Personne dépressive

Merci pour vos réponses, les filles.

Sand a écrit:

En fait, plus tu t'opposes, plus tu "nourris" le PNM.
L'indifférence, l'ignorance. Rester dans le factuel. Ne rien laisser passer. Un PNM ne te lache que qd il a trouvé une autre proie. En théorie ...

Quand tu dis "ne rien laisser passer", tu veux dire ne rien lui laisser transparaître de nos émotions, ou bien ne rien lui laisser passer ? Pq dans le 2ème cas, je vois mal comment ça se combine avec l'ignorance ?

kty a écrit:

J'en ai malheureusement cotoyé un pendant 4 ans dans un boulot précédent, c'était le chef d'établissement et j'étais CPE donc en relation directe au quotidien et cependant assez indépendante car il n'était guère porté sur le travail ! La solution pour moi, après qq mois pendant lesquels j'ai bien morflé car ne comprenais pas la situation fut l'indifférence et le retrait dans certaines situations. J'ai été aidé par la psy qui venait pour des entretiens élèves, qui a identifié la pathologie et m'a aidé à mettre en place une stratégie. J'étais "sa" cible !
Chaque fois qu'il me faisait appeler par sa secrétaire style "le chef veut te voir tout de suite", je répondais que j'étais occupée et laissait passer près d'1/2h avant d'y aller, toute demande de sa part était traitée mais "à postériori". Jamais d'opposition frontale, j'aquiesçais et laissais filer tranquillement. Nous étions une équipe (A.S, psy, infirmière) à réagir ainsi ce qui m'a évité de sombrer !
Il a fini par me laisser tranquille le jour où il a eu une nouvelle cible, une adjointe qui n'a pu se dépêtrer de la situation, qui y a laissé sa thyroïde et a heureusement obtenu sa mutation l'année suivante.
Par contre, le gag (qui a bien confirmé qu'il avait déjà sévi comme PNM) c'est que la mère d'une amie l'avait eu comme chef d'établissement en France et qu'elle avait fini par demander sa mutation pour le fuir .....Il était connu par les services du rectorat qui avaient bien sûr appuyé son départ pour d'autres latitudes !!!!

Bon courage, et surtout fixe toi une stratégie

Moi, s'il veut me voir "tout de suite", j'ai intérêt à me ramener vite fait ou à avoir une excuse en béton..... (sauf s'il est de bonne humeur et que c'est pour un détail).


En fait en lisant vos réponses, je me demande s'il s'agit bien d'un PNM (malgré la réussite haut la main du test). En fait ce qui ressort de vos réponses, c'est qu'un PNM semble avoir une seule cible. Or là, beaucoup de monde trinque, même si c'est moi qui prends le plus.

Comme il est très "N", l'ignorance je trouve que ça le rend dingue, il supporte pas qu'on ose l'ignorer. Ce qui marche le mieux, j'ai l'impression que c'est le calme absolu allié à une grosse détermination. Mais le calme, parfois dur dur de le garder....

Pour résumer un peu le personnage : il ment, mais y compris souvent il se ment à lui même, se persuade de trucs faux et dont tout le monde sait que c'est faux.
Change d'idée, d'humeur, très souvent. Demande des choses impossibles aux gens (type charge de travail beaucoup trop importante) et gueule si ce n'est pas fait, culpabilise les gens, exige une disponibilité très grande, considère très clairement les employés comme des "merdes" (et le dit )etc.

Par contre il y a des moments agréables, voir très sympas, en fait c'est un fonctionnement par crises. Les "crises" (insultes, rabaisser les gens y compris et même surtout en public) se rapprochant de plus en plus, et les moments calmes se faisant de plus en plus rares, malheureusement.... Et des moments de lucidité ou il dit qu'il faut qu'il se fasse soigner, qu'il est un gros con, etc.
Il y a quelques années, il était colérique de temps en temps, mais pas du tout comme ça.

Je sais pas trop quoi faire, el boulot est vraiment génial à part ça, mais là ça devient dur....

indiz a écrit:

Merci pour vos réponses, les filles.

Sand a écrit:

En fait, plus tu t'opposes, plus tu "nourris" le PNM.
L'indifférence, l'ignorance. Rester dans le factuel. Ne rien laisser passer. Un PNM ne te lache que qd il a trouvé une autre proie. En théorie ...

Quand tu dis "ne rien laisser passer", tu veux dire ne rien lui laisser transparaître de nos émotions, ou bien ne rien lui laisser passer ? Pq dans le 2ème cas, je vois mal comment ça se combine avec l'ignorance ?

kty a écrit:

J'en ai malheureusement cotoyé un pendant 4 ans dans un boulot précédent, c'était le chef d'établissement et j'étais CPE donc en relation directe au quotidien et cependant assez indépendante car il n'était guère porté sur le travail ! La solution pour moi, après qq mois pendant lesquels j'ai bien morflé car ne comprenais pas la situation fut l'indifférence et le retrait dans certaines situations. J'ai été aidé par la psy qui venait pour des entretiens élèves, qui a identifié la pathologie et m'a aidé à mettre en place une stratégie. J'étais "sa" cible !
Chaque fois qu'il me faisait appeler par sa secrétaire style "le chef veut te voir tout de suite", je répondais que j'étais occupée et laissait passer près d'1/2h avant d'y aller, toute demande de sa part était traitée mais "à postériori". Jamais d'opposition frontale, j'aquiesçais et laissais filer tranquillement. Nous étions une équipe (A.S, psy, infirmière) à réagir ainsi ce qui m'a évité de sombrer !
Il a fini par me laisser tranquille le jour où il a eu une nouvelle cible, une adjointe qui n'a pu se dépêtrer de la situation, qui y a laissé sa thyroïde et a heureusement obtenu sa mutation l'année suivante.
Par contre, le gag (qui a bien confirmé qu'il avait déjà sévi comme PNM) c'est que la mère d'une amie l'avait eu comme chef d'établissement en France et qu'elle avait fini par demander sa mutation pour le fuir .....Il était connu par les services du rectorat qui avaient bien sûr appuyé son départ pour d'autres latitudes !!!!

Bon courage, et surtout fixe toi une stratégie

Moi, s'il veut me voir "tout de suite", j'ai intérêt à me ramener vite fait ou à avoir une excuse en béton..... (sauf s'il est de bonne humeur et que c'est pour un détail).


En fait en lisant vos réponses, je me demande s'il s'agit bien d'un PNM (malgré la réussite haut la main du test). En fait ce qui ressort de vos réponses, c'est qu'un PNM semble avoir une seule cible. Or là, beaucoup de monde trinque, même si c'est moi qui prends le plus.

Comme il est très "N", l'ignorance je trouve que ça le rend dingue, il supporte pas qu'on ose l'ignorer. Ce qui marche le mieux, j'ai l'impression que c'est le calme absolu allié à une grosse détermination. Mais le calme, parfois dur dur de le garder....

Pour résumer un peu le personnage : il ment, mais y compris souvent il se ment à lui même, se persuade de trucs faux et dont tout le monde sait que c'est faux.
Change d'idée, d'humeur, très souvent. Demande des choses impossibles aux gens (type charge de travail beaucoup trop importante) et gueule si ce n'est pas fait, culpabilise les gens, exige une disponibilité très grande, considère très clairement les employés comme des "merdes" (et le dit )etc.

Par contre il y a des moments agréables, voir très sympas, en fait c'est un fonctionnement par crises. Les "crises" (insultes, rabaisser les gens y compris et même surtout en public) se rapprochant de plus en plus, et les moments calmes se faisant de plus en plus rares, malheureusement.... Et des moments de lucidité ou il dit qu'il faut qu'il se fasse soigner, qu'il est un gros con, etc.
Il y a quelques années, il était colérique de temps en temps, mais pas du tout comme ça.

Je sais pas trop quoi faire, el boulot est vraiment génial à part ça, mais là ça devient dur....

de ce que tu décris là, oui, pour moi il est PNM, même s'il à qu'une seule cible normalement, il peut très bien faire de même avec une autre cible, enfin... c'est ce que je peux voir de mon ami !
changement d'humeur, d'idées, rabaisser, demander des choses pas possible (qui me rappel aux caprices des gamins) ne jamais se remettre en question, gros menteur ...