veto disparue recherche de chien de pistage

Psychiatre oui / psychologue non
Très touchant ton résumé grisou. Et aussi très marrant avec ta blondasse siliconée.
Ma 1 ère consult : 1 vieux con les cheveux du genre doc dans retour vers le futur avec une voix graaaaave et des lunettes bizarres. Un peu surprise à l abord jme suis dit : allez on verra bien .... c est un spécialiste. .. alors on commence, que vous arrive t il ?? Et paf le téléphone qui sonne , il répond. .. on reprend , je lui explique le déclencheur : mon boulot que j adore !!! Et paf re téléphone , il répond. ... on reprend : demande mon ressenti !!! Le gag !!!! Comment expliquer qu on a mal dedans au point t d étouffer, chialer pour un oui ou un non et par moments envie de tuer ou de se foutre en l air ??? Il a une ordonnance pour ca ??? Et paf le put.. de téléphone !!!! La j hallucine , je change de tête ( il se fout de ma gueule c est pas possible)je précise qu on était face à face avec son bureau entre nous et qu il ne me regardait pas car il tapait sur son clavier.....bref, il reprend et cette fois sa question cible mon enfance. . Bah boum je craque, il n à pas de kleenex ..... et en train de me moucher il me dit on va arrêter la ça fera 47€... j ai règle suis sortie en chialant devant les patients suivants... la honte !!! Pour une 1 ère fois c est hard! ! Mon médecin traitant M à demandé et vous imaginez et ma réponse ... je suis vite vulgaire quand je M emporte. .. il M à envoyé vers quelqu un d autre vraiment différent , et qui connaît son job !!!!

Désolée pour l orthographe, mon correcteur est automatique gritou

Isabel : on n'en vient pas a ressentir ce que tu ressens sans raison. Pourquoi ? (en mp si tu veux...)

je ne pense que c'est forcément une question de compétence mais  de technique d'entretien qui convient ou pas et aussi du fait que la relation patient/thérapeute colle ou pas, kristel

YAC a écrit:

Isabel : on n'en vient pas a ressentir ce que tu ressens sans raison. Pourquoi ? (en mp si tu veux...)

ben parfois, la raison n'est pas clairement identifiée par la personne qui souffre et c'est surtout ça que les gens ne comprennent pas!

kristel a écrit:

Psychiatre oui / psychologue non

Ok merci



Dis donc, un sketch ton premier...
Merci madame, la caisse est par là au-revoir...mais bien sûûûûûr...

perso j'en compte 4 car pas mal d'années entre deux (il y a 25-15-10 ans et aujourd'hui) des arrêts complets de médicaments et les raisons, je les connais.
le psychiatre d'hier, un interne moyen-bien quand même ( la dépression est diagnostiquée selon plusieurs critères et à priori je ne les ai pas tous, puisque je ressens encor le plaisir de faire la cuisine et de m’occuper de mes poneys   mais le plus important, cela de tirer ma révérence, ben ça n'a pas eu l'air de compter plus que ça ds le tableau ....   )
il a changé mon traitement, je pense qu'il sera plus adapté car agit également sur les douleurs, on se revoit dans 3 semaines .....

Jeannnnnne a écrit:

Pyschiatre c'est remboursé par la sécu.

à l’hôpital c'est même gratuit

Pour la blondasse re-faite ! A savoir qui à vraiment besoin de voir un psy  

C'est étrange car j'ai vue mon 1er psy dans l'adolescence un M. et le gros soucis c'est qu'il ne disais RIEN ! Je parlais et des fois pendant 10min. du VIDE bref ça ne ma pas plus du tout, En plus de ça il ressemblais vraiment à un medecin traitant.  

La deuxième j'ai eu affaire à une dame un peu farfelue, ça été la bonne ! très interessant et enrichissant.

Isabel a écrit:

il a changé mon traitement, je pense qu'il sera plus adapté car agit également sur les douleurs, on se revoit dans 3 semaines .....

La douleur physique continuelle, ça a de quoi rendre chèvre n'importe qui.
C'est intolérable.
Si en plus le moral va moyen bas, ben c'est la bonne recette pour aller mal.

Bon courage

Si le physique va mieux, ce devrait être un peu moins difficile...

Mais enfin !!!
C'est pas parce que la psy blonde ne convenait pas à UNE personne que vous pouvez la juger comme ça.
C'est discriminatoire,comme la couleur de peau,la face ou les homos..

Perso je sais avoir fait un burn out en février 2009 suite à un syndrome rotulien, déclenché en octobre 2008.
Normalement cette pathologie demande 6 mois de rééducation, et d'arrêt .... je faisais mes études de sage-femme, j'ai eu droit à 3 jours, une moyenne de 11 km de marche/jour, une préparation aux exams, le tout sous ixprim et anti-inflammatoires.
2 mois après, lorsque j'enchaînais des gardes en suite de couches, 7h/19h, le premier jour je boitais à 10h, le 2ème à 8, et le 3ème dés le réveil. Je m'exilais dans les toilettes pour souffler tellement j'avais mal, et m'abrutir d'anti-douleurs. J'ai lâché prise, et mes études en février 2009, j'en pouvais plus, la douleur m'avait épuisée, aussi bien physiquement que psychiquement.

Je crois que le pire c'est que personne ne comprenait que j'avais mal, pour eux c'était une faiblesse, et dans ma famille, et dans l'école où j'étais, ce n'est pas pardonnable.


J'ai fini la rééducation fin 2008, en 2009 j'ai fait des stages pour passer mon équivalence pour faire auxiliaire puer (qui se sont mal passés, et j'ai choppé la coqueluche au passage)

J'ai coupé les ponts avec ma famille pendant 1 an, mais c'était nécessaire, ma famille étant ce qu'elle est, je n'avais aucun soutien, mais plutôt des reproches. Je suis allée voir un psychologue aussi, bon feeling, qui m'a donnée des clés pour aller plus loin que ma propre situation, et voir à quoi était due la réaction de ma famille, ce qui m'a permis de leur pardonner.

Je suis revenue en août 2010, trouvé un travail à 80 km de maman (décidément ça reste impossible de cohabiter ) en cdd reconduit en cdi, et j'ai continué la reconstruction.

Je suis parfaitement consciente de mes limites, de ma résistance, mais je ne soupçonnais pas à quel point la douleur peut être dévastatrice pour le mental d'une personne.

Merci ces témoignages divers expliquent bien la détresse et la désespérance des personnes qui souffrent et oui, parfois , ça finit par un suicide.
Les personnes qui témoignent ici ont eu du courage et des ressources , certaines font certainement preuve de résilience, plus que d'autres sans doute , mais PERSONNE n'a le droit de condamner les personnes qui se suicident, qu'elles qu'en soient les raisons, bonnes ou mauvaises aux yeux des autres !

Bonne continuation fedaia

J'ai lu tous vos temoignages, mais a t on retrouvé la veto ?

Isabel a écrit:

Jeannnnnne a écrit:

Pyschiatre c'est remboursé par la sécu.

à l’hôpital c'est même gratuit

Il y a aussi les CMP, avec des consultations de psychiatres et de psychologues (comme à l'hôpital), mais c'est souvent blindé.
C'est vrai que ça a un coût. Si on n'a pas du mutuelle qui prend une partie en charge, ça fait mal. Et les tarifs varient beaucoup d'un praticien à l'autre.

chimère : je pense que lisou nous l'aurais dit. J'espère qu'il sera retrouvé. Ca m'a fait pensé à ce que racontais cath. il y a qq temps; un vieux monsieur qui n'avait plus toute sa tête qui était parti. Les gendarmes n'ont pas cherché plus que ça si je me souviens bien, et le monsieur a été retrouvé décédé plusieurs mois après dans des bois. C'est étonnant que les forces de l'ordre ne s'impliquent pas immédiatement dans ces cas-là. Enfin j'imagine qu'ils ont leurs raisons.

comment ça se pas quand on connait une personne qui a besoin d'un psychiatre ? il faut une ordonnance medecin ?
la personne sait qu'elle doit consulter mais je pense pas qu'elle ira d'elle-même.

tazhia a écrit:

comment ça se pas quand on connait une personne qui a besoin d'un psychiatre ? il faut une ordonnance medecin ?
la personne sait qu'elle doit consulter mais je pense pas qu'elle ira d'elle-même.

tu peux l' aider à prendre un RV et l' y accompagner la première fois.
Il ne faut pas d'ordonnance,mais de la patience,les délais sont parfois longs..

ok, merci maud !

Maud, merci pour le mot "courage" ça réchauffe le coeur, pour la blonde ce n était pas méchant, toute relation qu elle soit de médecin a patient ou d humain à humaines ne colle pas toujours parfaitement et étant très fragile dans les moments de mal être, on a tendance à tout prendre mal. Personnellement c était bien rigolo la façon dont l histoire à été contée mais c est bien dommage que ça ait échoué. J ai bien ri quand même à la lecture....

maud(belgique) a écrit:

mais PERSONNE n'a le droit de condamner les personnes qui se suicident, qu'elles qu'en soient les raisons, bonnes ou mauvaises aux yeux des autres !

Pas d'accord. Le droit absolu, la liberté absolue? Il y a pourtant d'autres règles qu'il faut respecter, d'autres actes condamnables, donc pourquoi un suicide pour des mauvaises raisons ne pourrait pas être jugée et condamnée? Uniquement parce qu'il s'agit de sa propre vie? Mais l'acte touche bien des vies autour.

Et qu'entends-tu d'ailleurs par des mauvaises raisons? Est-ce normal et pardonnable pour toi de mettre la pression sur un autre d'une façon "tu fais ça et je me tue, comme ça tu auras ma mort sur ta conscience pour toujours". Ou de dire par rapport aux enfants "je les ai pas mais tu les auras non plus, car quand ils sauront que c'est à cause de toi qui je suis mort il te détesteront".

kristel a écrit:

Maud, merci pour le mot "courage" ça réchauffe le coeur, pour la blonde ce n était pas méchant,  toute relation qu elle soit de médecin a patient ou d humain à humaines  ne colle pas toujours parfaitement et étant très fragile dans les moments de mal être,  on a tendance à tout prendre mal. Personnellement c était bien rigolo la façon dont l histoire à été contée mais c est bien dommage que ça ait échoué.  J ai bien ri quand même à la lecture....

+1 Absolument

En tous les cas, c'est très enrichissant de vous lire ! Le Psy a été une aide bénéfique dans ma jeunesse. Les chevaux mon sauvé la vie ! La Psy que j'avais vue ma vraiment remis les choses à sa place. Des cauchemard que je faisait, des rêves. Elle à fait cogité mon subconscient comme il le fallait pour prendre réellement conscience de se que je suis ! Pourquoi si ? pourquoi ça ? Il y a eu des réel échanges qui ont sont toujours bénéfique même encore aujourd'hui !

Cela dit le VETO RETROUVE ?

melisza a écrit:

maud(belgique) a écrit:

mais PERSONNE n'a le droit de condamner les personnes qui se suicident, qu'elles qu'en soient les raisons, bonnes ou mauvaises aux yeux des autres !

Pas d'accord. Le droit absolu, la liberté absolue? Il y a pourtant d'autres règles qu'il faut respecter, d'autres actes condamnables, donc pourquoi un suicide pour des mauvaises raisons ne pourrait pas être jugée et condamnée? Uniquement parce qu'il s'agit de sa propre vie? Mais l'acte touche bien des vies autour.

certes mais qui sommes nous pour décider si les raisons de quelqu'un pour passer à l'acte sont bonnes ou mauvaises ?

Tenter de se suicider (après on réussi ou pas) c'est quand même un acte tout sauf anodin et juger les motivations de quelqu'un qui n'aurait plus vu que ça comme échappatoire, personnellement je n'en suis pas capable car quoi qu'on en dise on ne sait jamais tout sur quelqu'un aussi proche de lui soit on !

Et même si certains suicidaires utilisent le chantage comme appel au secours, je ne pense pas qu'on puisse dire que quelqu'un se suicide juste pour faire chier le monde, c'est avant tout pour moi un signe de souffrance extrême et chacun sa façon de l'extérioriser ... certains plaquent tout et partent au bout du monde, d'autres choisissent la mort, d'autres continuent à encaisser bon an mal an...

melisza a écrit:

maud(belgique) a écrit:

mais PERSONNE n'a le droit de condamner les personnes qui se suicident, qu'elles qu'en soient les raisons, bonnes ou mauvaises aux yeux des autres !

Pas d'accord. Le droit absolu, la liberté absolue? Il y a pourtant d'autres règles qu'il faut respecter, d'autres actes condamnables, donc pourquoi un suicide pour des mauvaises raisons ne pourrait pas être jugée et condamnée? Uniquement parce qu'il s'agit de sa propre vie? Mais l'acte touche bien des vies autour.

Et qu'entends-tu d'ailleurs par des mauvaises raisons? Est-ce normal et pardonnable pour toi de mettre la pression sur un autre d'une façon "tu fais ça et je me tue, comme ça tu auras ma mort sur ta conscience pour toujours". Ou de dire par rapport aux enfants "je les ai pas mais tu les auras non plus, car quand ils sauront que c'est à cause de toi qui je suis mort il te détesteront".

je persiste...après,les chantages dans les couples,ça existe et ça peut se résoudre...mais il est possible que ça cache autre chose... Je peut comprendre ta rancoeur,mais visiblement tu n'as pas encore pu prendre du recul - je peux aussi comprendre - mais toutes les personnes mal ne le sont pas à cause du même problème que toi !!! Tu peux comprendre ça? En tout cas,tu es bien agressive.... ... As- tu toi aussi besoin d' aide pour,surmonter ce drame ?

Je ne pense pas que tu puisses généraliser ce que tu as vécu et condamner toutes les personnes qui souffrent,pensent au suicide et certaines passent à l' acte.
D' autres dépassent les idées suicidaires.
D' autre survivent et ont leur mal être comme,"compagnon" le restant de leur vie....

Après,pense ce que tu veux...mais moi aussi et jamais je ne serai aussi dure que toi envers des personnes qui ont mis fin à leur vie..

Néo a écrit:

melisza a écrit:

maud(belgique) a écrit:

mais PERSONNE n'a le droit de condamner les personnes qui se suicident, qu'elles qu'en soient les raisons, bonnes ou mauvaises aux yeux des autres !

Pas d'accord. Le droit absolu, la liberté absolue? Il y a pourtant d'autres règles qu'il faut respecter, d'autres actes condamnables, donc pourquoi un suicide pour des mauvaises raisons ne pourrait pas être jugée et condamnée? Uniquement parce qu'il s'agit de sa propre vie? Mais l'acte touche bien des vies autour.

certes mais qui sommes nous pour décider si les raisons de quelqu'un pour passer à l'acte sont bonnes ou mauvaises ?

Tenter de se suicider (après on réussi ou pas) c'est quand même un acte tout sauf anodin et juger les motivations de quelqu'un qui n'aurait plus vu que ça comme échappatoire, personnellement je n'en suis pas capable car quoi qu'on en dise on ne sait jamais tout sur quelqu'un aussi proche de lui soit on !

Et même si certains suicidaires utilisent le chantage comme appel au secours, je ne pense pas qu'on puisse dire que quelqu'un se suicide juste pour faire chier le monde, c'est avant tout pour moi un signe de souffrance extrême et chacun sa façon de l'extérioriser ... certains plaquent tout et partent au bout du monde, d'autres choisissent la mort, d'autres continuent à encaisser bon an mal an...

+1

Pareil pour tout alors, ou suicide c'est vraiment la seule acte pure au-delà de tout jugement? Pour comparer, quelqu'un qui fait un attentat, comment juger si ces raisons sont bonnes ou mauvaises? Quelqu'un qui abuse d'un enfant, il a ses raisons aussi certainement.

C'est bizarre de lire que le suicide soit aussi largement accepté finalement.