les perles de mes copies de bac...

pff ! 102 copies à corriger et des inepties, des âneries à la pelle... bon ce sont des STG mais faut pas abuser quand même... on a l'impression qu'ils ne sont jamais allés à l'école de leur vie...

il me reste encore 46 commentaires à corriger...

Les horreurs des Questions :
- les quatres premiers texte du corpus sont des poésie [il ne fallait pas pénaliser pour cela !alors qu'il y a un poème en vers, un poème en prose, un extrait d'autobiographie et un extrait de roman], elle son toute en vers libre […]
- la poésie est la où le talent est […] mais la poésie ne peut prédire l’avenir [c’est bien dommage, avec tous les recueils que j’ai à la maison, j’aurais déjà pu gagner au loto !]
- les auteurs utilisent des expressions [ah ben oui, c’est quand même bien plus pratique pour dire qqch !]
- les auteurs n’ont pas la même description de leur paysage [ ???!!!!]
- le texte 1 [!! il n’y avait pas de numéro !] est un poème en prose [c’est celui de Verlaine !] alors que les autres auteurs sont plus des récits.
- Il n’y a pas de rimes et ces textes sont plutôt écrit avec des figures de styles où les rimes encore une fois ne sont pas respectés, donc ce ne sont pas des vers. [des fois qu’on aurait pas tout compris !]
- C’est-à-dire que l’auteur à écrit un poème littéraire ou même philosophique [le candidat parle de Dantzig !, un essai de 2005 sur la littérature]
- L’oxymore, « une chevelure embaumée de forêt »
- C’est le fruit d’une imagination d’un hêtre doué de penser [pour la métaphore végétale !!]
- Il [Verlaine] utilise le prénom Claire [ben c’était pas clair pour lui !,c'était l'adjectif !]
- Paul Verlaine et Gustave Roud parle tous les deux de deux filles l’une se prenomant Claire et l’autre Fernand. [pfff ! et si j’ai une fille, je l’appellerai Fernand !]
- L’on peu la trouvait n’importe tous [c’est vraiment n’importe quoi !]
- Un poème très léger [Mouais parce que Rimbaud, lui c’est du lourd !]
- Les mots qui magnifient la description et le détail en héloge [allez, une bonne aaaspiration !]
- Ces deux noms sont ceux de deux villes antiques antéchristienne. [Vraiment le diable cet endroit !]
- Une sensation de pleinitude, d’émerveillement et de stagnitude [et pour la longitude ?]
- Il voillait [ben il devait avoir du mal de voir quand même !]
- Troixième idée
- Ce texte de 1921 écrit par Marcel Prout [il y en a qui tombent dans le scato !]
- Il nous envoi à travers ses propre yeux [Aïe !!]
- Ces textes sont tous des apologues car se sont des courts récits et ils servent à persuader le lecteur mais aussi à le convaincre. [et vivent les objets d’étude !]
- L’idée qui peut ainsi apparaître est que ces auteurs appartiennent à la même vague de style littéraire, ils font parti des auteurs Romantique. (Verlaine, Proust, Colette et Roud)[et vive l’histoire littéraire !]
- Chaques auteurs emmenent avec eux, les lecteurs grâce à leurs écritures pointilleuse [faudra qu’on m’explique…]
- Figure de stylle
- Colette nous inspire avec elle [Pfff !! et moi j’expire…]
- « L’échelonnement des haies » est écrit en prose [comment ai-je fait pour ne pas me suicider ?! c'est un poème de quatre quatrains d'heptasyllabes !]
- une poésie ne peut pas être raté, la poésie a une image améliorative [et pathétique aussi]
- Pour le texte C [extrait de Sodome et Gomorrhe de Proust], nous n’avons pas des rimes mais des consonances [définition ?] c’est-à-dire que dans certains vers le son à la fin du vers va rimer avec un autre vers. Ce sont des rimes irrégulières. Vers 8 « bleu » avec vers 11 « bleues », vers 10 « avait » avec vers 13 « avaient ». [et notre candidat continue de plus belle] Le texte B [extrait des Vrilles de la vigne de Colette] n’a pas de rimes [ben oui, en général dans les autobiographies !] vers 1 se termine en « cette », vers 2 en « êts » vers 3 en « des »
- Dans le texte de Verlaine, on y trouve des vers et des prose. [ça m’épate, ça m’épate !]
- La poésie n’est pas irréel, c’est juste l’embellisement de l’imagination
- L’auteur montre un paysage nue dévasté par la guerre, l. 3 et 4 « Elles [les charrues] ouvraient dans l’herbe rase des prairies de longues blessures roses d’heure en heure élargies » [ben oui, ce poème en prose a été écrit en 1945, donc faut bien y coller la guerre !]
- Le texte A [Verlaine donc] est le seul à être du 17ème siècle, les 3 autres sont de la même époque, du 18ème siècle [pour rappel Colette, Proust et Roud] [heureusement que les dates sont écrites sur le sujet, qu’est-ce que ce serait sinon !]
- Les trois idées essentielle de Charles Dantzig sont, la première que la poésie est égale à l’imagination, pour Dantzig poésie rime avec divination, la deuxième idée essentielle dans le texte de Dantzig est que le poésie est quelque chose de facile, si on l’entreprend on est sur de le réussir et enfin la troisième idée importante pour l’auteur est que la poésie, c’est beau, c’est un symbole pour la littérature, c’est une réussite. [confusion quand tu nous tiens !]
- Dans le texte A de Verlaine, la poésie est découpée en quatre proses de quatre lignes chaque [et je ne mets pas les 50% de copies qui écrivent paragraphe au lieu de strophe, ligne au lieu de vers…c’est à pleurer]
- Le but pour chaque écrivain ici est le même : nous convaincre et nous persuader que la nature est une bonne chose [merci Boissinot !]
- Mais également la description d’animaux sauvages : « les chevaux », « leurs crinières » [la poésie décrit les chevaux de labour !]
- Les quatres textes du corpus comportent déjà des différences et des points communs avec leurs typographies [en fait, on s’est planté d’épreuve, c’était la géographie !]
- Pour le texte A on peut voir que c’est un poème, car c’est un sonnet [c’est la nouvelle forme du sonnet : 4 quatrains d’heptasyllabes !], il y a aussi des rimes. Par contre pour les texte B, C et D, ce sont des descriptions ligne à ligne. [après lecture de mes 102 copies, plus de la moitié ne savent pas que la prose s’oppose au vers. Ce sont tous des Monsieur Jourdain en puissance après 6 ans de secondaire !]
- On voit que c’est un bout de texte car il y a des point entre tiret.

102 copies et ceci est une infime partie des âneries et inepties que j’ai pu lire… j’aurais pu en rajouter à l’envi ! Seules quelques copies ne sont pas concernées par ce type de stupidités récurrentes.

et je ne vous ai mis que quelques perles des questions... pas les sujets d'écriture !

et si jamais ils ont le bac (ben quoi faut bien réver non ) ils font quoi ensuite ?

Ben c'est pas gagné.
Mais les confusions entre formes littéraires, figures de style, bref tout ce qui concerne l'analyse de la forme, ne révèle-t-elle pas également l'échec des profs à faire comprendre ces notions? Et ce que la forme implique au niveau du sens?

Boissinot, si c'est bien Alain, je l'ai eu comme prof en fac de lettres à Cergy sur un module concernant l'enseignement du français et de la littérature à l'école, au collège et au lycée. Très intéressant, très clair, on pouvait vraiment élever le débat.

quelly a écrit:

et si jamais ils ont le bac (ben quoi faut bien réver non ) ils font quoi ensuite ?

bah, ils l'auront... l'écrit de bac de françis est coef 2, leur spécialité est coef 12 ou 15 !

cilia a écrit:

Ben c'est pas gagné.
Mais les confusions entre formes littéraires, figures de style, bref tout ce qui concerne l'analyse de la forme, ne révèle-t-elle pas également l'échec des profs à faire comprendre ces notions? Et ce que la forme implique au niveau du sens?

Boissinot, si c'est bien Alain, je l'ai eu comme prof en fac de lettres à Cergy sur un module concernant l'enseignement du français et de la littérature à l'école, au collège et au lycée. Très intéressant, très clair, on pouvait vraiment élever le débat.

il y a de nombreuses raisons : il y a de moins en moins d'heures de français pour les élèves. en 30 ans, ils ont perdu l'équivalent de 2 années complètes avant d'arriver au lycée ; c'est-à-dire qu'ils arrivent au lycée avec à peine le niveau d'un élève de 5ème des années 1970.
les programmes sont ridicules avec des "objets d'étude", il faut ranger la littérature dans des petites cases "genres et registres".
les STG ont perdu cette année avec la réforme 1h/semaine avec le même programme alors qu'il est déjà difficile de tout faire en 4h/semaine...
les élèves qui passent en techno ont rarement la moyenne en français en 2de. parfois, ils passent en 1ère avec 5/20 en français...
et surtout les élèves sont fainéants au possible : ils n'apprennent pas les cours, ne font pas le travail demandé (les internes ne prennent pas leurs affaires de cours le we !) ne lisent pas les livres au programme. Ils ne font aucun effort, d'une heure à l'autre ils ne se souviennent plus ce qu'ils ont fait ; n'ont aucun vocabulaire, ne maîtrisent pas les règles basiques de la grammaire et de la syntaxe, ne cherchent même pas à progresser. Ce profil correspond à 80% d'une classe...
quand j'ai donné ma liste de bac, certains de mes 1ères étaient persuadés qu'il y avait des textes que l'on avait pas vu en classe... ce qui était, évidemment, totalement faux.

Quant à Boissinot, ce monsieur est peut être un bon prof de fac mais comme bcp il veut faire passer ses études universitaires dans le secondaire. Pour lui, toute la littérature est argumentative - et ça c'est l'optique des programmes du lycée. Ce qui implique que les profs qui suivent aveuglément les instructions officielles font de toute oeuvre littéraire un objet de manipulation sur le lecteur. donc un sonnet de Ronsard devient une argumentation (l'Ode à Cassandre est maintenant vue comme cela dans les manuels )

c'est à cause de gens comme lui que l'on doit étudier la progression thématique et rhématique en 5ème alors que les gamins sont incapables de connaître les fonctions de l'adjectif.
C'est à cause de gens comme lui que les programmes du secondaires sont absurdes.
Boissinot s'occupe des programme de français, avec d'autres, depuis presque 15 ans... les ministres, les gouvernement peuvent changer, ce sont toujours les mêmes aux manettes...

Ben tiens Ysabel , tu tombes bien, donnes moi de sidées pour faire travailler un gamin qui ne veut pas, ou plutôt qui n'en éprouve pas le besoin ni l'envie ( 11 ans passage en 5ème obligé - je te passe les notes du 3ème trimestre par Mp si tu veux )

cilia a écrit:

Ben c'est pas gagné.
Mais les confusions entre formes littéraires, figures de style, bref tout ce qui concerne l'analyse de la forme, ne révèle-t-elle pas également l'échec des profs à faire comprendre ces notions? Et ce que la forme implique au niveau du sens?

Boissinot, si c'est bien Alain, je l'ai eu comme prof en fac de lettres à Cergy sur un module concernant l'enseignement du français et de la littérature à l'école, au collège et au lycée. Très intéressant, très clair, on pouvait vraiment élever le débat.

L'échec des profs, c'est facile à dire! "on ne fait pas des courses de grands prix ... avec des ânes"

C'est sûr que le raccroucissement des heures de cours n'est pas faire pour arranger les choses.
Je me souviens, quand je suis entrée au collège, de mon père qui me montrait religieusement ses Lagarde et Michard, avec leurs questions un peu "dépassées", mais dont les textes étaient largement au-dessus de ce que j'étudiais moi... sans compter le fonctionnement: 6ème-moyen âge, 5ème-renaissance, 4ème-XVII-ème, 3ème - XVIIIème et ainsi de suite.
Je le prenais pour un vieux croûton avec ses bouquins d'arriéré . N'empêche que les élèves de son époque (anées 50/60) sortaient autrement plus trapus que nous (années 90) de leurs études collège/lycée. Mais ils étaient moins nombreux à en sortir.

En fait, le problème actuel c'est surtout la culture "zapping": l'école est devenue un bien de consommation comme un autre. Et les élèves s'ennuient de + en + vite. Faut dire que les programmes sont pas forcément "bandants" pour des ados à fond dans le sms et les séries TV. Difficile de faire rivaliser les programmes de lettres archi-classiques avec l'offre multimédia qui séduit les têtes blondes. Pour faire dans le stéréotype, entre Proust et le forum, y a pas photo (ouh la vilaine).
Rousseau disait qu'il fallait que l'enfant s'ennuie dans son apprentissage, que l'ennnui aidait la maturation et finalement suscitait l'intérêt de l'enfant. Maintenant, on veut absolument le combattre: faut-il que les gamins s'ennuient ou pas? Je ne suis pas sûre qu'on puisse encore prôner l'ennui dans une société de l'immédiateté comme la nôtre. Du coup, on met tout en oeuvre pour éviter l'ennui: approches thématiques, peu de méthode, on privilégie le débat, on veut que les élèves soient eux-mêmes les bâtisseurs de leur projet d'apprentissage (y a qu'à voir la ligne "philosophique" du projet de réussite éducative et de tout ce qui découle des lois de 2002 plaçant "l'usager au coeur du dispositif): on veut responsabiliser les "usagers" (de l'école, des services publics, etc.) mais on ne les forme pas dès le départ à al civilité, à la citoyenneté. On leur demande de concevoir un projet alors qu'il ne sont pas outillé pour,un peu comme si on demandait à une personne de conduire un bus pour une destination sans qu'il ait ni permis ni carte routière.

Je vais pas refaire le monde, ni l'école, mais de telles copies de bac, et tes remarques, montrent bien qu'on marche sur la tête. On veut élever le niveau des élèves sans chercher ni avoir les moyens de leur inculquer correctement les bases. On fait de moins en moins redoubler, ce qui à mon avis est absurde: là encore, on ne veut pas faire vivre l'école comme une punition ni une sanction, mais il faut peut-être se poser al question des repères et de la notion d'autorité qui en découlent pour l'enfant.
Et avec l'entrée des entreprises de + en + dans le monde scolaire, on est en train de continuer à appauvrir le système: oui, c'est bien que les jeunes soient en contact avec le monde professionnel, mais faut faire gaffe aux dérives qui peuvent arriver: "commande" d'élèves pour remplir les bancs de l'entreprise hyperspécialisation de l'individu dans son travail.

Bref, plein de questions, qui restent en suspens...
Pendant ce temps, on cherche à faire comprendre le sens caché de textes classiques à des élèves qui ont déjà du mal à intégrer la signification immédiate de leurs tomes de Harry Potter...
Peut-être également que si on ne braquait pas les élèves en leur collant Ronsard ou Voltaire dès le début de l'année, mais des textes plus contemporains qui leur donneraient envie de faire des parallèles avec des classiques ça serait plus stimulant.

Isabel a écrit:

Ben tiens Ysabel , tu tombes bien, donnes moi de sidées pour faire travailler un gamin qui ne veut pas, ou plutôt qui n'en éprouve pas le besoin ni l'envie ( 11 ans passage en 5ème obligé - je te passe les notes du 3ème trimestre par Mp si tu veux )

pff... quand un gamin n'a pas envie, c'est pas évident. Hormis être sans cesse sur son dos et le harceler il n'y a pas grand chose d'autres à fairetant qu'il n'a pas pris conscience du pourquoi il faut bosser.

ensuite il faut savoir pourquoi il ne veut pas bosser, les raisons peuvent être multiples.

Citation :

C'est sûr que le raccroucissement des heures de cours n'est pas faire pour arranger les choses.
Je me souviens, quand je suis entrée au collège, de mon père qui me montrait religieusement ses Lagarde et Michard, avec leurs questions un peu "dépassées", mais dont les textes étaient largement au-dessus de ce que j'étudiais moi... sans compter le fonctionnement: 6ème-moyen âge, 5ème-renaissance, 4ème-XVII-ème, 3ème - XVIIIème et ainsi de suite.
Je le prenais pour un vieux croûton avec ses bouquins d'arriéré . N'empêche que les élèves de son époque (anées 50/60) sortaient autrement plus trapus que nous (années 90) de leurs études collège/lycée. Mais ils étaient moins nombreux à en sortir.

ah les Lagarde et Michard... bon un peu dépassés maintenant pour le choix des textes... littérature expurgée... mais bon, mieux que les manuels épouvantables que l'on a maintenant.

Citation :

En fait, le problème actuel c'est surtout la culture "zapping": l'école est devenue un bien de consommation comme un autre. Et les élèves s'ennuient de + en + vite. Faut dire que les programmes sont pas forcément "bandants" pour des ados à fond dans le sms et les séries TV. Difficile de faire rivaliser les programmes de lettres archi-classiques avec l'offre multimédia qui séduit les têtes blondes. Pour faire dans le stéréotype, entre Proust et le forum, y a pas photo (ouh la vilaine).
Rousseau disait qu'il fallait que l'enfant s'ennuie dans son apprentissage, que l'ennnui aidait la maturation et finalement suscitait l'intérêt de l'enfant. Maintenant, on veut absolument le combattre: faut-il que les gamins s'ennuient ou pas? Je ne suis pas sûre qu'on puisse encore prôner l'ennui dans une société de l'immédiateté comme la nôtre. Du coup, on met tout en oeuvre pour éviter l'ennui: approches thématiques, peu de méthode, on privilégie le débat, on veut que les élèves soient eux-mêmes les bâtisseurs de leur projet d'apprentissage (y a qu'à voir la ligne "philosophique" du projet de réussite éducative et de tout ce qui découle des lois de 2002 plaçant "l'usager au coeur du dispositif): on veut responsabiliser les "usagers" (de l'école, des services publics, etc.) mais on ne les forme pas dès le départ à al civilité, à la citoyenneté. On leur demande de concevoir un projet alors qu'il ne sont pas outillé pour,un peu comme si on demandait à une personne de conduire un bus pour une destination sans qu'il ait ni permis ni carte routière.

tu sais, les programme n'ont jamais été "bandants" comme tu dis... il y a 50 ans Rousseau était déjà "chiant" pourt les lycéens !
Par contre l'ennui est bien un facteur obligatoire car il oblige l'élève à utiliser ses quelques neurones... Je fais la chasse en cours à ceux qui font autre chose qu'écouter et prendre des notes. Et puis je pars d'un principe que l'école n'est pas un "lieu de vie" mais un lieu de travail.
l'élève au centre date de la loi d'orientation de 1989 quand Jospin était le ministre de l'EN... lui et plus tardivement le duo Allègre/royal ont fait plus de mal à l'EN que la droite. Au collège avec l'autre Ségo, il était interdit de mettre des rq négatives sur le bulletin, on ne pouvait plus mettre de zéro à un devoir non rendu... enfin, sur ça on est revenu. mais actuellement, toutes les sanctions prises une année (exclusion etc.) doivent disparaître du dossier scolaire à chaque changement d'établissement. Les pauv' chéris, faut pas les traumatiser...

Citation :

Je vais pas refaire le monde, ni l'école, mais de telles copies de bac, et tes remarques, montrent bien qu'on marche sur la tête. On veut élever le niveau des élèves sans chercher ni avoir les moyens de leur inculquer correctement les bases. On fait de moins en moins redoubler, ce qui à mon avis est absurde: là encore, on ne veut pas faire vivre l'école comme une punition ni une sanction, mais il faut peut-être se poser al question des repères et de la notion d'autorité qui en découlent pour l'enfant.

Daprès les théories des pédagogues des sciences de l'éducation, l'élève possède dèjà tous les savoirs et le professeur ne doit servir que pour le guider à les découvrir... C'est comme cela que pour l'apprentissage de la lecture on commence par les textes et que l'on termine par les syllabes. De même, pour les conjugaisons l'élève doit découvrir par lui même dans les textes quelle est la flexion de l'imparfait, du futur...
Bref, on demande à un cheval d'enchaîner un GP avant de lui montrer une barre seule.

Citation :

Et avec l'entrée des entreprises de + en + dans le monde scolaire, on est en train de continuer à appauvrir le système: oui, c'est bien que les jeunes soient en contact avec le monde professionnel, mais faut faire gaffe aux dérives qui peuvent arriver: "commande" d'élèves pour remplir les bancs de l'entreprise hyperspécialisation de l'individu dans son travail.

mais c'est déjà le cas, les LP sont dans les pôles industriels et cela va s'accentuer. On est censé s'occuper des savoir-faire du savoir-apprendre même et non des savoirs. On doit former des futurs travailleurs adaptables et qui seront capables de se former eux-mêmes grâce à l'informatique. La culture n'a plus aucun intérêt, d'ailleurs moins les gens sont cultivés plus on en fait façon... Et l'EN va disparaître peu à peu, c'est une question d'années. A moins que l'on se décide à faire marche arrière. mais bon, il suffit de lire les rapports de l'OCDE

Citation :

Bref, plein de questions, qui restent en suspens...
Pendant ce temps, on cherche à faire comprendre le sens caché de textes classiques à des élèves qui ont déjà du mal à intégrer la signification immédiate de leurs tomes de Harry Potter...
Peut-être également que si on ne braquait pas les élèves en leur collant Ronsard ou Voltaire dès le début de l'année, mais des textes plus contemporains qui leur donneraient envie de faire des parallèles avec des classiques ça serait plus stimulant.

Non, l'école est là pour donner une culture, pas pour faire plaisir aux gamins et puis tu serais surprise de voir combien les élèves peuvent apprécier ces auteurs quand on a bien débroussaillé le texte.
ce que tu dis est la pédagogie prônée par les pédagogols : ça part d'un mépris immense envers les gamins en supposant que de toute manière, il ne peuvent pas comprendre les grand auteurs, alors autant leur balancer du Nothomb ou du Marc Levy. Et d'ailleurs pour qu'ils comprennent des textes récents souvent pleins d'intertextualité, il faut connaître les références.

ysabel a écrit:

quelly a écrit:

et si jamais ils ont le bac (ben quoi faut bien réver non ) ils font quoi ensuite ?

bah, ils l'auront... l'écrit de bac de françis est coef 2, leur spécialité est coef 12 ou 15 !

Ahhhh ce cher Françis en section technique...
Tout un programme

Tout d'accord avec Ysabel ... et çà commence tôt ... mon fils est au CP, en Orthographe, les fautes des Dictées ne sont pas corrigées .... il faut encourager la "création orthographique de l'enfant " ....

mouai ... ben mon fils il recommence sa page quand il y a une faute ....

Quand à son instit, elle a découvert la "cration orthographiqure" de mes poumons .... maintenant ele lui indique au moins les fautes ... en vert, le rouge çà stresse trop

et c'est comme ça qu'on voit arriver ensuite les lettres de motivation pour un emploi truffées de fautes...............quand c'est pas en sms

nous, les fautes, non seulement elle étaient notées en rouge mais aussi soulingées avec un crayon bien gras comme ça on les voyaient mieux

et lors des dictées ça arrivait que certains élèves se retrouvent avec des notes.............négatives

Elevage du Luot a écrit:

ysabel a écrit:

quelly a écrit:

et si jamais ils ont le bac (ben quoi faut bien réver non ) ils font quoi ensuite ?

bah, ils l'auront... l'écrit de bac de françis est coef 2, leur spécialité est coef 12 ou 15 !

Ahhhh ce cher Françis en section technique...
Tout un programme

ah ! à force de lire des âneries !

philippe a écrit:

Tout d'accord avec Ysabel ... et çà commence tôt ... mon fils est au CP, en Orthographe, les fautes des Dictées ne sont pas corrigées .... il faut encourager la "création orthographique de l'enfant " ....

mouai ... ben mon fils il recommence sa page quand il y a une faute ....

Quand à son instit, elle a découvert la "cration orthographiqure" de mes poumons .... maintenant ele lui indique au moins les fautes ... en vert, le rouge çà stresse trop

ben oui, certains pédagogol conseillent même le mauve ou le rose, plus tendres !

quelly a écrit:

et c'est comme ça qu'on voit arriver ensuite les lettres de motivation pour un emploi truffées de fautes...............quand c'est pas en sms

nous, les fautes, non seulement elle étaient notées en rouge mais aussi soulingées avec un crayon bien gras comme ça on les voyaient mieux

et lors des dictées ça arrivait que certains élèves se retrouvent avec des notes.............négatives

chez moi, tjs le rouge... comme tous les collègues du lycée d'ailleurs... et puis je barre, entoure, souligne d'un trait rageur les grosses âneries... dans la marge je mets de OH ! AH ! Quel horreur ! etc. mais aussi des rq amusantes pour faire sourire aussi et me faire plaisir !

quelly a écrit:

nous, les fautes, non seulement elle étaient notées en rouge mais aussi soulingées avec un crayon bien gras comme ça on les voyaient mieux:

Comme ça par exemple ?

Moi, ce que j'aimais bien en primaire (surtout en dernière, c'est-à-dire, y a 2/3 ans) :

1. Une dictée,
2. Tu soulignes les mots que tu crois faux,
3. Tu vérifies au dictionnaire,
4. Tu corriges si c'est faux,
5. Quand t'es sûr(e), tu rends au prof (avec un délai, quand même...).

Du coup, je ne voudrais pas me vanter, mais j'ai toujours eu une très bonne orthographe.

Regarder ses fautes soi-même, c'est quand même super intéressant.

Person, j'aimais bien et j'avais toujours 9, 9.5 ou 10/10 ! Et toujours la première à rendre ma feuille !

Comme quoi, tous les jeunes sont pas nuls en orthographe...

rochellou a écrit:

quelly a écrit:

nous, les fautes, non seulement elles étaient notées en rouge mais aussi soulingées avec un crayon bien gras comme ça on les voyaient mieux:

Comme ça par exemple ?

c'était pour voir si vous suiviez et si vous aviez compris

Rooo.. faut pas confondre faute d'orthographe et faute de frappe. Depuis que j'utilise quasi toujours le PC et rarement la plume, j'avoue que je fais plein de fautes de frappe avec ma plume. Ca m'énerveeeee...

YOUPPIIII ! j'ai fini mes copies !

voici la plus belle de toute ... c'est la totalité d'un sujet d'invention, (oui la copie entière) vous m'en direz des nouvelles... (et le pire c'est que j'en ai eu une dizaine du genre, peut-être un peu moins obscures quand même )

Citation :

Depuis le jour où j’ai découvert la poésie, mon univers a totalement ébloui, mais aussi inouï ma vie. Quand je lis de la poésie, les fleurs recouvraient le ciel bleu en jardin fleuri comme une brebis dans une prairie, qui emechis la vie, contrairement aux vers que je n’aime pas, à cause de leur caractère qui me coupe l’air.
La poésie est un art réussi, que j’admire car cela me fait penser aux cries des ? (pas réussi à lire le mot), gràace à leur beauté, leur rareté et leur peaux lissé.
J’avais dix ans, lorsque j’ai aimé la poésie qui a élargie mon esprit comme un fruit insaisissable.
Le matin, quand je me lève, un temps d’estival parfume les fleurs d’oriental qui ouvre mon cœur, contrairement aux vers qui m’enterre.
Je n’aime pas les vers qui me monte aux nerfs, qui risque de tomber par terre et de se trouver en enfer. Mais la poésie éclaircie le pays de ma vie.

Un vrai pouet sur-réaliste incompris ......

Par curiosité, çà chiffre dans les combien un chef-d'oeuvre comme çà ??

en étant large.......................moi je mettrais 0.5

le sujet d'écriture a eu 00/14 ... car hormis le galimatias, aucune consigne n'est respectée. Ce n'est même pas del'écriture automatique là !
mais l'élève avait eu 1/6 aux questions...

c'était quoi la consigne du sujet?

Pas mal dans le surréalisme!