut se botter soi même le c.., les autres, y s'en fiche de nous !!!!!
Mon truc, ça a été tout simplement les et les chiens ( flute, il n'y a pas de smeilley chien )

Si je te dis que les dernières fois qu'on a papotté sur MSN, je me suis doutée que qq chose ne tournait pas rond, tu me croiras ??

Alors tout ce que je peux te dire c'est de ne compter que sur toi, essaies de faire le point sur ce que tu aimerais faire de tes 10 doigts, et de la faisabiité de la chose ..... bilan de compétence, pourquoi pas...j'y connais rien, moi je suis "dans la grande maison la Poste qui se casse la figure", j'y suis restée ....... ils ont eu ma peau, j'ai mis des années à reprendre du poil de la bête ( ça il te faut te faire à l'idée que tu ne rmontera pas la pente en qq mois, quand on a mis des mois à plier le dos, on met des mois à savoir dire zut de nouveau )

> Valérie ; je ne savais pas que tu avais laissé tomber ton nouveau taf :eutral:

Je ne l'ai pas crié sur les toits non plus. J'assume la situation mais avec un mélange de honte et de cuplabilité ...

Sans le crier sur les toits, tu sais, parfois on le devine à la lecture d' un post.

Pourquoi culpabiliser, c'est ta vie

Vous croyez qu'on ne culpabilise pas de ne pouvoir retourner bosser là où le malaise est si fort qu'il faudrait qq'un qui te pousse dans le dos pr franchir la porte, et encor les jambes se dérobent, l'estomac se noue, la tête n'arrive plus à gérer la moindre idée, tout est flou, les nausées te font vomir
Si Tiffany en est elle aussi rendue à ce stade, elle n'a guère le choix que de changer de bureau

mais culpabiliser ça JAMAIS

Folengo a écrit:

qq'un saurait me confirmer si apres une rupture conventionelle on a le droit au chomage?

normalement oui en tous cas à mon époque, mais ça évolue mieux vaut se renseigner

et bon courage

Valérie a écrit:

Moi, je suis en plein dedans. J'ai démissionné d'un boulot que j'adorais pour un boulot de prof que j'ai finalement refusé. Je me retrouve au chomage, sans indemnité un peu à tourner en rond.
Ce coup de sang m'a vraiment permis de réaliser que quelque chose ne tournait pas rond chez moi, sans doute depuis longtemps, que le licenciement abusif dont j'ai été victime il y a un an n'a rien arrangé et que des troubles dans mon comportement m'ont conduit à cette situation absurde.
Prendre des médocs ne résoudra pas le problème. Mon médecin généraliste m'a proposé de me faire aider et m'a donné des adresses de psychologue et c'est ce que j'étais venue chercher. J'ai eu mon premier rendez vous ce matin. Rien de transascendant mais ça a quand même confirmé mon auto-diagnostic. Bizarrement, entendre quelqu'un d'extérieur expliquer simplement la façon dont on fonctionne (mal), ça fait du bien.
Je veux vraiment profiter de cette période de creux pour me reposer physiquement et mentalement, et vraiment entamer ma guérison. Je n'envisage pas de retravailler tout de suite. Je voudrais reprendre une activité durable sereinement. Je vais tenter les agences d'intérim car un jour, il va bien falloir manger.

Bon courage à toi, Folengo. Quand les problèmes physiques s'en mêlent, c'est pas marrant. Moi, tous mes soucis se sont reportés sur les hanches (si vous voyez ce que je veux dire, et ça, ça aide pas à reprendre confiance en soi) et sur mes ovaires. J'ai des cycles complémentemen anarchiques. Pas de règles pendant 2 à 3 mois, et là 2 fois en une semaine. Il n'y a a priori aucun souci physique. J'en déduis donc que mon état de stress a même semé le souci dans mon moi le plus intime !

Bravo Valérie pour cette capacité d'analyse sur toi. Si tu apprends à connaître les mécanismes psychosomatiques, tu arriveras nettement mieux à t'en sortir.
Pour Fofo, c'est pareil. ses problèmes de boulot et de dos sont intimement liés. Maintenant, retrouver du boulot sans être en état physique me paraît très difficile, même pour faire caissière ou saisonnière agricole.

Isabel a écrit:

Sans le crier sur les toits, tu sais, parfois on le devine à la lecture d' un post.

Pourquoi culpabiliser, c'est ta vie

Vous croyez qu'on ne culpabilise pas de ne pouvoir retourner bosser là où le malaise est si fort qu'il faudrait qq'un qui te pousse dans le dos pr franchir la porte, et encor les jambes se dérobent, l'estomac se noue, la tête n'arrive plus à gérer la moindre idée, tout est flou, les nausées te font vomir
Si Tiffany en est elle aussi rendue à ce stade, elle n'a guère le choix que de changer de bureau

mais culpabiliser ça JAMAIS

J'ai une collègue qui en est là aujourd'hui. On a une directrice qui peut être très conne dans le relationnel. Sa technique : rentrer dans les gens pour les faire bouger. Sauf que sur les gens déjà fragilisés, elle les détruit un peu plus. Mais elle aussi ne tourne pas très rond parce qu'elle rentre surtout dans les gens fragiles (à vaincre sans péril, on triomphe sans gloire), les femmes mais pas les hommes (bizarre hein ...).
Mardi matin, ma collègue a essayé de discuter avec ma directrice. Ca s'est très mal passé. Ma collègue a disparu un moment et j'étais relativement inquiète. Elle est revenue dans l'après-midi... en pleurs.
Ma directrice a tenté la même technique avec moi au printemps. Je me suis laissée impressionnée par sa technique violente mais j'ai pris le temps de l'analyser et fin août, j'ai re-smatché dans l'autre sens sur une balle perdue.
La stratégie de ma directrice : nous mettre en défaut pour se sentir supérieure. Sauf que là, c'est moi qui l'ai prise sur une grossière erreur.
Je devrais avoir la paix maintenant.

Hier matin, on avait une réunion sur le dossier sur lequel on s'est prise le chou. J'y suis allée sans appréhension, parce que maintenant, j'ai aussi des cartes en main. Et j'avoue que je me suis marée en voyant ce que mes collègues avaient fait du dossier que je leur avais refilé puisque moi j'étais nullissime et que eux savaient tout faire.
Ils avaient quand même réussi à proposer une réhabilitation des continuités urbaines (circulation piétonne....) sur le site des sous marins nucléaires et d'un des plus gros stockages mondiaux de missiles nucléaires...
Là, j'avoue qu'on a atteint des sommets de compétences... même un étudiant en stage n'aurait pas réussi à le faire.

calinoeta a écrit:

Folengo a écrit:

qq'un saurait me confirmer si apres une rupture conventionelle on a le droit au chomage?

normalement oui en tous cas à mon époque, mais ça évolue mieux vaut se renseigner

et bon courage

oui. je suis aussi en plein dedans...

après 2 accidents de travail en aout j'ai subi des pressions diverses et variées pour me faire demissionner, j'ai été dans un sale état allant travailler la peur au ventre (monter des pur-sang à l'entrainement c'est déjà pas rigolo, mais qd on fait en plus en sorte de bien te faire peur pour te faire partir, ça l'est encore moins...), n'arrivant plus à dormir ni a penser à autre chose...
finalement après une visite chez le medecin du travail il m'a conseillé de parler de la rupture conventionelle avec mon employeur et il a accepté.
la procédure est en route, j'écoule tous mes congés en cours et acquis cette année, je vais devoir retourner travailler 3 semaines en octobre et après ce sera définitivement terminé. ouf !

mon copain en avait un peu marre de me voir dans cet état, il était prévu que j'attende que ma belle mère prenne sa retraite (l'année prochaine) pour travailler avec lui à la ferme mais on va devoir se débrouiller autrement...

en tout cas courage Folengo

calinoeta a écrit:

Folengo a écrit:

qq'un saurait me confirmer si apres une rupture conventionelle on a le droit au chomage?

normalement oui en tous cas à mon époque, mais ça évolue mieux vaut se renseigner

et bon courage

j'ai mis les références du code du travail

Delphine n'en avait pas faite une ? de rupture conventionnelle ?

Bon courage Folengo et Valérie. Pas facile facile tout ça...

Cath, les messes basses au sein d'une équipe je connais, mais bizarrement dans mon cas ça vient jamais d'en haut, mais d'en bas voire d'égal à égal, ça a toujours été comme ça (4 postes depuis mon diplôme). Je me suis toujours mis les chefs dans la poche (bien malgré moi), mais vu mon statut assez particulier (je suis psychologue dans un institut médico éducatif pour enfants autistes et handicapés mentaux) les relations sont pas toujours faciles avec les éducs.
Or dans mon cas la coopération des équipes c'est mon moteur, s'ils n'adhèrent pas aux projets que je mets en place, ils tombent tout bêtement à l'eau. Ca me pend au nez continuellement. Je trouve que j'ai vraiment les compétences qui conviennent à mon poste, mais être obligée d'arrondir toujours les angles, faire gaffe de ne pas froisser un tel ou un tel, avoir ses idées remises en question très souvent par les "exécutants" (je trouve pas de mot moins péjoratif) c'est pas super facile à vivre. Heureusement avec certains ça fonctionne très bien.

Dis Fofo, je pensais à un autre truc.
Les chevaux, les chiens, les travaux de la maison, le boulot, la gestion domestique, ça fait pas un peu beaucoup tout ça aussi ???

Mon dieu que cela me rappelle de tristes souvenirs...

Il y a 5 ans, j'étais dans le même état que toi Tiffany : gros craquage au boulot, j'y allais en pleurant, mal au ventre etc, ça a fini par jouer sur le physique jusqu'à ce que je m'effondre.
J'étais en pleine rupture à la maison aussi avec un ex qui m'a prise pour une banque et m'a littéralement pillée. L'impression d'échec et de nullité qu'on ressent dans ces moments-là est terrible.

Après un arrêt d'un mois, j'ai réussi à me reprendre suffisamment pour dire stop ! A l'époque la rupture conventionnelle n'existait pas mais négocier un licenciement a toujours été possible.
La première chose que j'ai faite, c'est un bilan de compétences. L'APEC m'a proposé deux cabinets que j'ai rencontré et j'ai choisi celui qui me convenait le mieux. Ca a changé ma vie et ce n'est rien de le dire !!!!

A la base, j'avais un magistère de finance : plus éloigné de l"orthophonie, y a pas grand chose !
Et pourtant, comme beaucoup, après le bac je m'étais laissée porter par une vague qui m'avais conduite là presuqe par hasard. Pour me rendre compte bien des années après que je me détruisais consciencieusement jour après jour à vouloir persister.
Faire le bilan m'a permis de certifier mes intérêts réels, de m'ancrer dans une réalité qui me correspondait. La personne avec qui je l'ai fait était aussi psy en plus de son boulot de recruteur et ça m'a vraiment aidée.
Moi j'ai pris une route assez longue mais le 16 octobre, je serai orthophoniste. Je m'éclate comme une malade dans mon nouveau métier, j'en suis passionnée. J'ai la banane rien que de l'évoquer.

Ta route ne sera peut-être pas aussi longue mais dis-toi que si tu négocies ta rupture conventionnelle et que tu as un plan clair et net, après tu peux bénéficier de 23 mois d'indemnisation pour refaire une formation qui te correspondra plus. C'est déjà pas mal
Normalement, les Assedic n'accordent pas un bilan de compétences dès le début du chômage. Ils estiment que tu dois d'abord chercher et si échec, tu peux le demander. Moi je l'ai exigé, tout simplement, dès mon premier entretien à l'APEC et ça m'a été accordé car j'avais les arguments pour. Maintenant, tu peux aussi le faire en étant encore salariée, avec le Fongecif. Il faudra par contre le négocier avec ton patron.

Bon courage à toi. Je sais par quoi tu passes et je peux aussi t'affirmer qu'on en sort. Même si ça paraît difficile au début. Et même après je peux t'assurer que j'en ai bouffé des pates (et des couleuvres aussi ) pour arriver au bout mais maintenant, quel pied !

Valérie : idem, bravo pour cette remise en question, je me doute que ce n'est pas simple non plus. J'espère que tu arriveras rapidement à te re-trouver.

Je pense à vous

Sincérement, je ne crois pas que cela justifie une telle baisse de forme ...... ça fait beaucoup certe, mais on doit pouvoir encaisser ( tu me diras, chacune à son seuil de tolérance )

Myriam a écrit:

Mon dieu que cela me rappelle de tristes souvenirs...

Il y a 5 ans, j'étais dans le même état que toi Tiffany : gros craquage au boulot, j'y allais en pleurant, mal au ventre etc, ça a fini par jouer sur le physique jusqu'à ce que je m'effondre.
J'étais en pleine rupture à la maison aussi avec un ex qui m'a prise pour une banque et m'a littéralement pillée. L'impression d'échec et de nullité qu'on ressent dans ces moments-là est terrible.

Après un arrêt d'un mois, j'ai réussi à me reprendre suffisamment pour dire stop ! A l'époque la rupture conventionnelle n'existait pas mais négocier un licenciement a toujours été possible.
La première chose que j'ai faite, c'est un bilan de compétences. L'APEC m'a proposé deux cabinets que j'ai rencontré et j'ai choisi celui qui me convenait le mieux. Ca a changé ma vie et ce n'est rien de le dire !!!!

A la base, j'avais un magistère de finance : plus éloigné de l"orthophonie, y a pas grand chose !
Et pourtant, comme beaucoup, après le bac je m'étais laissée porter par une vague qui m'avais conduite là presuqe par hasard. Pour me rendre compte bien des années après que je me détruisais consciencieusement jour après jour à vouloir persister.
Faire le bilan m'a permis de certifier mes intérêts réels, de m'ancrer dans une réalité qui me correspondait. La personne avec qui je l'ai fait était aussi psy en plus de son boulot de recruteur et ça m'a vraiment aidée.
Moi j'ai pris une route assez longue mais le 16 octobre, je serai orthophoniste. Je m'éclate comme une malade dans mon nouveau métier, j'en suis passionnée. J'ai la banane rien que de l'évoquer.

Ta route ne sera peut-être pas aussi longue mais dis-toi que si tu négocies ta rupture conventionnelle et que tu as un plan clair et net, après tu peux bénéficier de 23 mois d'indemnisation pour refaire une formation qui te correspondra plus. C'est déjà pas mal
Normalement, les Assedic n'accordent pas un bilan de compétences dès le début du chômage. Ils estiment que tu dois d'abord chercher et si échec, tu peux le demander. Moi je l'ai exigé, tout simplement, dès mon premier entretien à l'APEC et ça m'a été accordé car j'avais les arguments pour. Maintenant, tu peux aussi le faire en étant encore salariée, avec le Fongecif. Il faudra par contre le négocier avec ton patron.

Bon courage à toi. Je sais par quoi tu passes et je peux aussi t'affirmer qu'on en sort. Même si ça paraît difficile au début. Et même après je peux t'assurer que j'en ai bouffé des pates (et des couleuvres aussi ) pour arriver au bout mais maintenant, quel pied !

Valérie : idem, bravo pour cette remise en question, je me doute que ce n'est pas simple non plus. J'espère que tu arriveras rapidement à te re-trouver.

Je pense à vous

Uzi-Lee a écrit:

Bon courage Folengo et Valérie. Pas facile facile tout ça...

Cath, les messes basses au sein d'une équipe je connais, mais bizarrement dans mon cas ça vient jamais d'en haut, mais d'en bas voire d'égal à égal, ça a toujours été comme ça (4 postes depuis mon diplôme). Je me suis toujours mis les chefs dans la poche (bien malgré moi), mais vu mon statut assez particulier (je suis psychologue dans un institut médico éducatif pour enfants autistes et handicapés mentaux) les relations sont pas toujours faciles avec les éducs.
Or dans mon cas la coopération des équipes c'est mon moteur, s'ils n'adhèrent pas aux projets que je mets en place, ils tombent tout bêtement à l'eau. Ca me pend au nez continuellement. Je trouve que j'ai vraiment les compétences qui conviennent à mon poste, mais être obligée d'arrondir toujours les angles, faire gaffe de ne pas froisser un tel ou un tel, avoir ses idées remises en question très souvent par les "exécutants" (je trouve pas de mot moins péjoratif) c'est pas super facile à vivre. Heureusement avec certains ça fonctionne très bien.

Ma collègue a un don très particulier pour se mettre tout le monde contre elle. Elle génère en permanence du mépris pour elle. Elle se fait bouffer par tout le monde sa famille, ses gosses, ses collègues. Dingue !

Vu la hauteur de ton que prennent les échanges avec ma directrice, je n'appellerais pas ça des messes basses
Quant à mon collègue qui manoeuvrait sournoisement, il a appris à ses dépend qu'avec moi ça ne marchait pas. Depuis que je lui ai refilé le dossier pour qu'il assume sa connerie, il ne sait plus par qu'elle bout me prendre. Comme je lui ai dit que ce n'était désormais même plus la peine qu'il vienne me demander qq chose, il ose à peine me tendre la main pour dire bonjour.