1969 - 2012

1969-2012
> > > > > EXCELLENT ET TELLEMENT VRAI !!!


> > > > > · le lait, le beurre et les oeuf
> > > > > 1969 :
> > > > > Tu vas chercher du lait chez le crémier, qui te dit bonjour, avec ton bidon en alu,
> > > > > et tu prends du beurre, fait avec du lait de vache, coupé à la motte.
> > > > > Puis tu demandes une douzaine d'oeufs qu'il sort d'un grand compotier en verre.
> > > > > Tu paies avec le sourire de la crémière, et tu sors sous un grand soleil.
> > > > > Le tout a demandé 10 minutes.
> > > > > 2012 :
> > > > > Tu prends le caddie de merde dont une roue est coincée et qui le fait aller dans tous les sens sauf celui que tu veux,
> > > > > tu passes par la porte qui devrait tourner mais qui est arrêtée par ce qu'un benêt l'a poussée,
> > > > > puis tu cherches le rayon crèmerie où tu te les gèles,
> > > > > Pour le beurre :
> > > > > Tu choisies parmi 12 marques le beurre
> > > > > qui devrait être fait à base, de lait de la communauté.
> > > > > Et tu cherches la date limite...
> > > > > Pour le lait :
> > > > > Tu dois choisir avec des vitamines, bio, allégé, très allégé, nourrissons, enfants, malades, ou mieux en promo
> > > > > avec la date dessus et la composition....
> > > > > Pour les oeufs :
> > > > > Tu cherches la date de la ponte, le nom de la société
> > > > > et surtout tu vérifies qu'aucun oeuf n'est fêlé ou cassé,
> > > > > et paff !!! tu te mets plein de jaune sur le pantalon !!!
> > > > > Tu fais la queue à la caisse, la grosse dame devant toi a pris un article en promo qui n'a pas de code barre...
> > > > > alors tu attends, et tu attends...,
> > > > > puis toujours avec ce foutu caddie de merde, tu sors pour chercher ton véhicule sous la pluie,
> > > > > tu ne le retrouves pas car tu as oublié le N° de l'allée....
> > > > > Enfin après avoir chargé la voiture, il faut reporter l'engin pourri et là, tu vas t'apercevoir qu'il est impossible
> > > > > de récupérer ta pièce de 1 euro...,
> > > > > tu reviens à ta voiture sous la pluie qui a redoublé...
> > > > > Cela fait plus d'une heure que tu es parti.


•Faire un voyage en avion.

1969 :
> > > > > Tu voyages dans un avion d'Air France,
> > > > > on te donne à manger et t'invite à boire ce que tu veux,
> > > > > le tout est servi par de belles hôtesses de l'air,
> > > > > et ton siège est tellement large qu'on peut s'asseoir à deux.
> > > > > 2012 :
> > > > > Tu entres dans l'avion en continuant d'attacher ton ceinturon
> > > > > qu'on t'a fait retirer à la douane, pour passer le contrôle.
> > > > > Tu t'assois sur ton siège, et si tu éternues un peu trop fort,
> > > > > tu mets un coup de coude à ton voisin,
> > > > > si tu as soif, le steward t'apporte la carte et les prix sont ahurissants.
> > > > >


•Michel doit aller dans la forêt après la classe.
> > > > > > Il montre son couteau à Jean avec lequel il pense se fabriquer un lance-pierre.
1969 :
> > > > > Le directeur voit son couteau et lui demande où il l'a acheté pour aller s'en acheter un pareil.
> > > > > 2012 :
> > > > > L'école ferme,
> > > > > on appelle la gendarmerie,
> > > > > on emmène Michel en préventive.
> > > > > TF1 présente le cas aux informations en direct depuis la porte de l'école.
> > > > >


• Discipline scolaire.

1969 :
> > > > > Tu fais une bêtise en classe, Le prof t'en colle deux.
> > > > > En arrivant chez toi, ton père t'en recolle deux autres.
> > > > > 2012 :
> > > > > Tu fais une bêtise, Le prof te demande pardon.
> > > > > Ton père t'achète une console de jeux et va casser la gueule au prof. !!!


•Dominique et Marc se disputent. Ils se flanquent quelques coups de poing après la classe.

1969 :
> > > > > Les autres les encouragent,
> > > > > Marc gagne.
> > > > > Ils se serrent la main
> > > > > et ils sont copains pour toute la vie.
> > > > > 2012 :
> > > > > L'école ferme.
> > > > > FR3 proclame la violence scolaire, relayé par TF1 au journal de 20 heures
> > > > > Le lendemain, Le Parisien et France Soir en font leur première page et écrivent 5 colonnes sur l'affaire.
> > > > >


• Jean tombe pendant une course à pied Il se blesse au genou et pleure.
> > > > > > Sa prof Jocelyne le rejoint, le prend dans ses bras pour le réconforter.

1969 :
> > > > > En deux minutes Jean va beaucoup mieux
> > > > > et continue la course.
> > > > > 2012 :
> > > > > Jocelyne est accusée de perversion sur mineur et se retrouve au chômage,
> > > > > elle écopera de 3 ans de prison avec sursis.
> > > > > Jean va de thérapie en thérapie pendant 5 ans.
> > > > > Ses parents demandent des dommages et intérêts à l'école pour négligence
> > > > > et à la prof pour traumatisme émotionnel.
> > > > > Ils gagnent les deux procès.
> > > > > La prof, au chômage est endettée, se suicide en se jetant d'en haut d'un immeuble.
> > > > > Plus tard, Jean succombera à une overdose au fond d'un squat!!!




> > > > > · Arrive le 25 octobre.
> > > > > 1969 :
> > > > > Il ne se passe rien.
> > > > > 2012 :
> > > > > C'est le jour du changement d'horaire : les gens souffrent d'insomnie et de dépression.
> > > > >

('suite le copier-coller ne tenait pas en entier ! )


> > > > > · La fin des vacances.
> > > > > 1969 :
> > > > > Après avoir passé 15 jours de vacances en famille, en Bretagne,
> > > > > dans la caravane tractée par une 403 Peugeot,
> > > > > les vacances se terminent.
> > > > > Le lendemain, tu repars au boulot, frais et dispos.
> > > > > 2012 :
> > > > > Après 2 semaines aux Seychelles,
> > > > > obtenues à peu de frais grâce aux « bons vacances » du Comité d'Entreprise,
> > > > > tu rentres fatigué et excédé par 4 heures d'attente à l'aéroport,
> > > > > suivies de 12 heures de vol.
> > > > > Au boulot, il te faut 1 semaine pour te remettre du décalage horaire !


> > > > >
> > > > >
> > > > > Comme dit l'autre :
> > > > > On vit une époque vraiment formidable !
> > > > >

tellement vrai

excellent

NÉS ENTRE LES ANNÉES: 1935 et 1965, NOUS sommes PLUS FORTS !!!!!!!

Premièrement, nous avons survécu à l'accouchement par des mères dont la plupart fumaient ou buvaient du vin pendant qu'elles étaient enceintes. Elles prenaient des aspirines, mangeaient de la vinaigrette, des desserts, et n'étaient pas testées pour le diabète ou le cholestérol. De fait, la plupart d'entre elles sont encore là, ou mortes à plus de 85 ans.
Après ce traumatisme.... on s'endormait n'importe où, on nous couchait sur le ventre dans des lits à paillasse, dans des chambres peintes au plomb. Faut dire qu'il ne nous venait pas à l'idée de bouffer les écailles des vieux murs ... Nous n'avions pas de serrures aux portes des chambres.
Lorsque l'on faisait de la bicyclette, on avait des casquettes, et pas des casques de protection.
Bébés et enfants, on nous emmenait dans de vieilles guimbardes sans clim, sans ceintures, ni siège pour bébés, ni air bag.
Être dans la benne arrière d'une camionnette par une belle journée ensoleillée était toujours quelque chose d'extraordinaire.
Nous buvions l'eau directement de la fontaine, et depuis l'eau courante, dans les maisons, les tuyaux étaient en plomb.
Nous mangions des gâteaux secs, du pain rassis, du vrai beurre, du saindoux, du lard. Nous buvions du chocolat avec du vrai sucre. Et nous n'étions pas obèses.

POURQUOI ?

Parce que nous étions toujours en train de bouger, de jouer dehors...
Nous sortions de la maison le matin pour jouer toute la journée au grand air, à condition d'être revenus quand les lampadaires s'allumaient. Nous prenions des heures à construire nos planches à roulettes avec lesquelles nous descendions les côtes, sans freins. Après avoir foncé dans les buissons une paire de fois, nous avions appris à gérer les problèmes.
Nous n'avions pas de Playstation, Nintendo, X-box, iPod. Il n'y avait pas de jeux vidéo, pas 150 canaux au câble, pas de films vidéo ou dvd, pas de son stéréo ou de cd, pas de portable, pas d'ordinateur et pas d'Internet.
NOUS AVIONS DES AMIS et nous sortions dehors pour les retrouver, pas des amis inconnus sur réseau social !
Nous tombions des arbres, en faisant le parachute, on se coupait, on se cassait des os, des dents et il n'y avait pas de poursuites judiciaires pour cela.
On nous offrait des fusils à plomb pour notre anniversaire, faisions des jeux avec des bâtons et des balles, des lance-pierres, des épées, des arcs et flèches, des fléchettes, nous jouions avec des radeaux de fortune sur les rivières, nous faisions des pistes de glissade sur les inondations des prairies gelées, nous allions à l'école en culottes courtes par tous les temps, nous sautions et plongions des souches d'arbres dans des rivières sans maître-nageur syndiqué, nous bricolions avec toutes sortes d'outils réputés dangereux des ateliers de nos parents, nous jouions avec des pétards à mèches, nous fumions des P4 à l'unité, nous sucions toute la journée des boites de coco (pas de coca) ; aux heures les plus chaudes, les lessiveuses étaient nos plus belles piscines, nous descendions à toutes allures les côtes en herbes des vergers sur des plaques de linoléum ou balatum en guise de luge. Les soirées exceptionnelles de grandes chutes de neige, nous avions la permission de jouer à la lueur des réverbères dans les rues enneigées, glissades et traineaux en bois fabriqués le jour même, avec des vieilles planchettes et des cerclages métalliques d'emballages pour patins, occupant notre temps et gelant nos mains violettes sans gants ; et même si on nous disait que tout pouvait arriver, nous sommes pour la plupart toujours là. Nous roulions sur nos vélos sans frein ou marchions jusqu'à la maison du copain de classe ou de quartier et frappions à sa porte ; on entrait simplement, et nous étions très bien accueillis.
L'idée que nos parents auraient un jour à nous faire sortir de prison était inconnue, ils étaient AVEC la loi. L'idée que nos parents puissent être contre l'avis de l'instituteur, du professeur, du policier, du gendarme, du Maire, du curé, qu'ils puissent en venir aux mains ou aux insultes était inimaginable. Au service militaire, et avant en colo ou au patronage, nous avons appris à vivre ensemble en nous respectant, même si les bagarres étaient saignantes, elles ne finissaient pas au couteau ou à la kalachnikov.
Ces générations ont produit quelques-uns des meilleurs preneurs de risques, têtes pensantes et inventeurs de tous les temps, chefs d'entreprises, souvent autodidactes au bon sens débordant.
Ces 50 années ont été une explosion d'innovations et nouvelles idées.
Nous avions la liberté et la peur de l'échec, le succès et les responsabilités qui vont avec, mais nous avons appris comment gérer tout cela.
Si vous êtes un de ceux-là, si vous vous reconnaissez ... FÉLICITATIONS !
Peut-être que vous voulez partager ceci avec d'autres qui ont eu la chance de grandir avant que les avocats ne viennent tout règlementer, avant que les " médias " ne prennent tant de plaisir à faire trembler les chaumières de leurs scoops dramatiques, sans certitudes...juste pour le fun et le fric.
Comme la vie était belle, limpide, parfois rude mais combien nous étions heureux !
Vous pouvez envoyer ce message à vos enfants, ils pourront réaliser la simplicité et la chance de leurs parents

Née dans ces années là, je me souviens qu'on se baignait parfois dans un marigot un peu boueux à Madagascar où on vivait avec mes frères et soeurs. Nos parents nous accompagnaient et discutaient assis sur la rive avec leur fusils sur leurs genoux.
Pourquoi des fusils ?
Parce qu'il y avait des crocodiles...

J'ai eu une enfance merveilleuse.

beaucoup d'émotions à cette lecture ! oui, la vie était simple !

J'ai passé un agréable moment Merci

Tout ça est tellement vrai !
J'ai bien rigolé.

pelo a écrit:

J'ai bien rigolé.

Si tu avais mon âge, ça ne te ferait pas rire...

Vrai qu'à côté d'une vie claire, simple et limpide, j'ai l'impression que la vie d'aujourd'hui est un tunnel super sombre ! plus de repères, le foutoir partout, l'argent super roi... ça fout les boules pour nos mômes et leurs enfants !

www.youtube.com/watch?v=FwRzIqWFbr4

Dopel :
On peut rajouter à ton texte, qui est tellement vrai, que nous n'avions pas forcément le confort du chauffage central, même dans les immeubles. Je me souviens (en immeuble justement) que mes parents chauffaient l'appartement avec un poële à charbon placé dans le couloir pour essayer de chauffer au mieux l'ensemble des pièces.
Après le bain (une fois par semaine, le dimanche soir en général pour être "propre" pour retourner à l'école le lundi, les autres jours on se lavait "sur" le lavabo) ma mère nous "emmitouflait" dans une serviette de bain qu'elle avait fait chauffer sur une ficelle tendue au-dessus du fameux poële...
L'hiver, il y avait du givre sur les vitres à l'intérieur de l'appartement........
Et puis sur les marchés, il n'y avait pas de vitrine réfrigérée. Même ceux qui vendaient des fromages, des lapins tués, des volailles tuées etc..... n'avaient rien de réfrigéré et on n'a jamais été malade pour autant...... Les "p'tites mémés et les p'tits pépés" venaient vendre leur marchandise telle qu'elle, directe du producteur au consommateur : ils vendaient 2 / 3 salades, une boite à sucre remplie de fraises, une poignée de champignons, quelques oeufs ou quelques légumes de leur jardin.....
Oui c'était une belle époque, pleine d'insouciance, et pleine d'espoir.
Quand je vois mon père qui a quitté l'école à 10 ans (né en 1927) pour être "placé" dans une ferme pour garder les biques, et bien sans être allé à l'école très longtemps, sans avoir appris de "métier", il a pu, parce que bosseur, terminer cadre dans une entreprise de notre région.
Aller espèrer une telle "carrière" de nos jours........

Je ne suis pas sûre qu'il faille regretter ce temps là, ou, du moins pas tout. A l'époque, il n'y avait pas de gauchers à l'école : tout le monde écrivait avec la main droite ... maintenant, je suis contente parce que je ne bégaie pas et je me sers de mes deux mains. Chez nous, le chauffage était au fioul et ça parfumait tout le logement qui était au 2e étage ... la chaudière, au rez-de-chaussée, ne pouvait pas envoyer l'eau chaude jusqu'en haut. Et, le samedi, on allait aux douches municipales !
Moins loin, jusqu'en 1975 (au moins, parce qu'après, je ne sais pas) les élèves moniteurs du Haras du Pin montaient en uniforme avec un béret sur la tête ... même sur les obstacles, même fixes, en extérieur ... et ça n'allait pas doucement et c'était pas toujours en terrain plat !

Bien d'accord avec toi Dopel, on ne peut pas tout regretter.... mais tout de même à cette époque, tout semblait possible, il me semble qu'on avait plus foi en l'avenir.
Je suis peut-être bien pessimiste, mais de nos jours à part bosser comme des malades sans arriver à boucler les fins de mois, que peut-on espèrer ? Je travaille dans la même boite depuis 15 ans (secrétaire) et je n'ai aucune perspective de promotion quelconque...... J'ai demandé à changer de poste (ce n'est pas une promotion, juste un changement de poste histoire de voir autre chose), et bien je ne suis même pas sure que ça se fasse...
Changer de boulot à mon âge ??? Uthopie, il y a 100 jolies et jeunes minettes qui postulent pour les mêmes postes que moi et qui seront recrutées en "priorité" par rapport à une vieille comme moi.
Pour les gauchers, j'ai 2 cas "d'époque" dans ma famille : ma mère (couturière) et mon beau-frère (boucher) qui se sont fait virer de leur travail parce qu'ils étaient gauchers et pourtant ils travaillaient aussi vite et aussi bien que les droitiers.....

FAWZIA a écrit:

Bien d'accord avec toi Dopel, on ne peut pas tout regretter.... mais tout de même à cette époque, tout semblait possible, il me semble qu'on avait plus foi en l'avenir.
Je suis peut-être bien pessimiste.....

et peut être que ton pessimisme te fait un peu enjoliver le passé ?

Je n'ai pas connu ces années là mais ma mère n'en ai pas ressortie plus forte que maintenant ...
- Dans les années 50, ma grand-mère a fait une grave dépression après la naissance de ses 4 enfants en 4 ans à 24 ans qui n'a pas pu être soignée... ça dernière fille a du passer ses 2 premières années loin de sa mère
- Dans les années 65, ma tante a été renversée par un camion alors qu'elle était en mobylette, 3 mois de coma. Mon grand-père a perdu le procès contre le chauffeur car elle n'avait pas de casque (pas encore obligatoire) alors que le chauffeur était ivre. Ma tante est restée handicapée et vit avec la pension de la sécu car elle n'a jamais pu touchée l'assurance... Leur famille ne s'est jamais remise de ce drame
- En 1970, ma mère est tombé enceinte par accident à 21 ans. Elle a été considérée comme la honte de ses parents et enfermée dans un couvent pour la forcer à abandonner le bébé à sa naissance. Sur le mur du cimetière, on pouvait lire "Hélène T. est une pute" parce qu'elle a refusé d'épouser un homme qu'elle n'aimait pas ...
Heureusement elle a rencontré une religieuse qui lui a permis de faire reconnaître son enfant avant la naissance car elle devait accoucher quelques jours avant sa majorité. Elle a été mis à la porte de chez elle avec son bébé, c'est son frère et sa soeur ainés qui l'ont aidée à s'installer à 300km de là et à trouver du travail. Mais elle n'a jamais pu terminer ses études.

Je suis étonnée qu'en tant que femme vous regrettiez le passé ?
Ma mère nous a élévée, ma soeur et moi, en nous apprenant l'importance de l'indépendance et est heureuse que nous vivions dans une société qui aujourd'hui reconnait le droit des femmes

Reconnait le droit des femmes... ouais pas encore gagné !

J'ai aussi été "mère célibataire" en 76 pas vraiment la honte de mes parents mais enfin c'était quand même pas top ! moi, je me suis toujours tapé de l'opinion des autres et je n'ai jamais senti aucune vindicte...
Tout dépend du caractère, de l'endroit (j='avais fait des études et j'avais un boulot), peut-être qu'en campagne il y avait davantage de pb (et il doit toujours y en avoir...)
MAIS ceux qui ont connu cette période (20 ans en 68) sauront de quels sentiments je parle ! l'impression que tout était possible (j'ai toujours bossé en interim pour être plus libre, toujours du boulot), je faisais des courses de voiture avec ma propre Saab équipée tout terrain, du cheval, jamais rien demandé aux parents ni à qui que ce soit pour m'aider... si tout n'était pas rose, la vie était plus simple et plus agréable c sûr !

Citation :

• Discipline scolaire.
1969 :
Tu fais une bêtise en classe, Le prof t'en colle deux.
En arrivant chez toi, ton père t'en recolle deux autres.
2012 :
Tu fais une bêtise, Le prof te demande pardon.
Ton père t'achète une console de jeux et va casser la gueule au prof. !!!

spike a écrit:

Reconnait le droit des femmes... ouais pas encore gagné !

J'ai aussi été "mère célibataire" en 76 pas vraiment la honte de mes parents mais enfin c'était quand même pas top ! moi, je me suis toujours tapé de l'opinion des autres et je n'ai jamais senti aucune vindicte...
Tout dépend du caractère, de l'endroit (j='avais fait des études et j'avais un boulot), peut-être qu'en campagne il y avait davantage de pb (et il doit toujours y en avoir...)
MAIS ceux qui ont connu cette période (20 ans en 68) sauront de quels sentiments je parle ! l'impression que tout était possible (j'ai toujours bossé en interim pour être plus libre, toujours du boulot), je faisais des courses de voiture avec ma propre Saab équipée tout terrain, du cheval, jamais rien demandé aux parents ni à qui que ce soit pour m'aider... si tout n'était pas rose, la vie était plus simple et plus agréable c sûr !

Bravo tu résumes bien la situation !!

Flo... j'ai l'impression que tu parles du moyen-âge ! mon frère est né en 1941 (à Paris) et moi en 1946, mes parents n'ont pas fait d'enfants à la chaîne ! la méthode ugino marchait pas mal... pour celles qui le voulait... en 1970 il y avait la pilule...des accidents de la route il y en a toujours, suffit de lire le journal....
je me suis trouvée sur le marché du travail, avec un diplome de sténo-dactylo bilingue, à Paris en 1965, et dans le journal il y avait des pages d'offre d'emploi, j'ai choisi celle qui me convenait le mieux ... et nous étions deux à nous présenter là !
et dans les années 60 on ne vivait pas dans des taudis.. on avait un appart avec salle de bain, frigo, chauffage central... mes parents travaillaient tous les deux ...

et j'ajoute que j'ai été enceinte et que je suis allée me faire avorter sans pb à l'étranger, qu'aucune femme ne se battait dans mon entourage pour obtenir plus de droit mais par ex pour les courses en tout terrain pour une femme, il suffisait de s'imposer et d'être devant pour être reconnue (comme dans tout le reste) ; les femmes étaient prises pour ce qu'elles faisaient et non pour ce qu'elles représentaient ! les hommes étaient chefs et alors ? j'étais secrétaire, j'étais indispensable pour eux ! je n'ai jamais aimé les suffragettes, je suis plutôt du côté de celles qui agissent (simone weil par ex)

Pourtant c'est la vie de ma mère qui est née en 1960 !
Oui elle vivait à la campagne, oui elle n'a reçue aucune éducation sexuelle et elle a été livrée à elle même à 16 ans à partir de l'accident de sa soeur. Mais elle a aussi réussi à s'en sortir et à élever seul mon frère jusqu'à ses 11 ans (quand
elle a rencontré mon père). C'est juste qu'elle n'a pas cette nostalgie.

Bien sur qu'il y a toujours eu des accidents de la route et il y en avait même beaucoup plus. Rien que pour ça je préfère vivre en 2012 ! C'était seulement pour illustrer qu'à l'époque la justice ne trouvait "pas grave" qu'un chauffeur de poids lourd ivre renverse une jeune fille de 16 ans...

Maintenant pour moi ça parait peut être le moyen âge ces années là mais on vie quand même dans le monde qu'on a construit ....

(Spike, si tu veux refaire des courses de voiture, ça existe toujours, les gens qui se croient invinsible il y en a toujours !)

ah mais faut savoir aussi tourner la page ! j'ai 64 ans... dans ces années, les enfants ne restaient pas chez les parents (mon frère et moi avons été fermement poussés dehors par nos parents parce qu'on les enquiquinait) ; je suis partie vivre en angleterre et en allemagne, puis au retour j'ai pris un appart et j'ai bossé !je suis bien consciente que certains n'avaient pas cette ouverture (toujours les études qui sont toujours à ce jour indispensables pour sortir de sa condition) mais, quelque soit l'époque, il faut aussi avoir envie de se battre et de ne pas laisser le sort s'acharner sur toi !!
je suis même partie de chez mes parents pendant qq jours en mai 68 (divergences d'opinions entre la vieille classe gaulliste et les jeunes idiots qui voulaient refaire le monde ) ah ! 20 ans nen 6 !
je ne vis pas dans le passé du tout mais je repense avec plaisir à cette époque (même si ma vie n'a pas été faite que de rigolades, je te rassure)