Traitement du Covid-19 : interdit de savoir. Posté le 10 octobre 2020 par Gérard Maudrux
EPIPHARE (https://www.epi-phare.fr ) constitué fin 2018 par l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament (ANSM) et la Caisse Nationale d’Assurance Maladie (CNAM) est une structure d’expertise publique en pharmaco-épidémiologie des produits de santé et sécurité sanitaire, qui réalise des études de pharmaco-épidémiologie pour éclairer les pouvoirs publics dans la prise de décisions.
Il avait publié en avril une étude très intéressante concernant les médicaments utilisés pour le Covid que j’avais rapportée dans « le bal des hypocrites » (https://blog.gerardmaudrux.lequotidiendumedecin.fr/2020/05/06/traitement-du-covid-le-bal-des-hypocrites/ ) et dans « confiner ou traiter (2) » (https://blog.gerardmaudrux.lequotidiendumedecin.fr/2020/06/24/confinement-ou-traitement-2/). Nous attendions la suite avec impatience, vous ne l’aurez pas, car vous n’avez pas le droit de savoir ce qui est utilisé en France pour traiter le Covid, les médecins non plus n’ont pas à savoir ce que leurs confrères donnent, avec ou sans succès. Nous ne devons pas savoir non plus pourquoi les 15 à 20 000 contaminés par jour, vont si peu à l’hôpital comparé à mars en raison d’un traitement ou non.
EPIHARE vient de publier sa quatrième étude, sur « L’usage des médicaments de ville en France durant l’épidémie de Covid-19 jusqu’au 13 septembre 2020 ». Téléchargeable ici. (https://www.epi-phare.fr/rapports-detudes-et-publications/covid-19-usage-des-medicaments-de-ville-en-france-rapport4/) 383 pages pour rien en ce qui concerne le traitement du Covid ! Des centaines de pages insipides, inutiles, comme ces 76 pages consacrées aux variations régionales de prescription de tous les médicaments. Le traitement du Covid a été volontairement occulté.
J’en veux pour preuve le chapitre consacré aux traitements du Covid, L’Agence du médicament et la CNAM ne connaissant que 2 médicaments concernés : le Paracétamol et l’Ibuprofène.
Pire, au chapitre antibiotiques, l’Azithromycine a été soigneusement sortie des statistiques de prescriptions :
C’est le seul médicament expressément exclu dans ces 386 pages qui concernent tous les médicaments. Il n’y a aucune explication, pas un seul mot, concernant cette exclusion. On aurait pu penser que c’était pour faire l’objet d’un traitement à part car intéressant, et bien non, rien, absolument rien. Or ces chiffres sont connus, car le médicament a été étudié isolément, comme en avril, mais ces informations, ce n’est ni pour le peuple, ni pour les soignants. C’est une vraie manipulation de l’information, manifestement sur ordre politique. Rappelons que les directeurs de l’ANSM et de la CNAM sont tous deux énarques, le second venant du cabinet du premier Ministre lors du dernier remaniement (Thomas Fatome…).
L’essentiel à retenir de cette étude et selon les auteurs « l’effondrement des prescriptions de Paracétamol et des antibiotiques » cet été après déconfinement. Pour les antibiotiques, c’est hors Azithromycine, donc on ne sait pas vraiment, de plus cela remonte avec la seconde vague :
Pour les autres médicaments, baisse de l’ensemble des prescriptions, les malades ne se soignant plus, avec une seule catégorie en augmentation par rapport aux années précédentes : les anxiolytiques et hypnotiques.
On a interdit aux médecins de communiquer sur les résultats de leurs prescriptions, on interdit aux organismes publics de communiquer sur ce qui se prescrit en bien ou en mal. Refuser délibérément, volontairement d’informer sur les traitements du Covid, va contre l’intérêt de santé publique et peut nuire à la santé des Français. Quand il s’agit d’une maladie mortelle, est-ce une attitude qui peut être considérée comme criminelle ? Pour mémoire, l’ANSM fait suite à l’Agence de Sécurité Sanitaire, créé suite à l’affaire du sang contaminé, pour corriger le défaut de communication. C’était pourtant peu de chose que de dire combien de boîtes d’Azithromycine étaient prescrites, est-ce que ce chiffre ne plaît pas à nos dirigeants pour qu’ils le cachent ? Comme pour les résultats de Discovery connus depuis des mois ? Cela ouvre la porte à toutes les rumeurs, à tous les doutes. Les Français méritent mieux que cela.
2 Commentaires
1) 10 octobre 2020 RPF
Citation :
Merci pour vos informations, il est toujours bon de s’instruire, même si on découvre des vérités déplaisantes. Il semble donc qu’il n’y a pas seulement de la bêtise /incompétence dans ce sabordage en règle de l’économie, il y a peut-être de la malveillance.
Une illustration de l’incompétence, ou de la malveillance: https://twitter.com/Quoi2news/status/1276263020386279425
Dans votre article: les médecins n’ont plus n’ont pas à savoir ce que leurs confrères donnent … autre orthographe possible ? les médecins, non plus, n’ont pas à savoir ce que leurs confrères donnent …
2) 10 octobre 2020 FRANCK BOIZARD
Citation :
Il faut regarder la réalité : le but de nos autorités, de toutes nos autorités, est autre chose que soigner au mieux les Français.
Je vous laisse réfléchir à ce que peut être cette autre chose. Chacun son idée.
mazel galop 7
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Sujet: Re: Petit scandale deviendra-t-il grand ? Sam 17 Oct 2020 - 3:45
Covid: le laboratoire Gilead soupçonné d'avoir pré-vendu pour un milliard d'euros un médicament qu'il savait inefficace
16 OCTOBRE 2020 PAR ROZENN LE SAINT
Le bouclier anti-virus de Gilead, le Remdesivir, était le traitement qui suscitait le plus d’espoirs pour bloquer le Covid-19. Ils ont été douchés le 15 octobre par une étude de l’OMS. Une semaine plus tôt, le laboratoire américain avait signé in extremis un contrat de précommandes d’au moins 500 000 traitements avec la Commission européenne pour un montant pouvant atteindre 1 milliard d’euros, alors qu’il avait connaissance de ces résultats défavorables.
Pour ceux qui lisent l’anglais (sinon traduction « Gogole est mon ami » ) https://www.nytimes.com/2020/10/15/health/coronavirus-remdesivir-who.html
LeVieux galop 5
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Sujet: Re: Petit scandale deviendra-t-il grand ? Mer 21 Oct 2020 - 16:30
nouveau: un antiviral testé à Lille https://clinicaltrials.gov/ct2/show/NCT04360356 et le mécaisme d' action https://www.jci.org/articles/view/124979
Et puis il y a.... l' ivermectine (Eqvalan..... ivomec... etc....) https://clinicaltrials.gov/ct2/show/NCT04360356 essai clinique... en Egypte... Mais https://www.covid19treatmentguidelines.nih.gov/antiviral-therapy/ivermectin/ il y a des problèmes de posologie (dose par jour, et durée d' administration....) p't'être pas efficace finalement....
mazel galop 7
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Sujet: Re: Petit scandale deviendra-t-il grand ? Dim 1 Nov 2020 - 16:46
Après les décisions exposées et justifiées par le chef de l’état, un autre point de vue :
Citation :
Plusieurs scientifiques et professionnels de la médecine alertent sur les dangers d’un nouveau confinement. Près de 300 universitaires, scientifiques, professionnels de la santé, du droit, de l’éducation et du social, ainsi que des artistes, se déclarent « atterrés » par des discours officiels qui dramatisent indûment la réalité afin de justifier des mesures de confinement.
C’est un secret de polichinelle : le reconfinement était envisagé depuis l’été dernier. La stratégie de communication du ministère de la Santé s’est déployée autour de cette perspective depuis plus de deux mois, de façon à le faire accepter par la majorité de la population le jour J. Les médias mainstream lui ont fourni une aide décisive. Ils sont le relais et l’instrument privilégiés de cette communication. Et, force est hélas de constater qu’ils jouent très bien le rôle qui leur a été assigné. S’appuyant mécaniquement sur les chiffres, cette communication consiste à ne s’intéresser qu’aux indicateurs les plus alarmants, en les changeant au fil du temps si celui qu’on utilisait ne permet plus d’envoyer le message espéré. Et si un indicateur a une évolution en dents de scie, la communication se fait uniquement les jours où les chiffres augmentent. Il n’y a qu’un seul message possible.
Avant-hier, 27 octobre, la manipulation a encore opéré. La totalité des médias a titré sur les prétendus 523 morts : « Du jamais vu depuis le confinement ». Or ce chiffre était faux. Selon Santé Publique France, il y a eu 292 morts à l’hôpital le 27 octobre, contre 257 la veille (le 26) et 244 (en baisse donc) le 28. Mais l’on ajoute les morts en EHPAD qu’une fois tous les quatre jours en les cumulant. Prétendre compter les morts quotidien ce jour-là revient donc à gonfler artificiellement les chiffres. Et c’est étonnamment ce qui s’est passé la veille de l’allocution annoncée du président de la République, qui a repris à son compte ce chiffre faux. Est-ce un détail ? Non, ce n’est hélas qu’un exemple parmi beaucoup d’autres.
Une deuxième vague prétendue « plus terrible encore que la première »
C’est le président du « Conseil scientifique » (M. Delfraissy) qui le disait il y a quelques jours : arriverait une deuxième vague « plus forte encore que la première » et nous serions déjà dans « une situation critique ». Ce genre de prédiction catastrophique constitue une manipulation d’un Conseil qui n’est pas scientifique mais politique. Rien ne permet non plus d’affirmer que, sauf confinement, « d’ici quelques mois, c’est au moins 400.000 morts supplémentaires à déplorer », comme l’a pourtant prétendu hier soir le président de la République. Enfin, il est également faux de dire que nous ferions comme tous nos voisins européens. A ce jour, seuls l’Irlande et le Pays de Galles ont reconfiné la totalité de leur population. Il serait urgent de revenir à la raison. Selon les chiffres de Santé Publique France, sur les près de 15 millions de tests effectués à ce jour, 93% sont négatifs. Et parmi les 7% restant de la population testée positive, plus de 85% ont moins de 60 ans ; il s’agit donc essentiellement de personnes qui ne risquent pas de faire une forme grave de la maladie. Au final, moins de 1% de la population est donc « à risque » et c’est uniquement elle qu’il faut protéger. Autre façon de le dire : au cours de la période récente (entre le 1er septembre et le 20 octobre, jour où nous avons fait ce calcul), 7.621.098 personnes ont été testées. Sur cette même période, 38.100 individus ont été hospitalisés (0,5%) et 6.593 ont été admis en réanimation (0,09%) avec un test positif au Covid. En d’autres termes, depuis le 1er septembre, sur cet énorme échantillon de la population de 7,6 millions, la probabilité moyenne pour un individu lambda (sans distinction d’âge ou de comorbidité) de ne pas être hospitalisé est de 99,5% et celle de ne pas être admis en réanimation est de 99,91%. Justifier le reconfinement de 67 millions de Français sur cette base s’appelle un délire.
On dit alors : « Oui, mais l’hôpital est submergé par le Covid ». Manipulation encore, pour trois raisons. D’abord, les tests ayant été généralisés depuis juillet, toute personne entrant à l’hôpital porteuse d’une trace du Covid est comptée comme un « hospitalisé Covid » même si elle vient en réalité pour son cancer ou son hypertension. Et c’est la même chose si elle entre en réanimation ou si elle décède. Ensuite, si les chiffres de l’hospitalisation et de la réanimation augmentent bel et bien, cela n’a rien d’exceptionnel : c’est au contraire ce qui se produit chaque année à la même époque (automne-hiver) mais que l’on fait semblant d’avoir oublié. Un Alzheimer généralisé s’est-il emparé de nos politiques et des journalistes ? Faut-il rappeler qu’en janvier 2020, à la veille de la crise du Covid, 1000 médecins dont 600 chefs de service des hôpitaux avaient menacé de démissionner pour dénoncer « un hôpital public qui se meurt » ? Enfin, il y avait hier, le 28 octobre, 3045 personnes en réanimation. Comment parler de saturation lorsque l’on se souvient que, fin août, le ministre de la Santé annonçait 12.000 lits disponibles si besoin (quatre fois plus donc). Où donc sont ces lits ?
La vérité est que les gouvernements ne veulent pas investir dans l’hôpital public où l’on maltraite les professionnels et où l’on a perdu près de 70.000 lits en 15 ans lors même que la médecine de ville est saturée et que les services d’urgence voient leur fréquentation augmenter d’année en année. Oui, l’hôpital est en tension mais ce n’est pas fondamentalement à cause du Covid ! C’est essentiellement à cause de la maltraitance politique dont ce service public est l’objet de manière générale depuis plus de 20 ans, et tout particulièrement depuis que les politiques y ont introduit comme partout une politique du chiffre et de la rentabilité inspirée du management des grandes entreprises.
In extenso sur : https://www.reinfocovid.fr/tribune-le-confinement-constitue-un-remede-pire-que-le-mal-pour-la-societe-francaise/
flika aime ce message
mazel galop 7
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Sujet: Re: Petit scandale deviendra-t-il grand ? Mer 4 Nov 2020 - 4:13
Un article émanant du journal du CNRS, tout ce qu’il y a de plus sérieux en tant que référence scientifique en France*
Avec le lancement de CNRSlejournal.fr, et conformément à sa mission de diffusion des connaissances, le CNRS sort de sa réserve pour investir l’univers des médias numériques. L’objectif est clairement affiché : partager largement avec les amateurs de science, les professeurs et leurs élèves, les étudiants et tous les citoyens curieux, des contenus que nous destinions jusque-là à la communauté des agents du CNRS, chercheurs, ingénieurs et techniciens, ceux des labos comme ceux des bureaux. Avec ce nouveau site, le CNRS opère une petite révolution pour toucher le plus grand nombre : tous nos contenus, articles, dossiers, billets, vidéos, diaporamas et infographies pourront être lus, vus et commentés sur les réseaux sociaux.
Parce que nous sommes conscients que les recherches sont de plus en plus pointues, que les résultats ont besoin d’être replacés dans un « récit » qui les dépasse et les englobe, CNRS Le journal, dans sa version numérique comme dans le magazine, veut aider à les décrypter. En alerte sur les sciences émergentes, nos journaux entretiendront cette faculté d’émerveillement et cette curiosité qui guident les chercheurs eux-mêmes, en accordant notamment une place prépondérante à l’image.
Les citoyens d’aujourd’hui rejettent un scientisme arrogant, mais ont toujours soif de sciences ouvertes sur le monde, sur les questionnements et sur les controverses. C’est pourquoi CNRS Le journal ne se dérobera pas face aux débats qui divisent : qu’il s’agisse du genre ou des gaz de schiste, la société a besoin d’informations scientifiques fiables. Le CNRS, crédible et non partisan, ambitionne de donner du sens à la science.
Brigitte Perucca, directrice de la communication du CNRS
mazel galop 7
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Sujet: Re: Petit scandale deviendra-t-il grand ? Mer 18 Nov 2020 - 18:14
Les blogs de la revue La Tribune de Genève : « Anthropo-logiques - Être humains en 2020, mais quelle histoire ! » mai 2020
Citation :
N'étant pas épidémiologue des maladies infectieuses (mon domaine d'expertise est celui des maladies non-transmissibles), j'ai souvent indiqué me tourner vers les meilleures sources et les meilleurs spécialistes pour essayer de comprendre au mieux ce qui se passe.
Comme nous en aurons tous fait l'expérience, la meilleure manière de mal comprendre ou de ne pas savoir étant de nous en remettre aux autorités ou aux sources d'information officielles - réalité qui sera peut-être à reprendre pour la suite.
Lire la littérature scientifique ou comprendre les avis d'experts est une autre paire de manches. La grande majorité des recherches oubliées étant biaisées ou même falsifiées (si, si : lisez plutôt !), s'aventurer dans ces grandes eaux sans une sérieuse boussole ou un solide décodeur est plus qu'hasardeux.
J'ai souvent exprimé une règle de base : se tourner vers les tous meilleurs dans leur domaine, puis écouter les autres, pour contraster les positions et les différences. Puis, surtout, observer le réel et chercher avec ouverture d'esprit les cohérences et les incohérences.
Trente ans d'expérience aident, mais j'ai entendu des personnes expérimentées et savantes exprimer de rudes âneries ; comme des gens étrangers au domaine s'y orienter avec beaucoup de sagacité et de bon sens...
Parmi les lumières de l'épidémiologie, et même au firmament du domaine hautement complexe du traitement des données médicales, il y a pour moi deux luminaires, le Pr John Ioannidis et le Pr Peter Gøtzsche. Comme tous les scientifiques (dont je rappelle que je fais partie :-) ils peuvent se tromper. Mais la probabilité est plus faible qu'avec d'autres, nous mettrons cela ainsi.
Ioannidis est sous le feu de bien des critiques depuis qu'il a montré que la létalité du Covid était bien moindre qu'on avait voulu nous faire croire. Les attaques sont devenues tellement vives qu'il a publié le commentaire suivant :
"Certaines attaques offrent également des suggestions constructives pour des révisions personnelles intéressantes en matière de style. Par exemple un e-mail que j'ai reçu d'un scientifique calme et mesuré: "espèce d'idiot, pourquoi ne vous rasez-vous pas votre vilaine moustache !". Mon image personnelle n'a pas seulement été brisée - elle a également été rasée."
Il faut dire que Ioanndis et Gotzsche ont été la cible de tellement d'attaques au cours du temps (et ce bien sûr d'autant plus qu'ils avaient raison).
Ioannidis a été le premier a révéler (en 2005) la très mauvaise qualité générale des publications médicales scientifiques -ce qui n'a pas fondamentalement changé depuis.
Gotzsche, lui, a fini par se faire mettre à la porte de la collaboration Cochrane (dont il avait co-fondé le chapitre nordique) lorsqu'il a montré que les méta-analyses à l'appui de l'efficacité du vaccin HPV étaient basées sur des études fausses. Voici l'analyse qu'il vient de publier le 1er mai sur son site danois. Vous y trouverez bien des réponses aux questions que tout le monde se pose...
(intertitres du traducteur)
par Jean-Dominique Michel, MSc anthropologie médicale, expert en santé publique, Genève
La suite et la vision du Pr GROTZCHE au Danemark : https://jdmichel.blog.tdg.ch/archive/2020/05/05/covid-aurions-nous-pu-faire-mieux-306293.html
mazel galop 7
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Sujet: Re: Petit scandale deviendra-t-il grand ? Mer 18 Nov 2020 - 18:33
Depuis la Suisse : https://jdmichel.blog.tdg.ch/archive/2020/11/18/covid-et-corruption-medico-politique-le-british-medical-jour-310793.html
mazel galop 7
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Sujet: Re: Petit scandale deviendra-t-il grand ? Dim 13 Déc 2020 - 6:36
Ce coup-ci, c’est l’OMS et l’Italie qui sont mis en cause : « Selon les informations du «Guardian» et du «Financial Times», ce document révélait notamment que le plan de crise italien en cas de pandémie n'avait pas été mis à jour depuis 2006. »
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Sujet: Re: Petit scandale deviendra-t-il grand ? Dim 13 Déc 2020 - 12:07
Argh Argh Argh...... parmi les drogues miracle.... peut-être une bonne nouvelle..... https://blog.gerardmaudrux.lequotidiendumedecin.fr/2020/10/21/covid-quand-livermectine-souligne-les-mefaits-de-la-politique-du-medicament/ l' ivermectine (ivomec, eqvalan -avec mélange avec praziquantel) Utilisée pour traiter les vers de nos chevaux .... et plusieurs graves parasitoses humaines (onchocercose....).... ainsi que... la gale!
ben ce produit, il diminuerait fortement la contagiosité et la gravité de sars-cov2...... des études au Bengladesh, en Egypte, en Inde... un petit truc (bancal?) aux USA.... et silence éloquent ailleurs....
mazel aime ce message
mazel galop 7
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Sujet: Re: Petit scandale deviendra-t-il grand ? Dim 13 Déc 2020 - 17:37
LeVieux galop 5
Nombre de messages : 582 Age : 75 Localisation : 03400 Date d'inscription : 06/01/2014
Sujet: Re: Petit scandale deviendra-t-il grand ? Lun 14 Déc 2020 - 10:26
Ah Ah Ah .... je connais d' autres traitements ..... miraculeux et sans danger, eux aussi.... les pèlerinages (A Lourdes, à Fatima) , ainsi que la Pierre des Fièvres, pierre noire miraculeuse, à la Cathédrale du Puy.... Essayer ne coûte rien..... quoique....
pour moi, ça reste continuer vit D comme d' habitude (Vit. conseillée de toutes façons aux vieux, car ça évite des fractures..) et, peut-être, (?) ivermectine, si ça commence à chauffer.........
mazel galop 7
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Sujet: Re: Petit scandale deviendra-t-il grand ? Lun 14 Déc 2020 - 11:10
LeVieux a écrit:
Ah Ah Ah .... je connais d' autres traitements ..... miraculeux et sans danger, eux aussi.... les pèlerinages (A Lourdes, à Fatima) , ainsi que la Pierre des Fièvres, pierre noire miraculeuse, à la Cathédrale du Puy.... Essayer ne coûte rien..... quoique....
pour moi, ça reste continuer vit D comme d' habitude (Vit. conseillée de toutes façons aux vieux, car ça évite des fractures..) et, peut-être, (?) ivermectine, si ça commence à chauffer.........
Les Français et les Occidentaux en général, sont peut-être des humains à part, ce qui fonctionne plutôt pas si mal ailleurs, études scientifiques à l'appui, ne fonctionnerait pas pour eux ?
mazel galop 7
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Sujet: Re: Petit scandale deviendra-t-il grand ? Dim 27 Déc 2020 - 17:13
mazel galop 7
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Sujet: Re: Petit scandale deviendra-t-il grand ? Lun 22 Fév 2021 - 17:55
Ordre des médecins et liberté de prescription, de pensée, d’expression. Posté le 23 février 2021 par Gérard Maudrux https://blog.gerardmaudrux.lequotidiendumedecin.fr/2021/02/23/ordre-des-medecins-et-liberte-de-prescription-de-pensee-dexpression/
Citation :
Fidèle à sa ligne de conduite depuis le début, l’Ordre fait respecter les directives du gouvernement : hors Doliprane, il ne doit pas y avoir de traitement ambulatoire du Covid. Il faut donc faire pression sur ceux qui traitent, ceux qui en parlent.
Faisant partie du lot, j’ai donc été convoqué pour m’expliquer sur ce blog, et savoir si je dois être envoyé devant une chambre disciplinaire. Comme cette convocation a été faite à la demande du Conseil National, je me suis contenté de remettre un courrier pour le président de ce Conseil, et comme il agit au nom de tous les médecins, il me semble que tous les médecins, qui peuvent penser que j’ai enfreint quelques règles, ont le droit aussi d’avoir cette réponse. Par correction j’ai attendu 6 jours, que le destinataire en ai eu connaissance. Voici ce courrier.
Citation :
Monsieur le Président, cher confrère
Vous avez souhaité recueillir mes « explications sur les affirmations que je porte au sujet de certains traitements controversés ». Les paroles pouvant être déformées, je préfère les écrits. En réponse, vous trouverez donc ci-joint un dossier complet sur l’Ivermectine, objet de mes billets depuis 2 mois, billets documentés, afin d’informer sur le résultat des études sur cette molécule, et de l’avancée du dossier administratif. Parallèlement j’effectue des interventions auprès des autorités sanitaires de notre pays, avec les mêmes sources, afin que les choses soient faites correctement. L’Agence Nationale de Sécurité du Médicament a d’ailleurs jugé que nous avions suffisamment d’arguments pour qu’elle examine la possibilité d’une Recommandation Temporaire d’Utilisation, tout en nous précisant dans son mémoire que sa prescription était autorisée sans RTU, « après évaluation du bénéfice pour le patient, au regard des risques potentiels », en rappelant les Articles R. 4127-8 et L. 162-2 du Code de la Santé Publique, dispositions légales que j’ai également immédiatement rappelées dans un récent billet pour les confrères : la Loi, rien que la Loi.
Je tiens à préciser que j’ai le souci d’inscrire mes intervention dans le strict cadre de ces lois, dans le respect du Serment d’Hippocrate, du Code International d’Ethique, des déclarations Genève de 1947 («Je partagerai mes connaissances médicales au bénéfice du patient et pour les progrès des soins de santé»), d’Helsinki de 1964, toutes signées par l’Ordre et transposées dans le Code de Déontologie, notamment l’Article R.4127-13 du Code de la santé Publique, assoupli par le Décret n° 2020-1662 du 22 décembre 2020 « portant modification du code de déontologie des médecins et relatif à leur communication professionnelle ».
Je crois devoir le faire, car notre pays a fait le choix de mettre en danger des droits et libertés fondamentaux en rapport avec ces serments, codes et déclarations, sans que les confrères ne soient défendus par quiconque.
Je vous signale au passage que j’ai fait le choix d’une intervention raisonnée, à destination des confrères, sur plateforme dédiée aux médecins, sans aucune présence ni sur Twitter ni sur Facebook. Mes informations sont toutes vérifiées, je ne fais que reprendre des études et articles que tout le monde peut trouver, sans rien inventer, je donne mon avis, ce qui est encore légal dans notre pays, et prends toujours soin de mettre le maximum de liens, afin que le lecteur puisse accéder à la source, à des opinions différentes, et qu’il se fasse sa propre idée, éclairée. Je n’ai jamais établi de protocole, chaque praticien devant rester libre de ses choix en fonction de ce qui se dit, s’écrit, se fait, et chaque patient étant différent.
Vous trouverez donc ci-joint tous les éléments ayant alimentés ma réflexion, 138 pages afin que vous puissiez vérifier que mes propos sont le fruit d’une recherche sérieuse et de nombre de publications, aucune n’étant un « Fake ». D’ailleurs je mets systématiquement les liens dans les différents billets, pour une information complète et objective.
Pièce 1 : En raison de la volonté des autorités de brider toutes les recherches de traitements ambulatoires appropriés contre le Sars-Cov-2, (y compris de vous même quand la Carmf a souhaité colliger au tout début les résultats de traitements possibles sur les médecins contaminés, afin d’en faire profiter tout le monde et avancer sur des bases vérifiables et contrôlées), encore récemment avec l’Institut Pasteur, il n’y a qu’une seule étude française sur l’efficacité de l’Ivermectine (publication ci-jointe). Dans une Ehpad de Seine et Marne, les pensionnaires et le personnel ont été protégés à 100% suite à un traitement d’Ivermectine, consécutif à une épidémie de gale. Cette protection aurait dû être connue, les Argentins ayant fait une expérience sur 1 200 soignants de 4 hôpitaux au contact du Covid. 800 avaient reçu de l’Ivermectine, 400 non. Après deux mois et demi, 0 Covid dans le personnel traité, 58% chez les non traités. Pendant ce temps, on refuse que les médecins essaient de reproduire ce qui a été constaté chez nous ou à l’étranger, et nos hôpitaux ont des difficultés pour tourner avec parfois 25 à 30% du personnel touché (Compiègne, Dieppe, Saint Gaudens,…). Cela a été l’objet d’un de mes billets. Encore il y a 2 jours, dans le Républicain Lorrain (16/02), alerte rouge à l’hôpital de Jury, 114 soignants touchés et en arrêt, situation ingérable qui n’aurait pas dû arriver si on ne freinait pas des informations comme les miennes. Vérifiez, ce ne sont pas des informations fantaisistes, il y a maintenant 11 études sur le sujet (3ECR), portant sur plus de 7 000 patients, avec une efficacité moyenne de 89%, ce qui ferait 12 arrêts de travail au lieu de 114.
Pièce 2 : Notre recours devant le Conseil d’Etat. Je suis intervenu personnellement lors de l’audience, mon discours sur l’urgence du traitement et l’intérêt de l’Ivermectine, que j’ai développé dans nombre de billets, n’a pas été critiqué, ni par les représentants de l’ANSM, ni par celui du ministère de la santé. Le juge ayant même insisté sur cette urgence. Il n’a pu toutefois accéder à notre demande, objet du recours, l’ANSM ayant anticipé celle-ci, nous avions obtenu satisfaction juste avant l’audience.
Pièce 3 : Le mémoire de l’ANSM. Repris dans des billets.
Pièce 4 : La délibération du Conseil d’Etat. Repris dans des billets.
Pièce 5 : Le dossier envoyé à l’ANSM par Me Teissedre à la suite de l’audience au Conseil d’Etat. J’ai par ailleurs accès à des informations scientifiques vérifiées, via mon avocat, lui-même en contact avec les dirigeants d’une société cotée en bourse qui développe l’Ivermectine dans le cadre d’un projet mondial, qui confortent mon opinion et peuvent étayer la solidité de mon discours.
Pièce 6 : Dans notre pays, nos virologues et infectiologues étant considérés comme des charlatans, je me suis donc tourné vers les travaux de scientifiques étrangers, expérimentés, compétents, reconnus dans le monde entier, comme le Dr Hill, 30 ans de virologie, plus de 200 publications dans les plus prestigieuses revues médicales, et qui été chargé par l’OMS via Unitaid de faire un rapport sur l’Ivermectine. Vous trouverez ci-joint le fruit de ses recherches dont les résultats globaux montrent une mortalité divisée par 5.
Pièce 7 : Outre le Dr Hill, et pour ne pas vous envoyer une pile fastidieuse de la plus de soixantaine d’articles que j’ai pu lire pour ne pas écrire n’importe quoi, comme certains semblent le penser, vous trouverez sur https://c19ivermectin.com les coordonnées de ces articles que j’ai lus, ce ne sont pas les seuls. Vous trouverez ci-joint le résumé de la méta analyse correspondant à ces articles. 40 études retenues, 288 auteurs, 14 717 patients. Il y a les 11 études en prophylaxie avec 89% de résultats, il y en a 12 en phase précoce montrant 81% d’efficacité, 20 randomisées avec 72% de résultats, etc.. Tout ceci est relaté au fil de mes billets, vous voyez que mon opinion repose sur des bases bien documentées. Dans cette liste, aucune étude ne montre une inefficacité du traitement. Les moins significatives sont des séries de sujets de moins de 40 ans, qui n’ont pas besoin de traitement, donc difficile de faire mieux, et même là on a des résultats, comme une division par deux de troubles comme l’anosmie et l’agueusie, 2 mois et demi au lieu de 5 mois.
Pièces 8 et 9 : Comme vérité d’un côté de l’atlantique n’est pas forcément vérité de l’autre côté, je vous invite également à consulter mes autres sources, avec les travaux des docteurs Paul Marik et Pierre Kory, médecins invités à présenter leur travail devant le Sénat américain et devant le National Institut of Health, qui a ensuite modifié sa position, de défavorable à neutre, en attendant d’autres études pour aller plus loin. Les constatations sont les mêmes que Hill. Je vous invite pour cela à aller sur https://ivermectine-covid.ch/videos-sous-titrees/ . Je collabore avec ce site qui a traduit de manière fidèle leurs vidéos, avec relectures, afin que chacun puisse avoir accès à une information claire pour se faire une opinion sans obstacle linguistique. Je conseille particulièrement celle de Paul Marik qui explique tout en 70 diapositives, et qui démontre que l’Ivermectine est le seul produit qui est actif à tous les stades : en prophylaxie, en phase précoce, en phase plus tardive, et même en réanimation (comme dans une étude Turque citée par Prescrire, sauvant 1/3 des vies à ce stade).
Pièce 10 : Je vous invite à regarder peut-être en premier la vidéo de l’interview du Dr Tess Lawrie, qui a fait l’objet d’un de mes billets. Ce médecin Sud-Africain, chercheur en Grande Bretagne, directrice d’une société indépendante de Conseil en Médecine basée sur des preuves (Evidence-Base Medecine Consultancy Ltd), traquant les bonnes et les mauvaises publications. Son travail sur l’Ivermectine, fait selon les règles Cochrane, les plus pointues en la matière, comme elle a l’habitude de le faire pour l’OMS pour ses recommandations pour le monde entier. Les résultats sur les seules études les moins discutables, contrôlées (ECR, RCT) montrent une diminution de la mortalité de 83%.
Pièce 11 : En Europe, de plus en plus de pays s’y mettent, en étudiant ou autorisant. Les résultats devraient bientôt se voir. Ci-joint la lettre du Professeur Wathelet, virologue belge, spécialiste des coronavirus, à son ministre de tutelle, faisant état de l’efficacité de ce traitement. L’Ivermectine serait devenue une denrée rare en Belgique. Bien que non utilisée massivement, ce pays qui a passé une mauvaise année 2020, a abordé une seconde vague en octobre novembre pire que la nôtre. Depuis 2 mois ce pays a une mortalité 2 fois inférieure à la nôtre. Même chose de l’autre côté de l’Atlantique, au Mexique, un seul état a distribué massivement l’Ivermectine, le Chiappas, avec une mortalité de 75% inférieure à la moyenne du pays. La ville de Mexico voyant cela est passé outre aux consignes gouvernementales il y a peu, et est en train de casser sa courbe journalière. Ceci pour vous dire que les exemples de ce type sont en train de se multiplier dans le monde, et que je suis bien obligé de voir ce qui se fait ailleurs, vu qu’on n’essaie rien chez nous, et de faire confiance à ces médecins spécialistes étrangers plutôt qu’à nos sommités médicales qui renient le serment d’Hippocrate, refusant non de soigner, mais d’essayer de soigner et de chercher un traitement.
Sachez que je ne me fais pas d’illusions quant à la réponse de l’ANSM, qui sera guidée non par des impératifs médicaux mais politiques. Elle bottera probablement en touche, avec un oui mais non, demandant d’autres études, comme s’il n’y en avait pas assez, qui de plus ne sont pas contradictoires comme pour la chloroquine, toutes allant dans le même sens. En ce qui concerne le risque autorisant à conduire à cette RTU ou à une prescription hors AMM, sachez aussi qu’il est quasiment nul. 4 614 déclarations d’effets secondaires en 30 ans dans le monde pour 4 milliards de prescriptions (0,0001%), source OMS. Dans son dernier rapport du 11 janvier sur ces effets secondaires dans le traitement de la Covid, l’ANSM signale 0 problème. Sur les 15 143 spécialités pharmaceutiques remboursées en France, c’est certainement la molécule, ou une des molécules qui présente le moins de risques, ce n’est pas pour rien qu’elle a eu un prix Nobel de Médecine. Ce sont toutes ces sources, OMS, ANSM, Ameli, qui alimentent le contenu des billets. Concernant cette innocuité, s’il y a présomption d’efficacité, vu l’absence de risque, pourquoi ne pas donner une chance à nos patients, aussi minime soit-elle ? N’est-ce pas notre devoir, n’avons-nous pas, n’avez-vous pas prêté serment pour cela ?
Le 15 février, en séance, le médecin responsable de l’OMS a annoncé qu’ils étudiaient le dossier de l’Ivermectine, expliquant que, comme il y avait beaucoup de séries, ils allaient en faire l’addition (ce que j’ai toujours proposé) pour sortir des résultats plus corrects afin de revoir leur position dans 6 à 8 semaines, le ton laissant entrevoir une issue favorable. Je suis triste pour notre pays. L’ANSM, les autorités médicales et politiques attendent que d’autre pays avancent les premiers, que l’OMS, que l’Europe fasse les premiers pas. L’Inde a franchi le pas et a déjà commercialisé 120 millions de kits Ivermectine et a 90 décès par jour pour 1 300 millions d’habitants, contre 5 fois plus de morts chez nous pour 20 fois moins d’habitants ! Dois-je le cacher ? Nous avons perdu en matière de santé toute souveraineté, incapables de clairvoyance, d’analyse, de décision. L’OMS est en train de faire ce qu’il faut, à l’allure de l’escargot, mais vous verrez qu’on y arrivera, vu les constatations sur le terrain, il ne peut en être autrement. Les pressions diverses, non médicales, n’y pourront rien. Nous avons aussi perdu tout bon sens. Tout ceci fait aussi partie de mon combat, vous ne pourrez m’empêcher d’essayer de redonner à la médecine française les lettres de noblesse qu’elle a perdue, de redonner aux confrères la confiance en soi qu’ils ont perdus, le libre arbitre qu’on leur a pris.
Si l’Ivermectine est l’objet de tous mes billets depuis bientôt deux mois, il m’est aussi arrivé d’évoquer d’autres traitements que vous dites « controversés », le débat étant encore autorisé en France. J’ai fait il y a 2 mois un tour d’horizon de ces autres traitements. Il y a deux mois et demi, j’ai parlé de l’Azithromycine, qui me paraît un pilier également essentiel du traitement précoce. Comment en ai-je parlé ? Le tiers de l’article est une petite histoire de la médecine, concernant des maladies à priori non infectieuses, guéries avec des antibiotiques, comme l’ulcère d’estomac, avec prix Nobel à la clé pour des chercheurs, considérés avant comme charlatans par leurs pairs ! Le second tiers, c’est pourquoi, comment, pour savoir si cela pouvait marcher et comment, avec notamment les travaux sur les germes intracellulaires et leur rôle facilitateur dans la multiplication des virus. Ensuite je dis que des confrères prescrivent depuis fort longtemps, avec satisfaction, et je déplore que ces résultats ne soient pas examinés, qu’il n’y a pas d’études sur le sujet. Je donne aussi la position et les consignes du Directeur Général de la Santé. Où est le problème dans mes propos ?
Je signale à ce sujet, que j’ai été un des premiers en France à parler de l’Ivermectine qui depuis a montré son intérêt. Si je l’ai fait, c’est parce que j’ai écouté, entendu et cru un confrère qui en avait traité une trentaine. Ais-je le droit de m’insurger que l’on n’écoute pas les confrères qui ne s’occupent pas de leur pédigrée et de leur liste de titres et travaux, mais de leurs patients, et qui ont une expérience infiniment supérieure à ceux qui publient ? Résultat, 10 mois après ma « découverte », il faut que ce soit le reste du monde qui nous démontre que l’on aurait pu sauver des vies dans les Ehpad et résoudre le problème de nos hôpitaux qui perdent leurs soignants. On avait tout cela sous les yeux ! Faut-il continuer à le cacher ? Pour quels motifs ?
J’ai aussi continué le tour des traitements avec la liste de tout ce qui se prescrivait, relaté dans la littérature. J’ai cité une dizaine de produits, toujours en posant la question : pourquoi ? Je me suis donc contenté de rechercher les modes d’action possibles, décrits, sans aller plus loin, restant neutre. Des explications techniques, des faits, sans opinions personnelles, c’est tout. Où est le problème ? Je me permets aussi, lorsque la presse évoque des médicaments prometteurs, de relayer l’information, comme le billet consacré au Ruxolitinib en réanimation. Interdit de relayer les articles intéressants ? De même avec la Nigelle. Qu’est-ce que j’ai fait ? J’ai relaté une étude très intéressante, ensuite toujours la même question : pourquoi, comment ? Alors j’ai cherché le principe actif, molécule bien étudiée dans les années 80, très intéressante, et j’ai écrit qu’il faudrait peut-être reprendre ces recherches. Quant à l’étude, j’ai dit qu’il en fallait d’autres pour vérifier cette efficacité, qu’on ne pouvait juger sur une seule étude. Toujours le même esprit : informer, vérifier.
Reste enfin l’hydroxychloroquine, dont je ne parle plus depuis des mois, car trop conflictuelle. Je ne pouvais pas faire le tour de tous les médicaments utilisés, avec ou sans raison, ce n’est pas à moi de juger, sans la citer. Je l’ai fait pour signaler les études contradictoires faisant qu’on ne savait pas ou plus quelle était son efficacité. Quand j’en parlais il y a longtemps, j’ai toujours évoqué honnêtement ce doute, mais aussi déploré que ce doute était volontairement entretenu par les autorités. On a vu ce médicament que les confrères prescrivaient depuis des lustres, sans problème, devenir « dangereux » alors que le tiers de la planète en avait déjà pris au moins une fois sans problème, les médecins en connaissant les effets indésirables et sachant les maitriser, c’est leur métier. On a vu des publications scandaleuses, jamais en traitement précoce, mensongères et trafiquées, immédiatement encensées et utilisées par les autorités pour bloquer toutes les études qui auraient pu permettre de mettre un terme à cette polémique. On a vu ces autorités cacher les résultats de leurs propres études (Discovery). Je ne fais que décrire tout cela, n’est pas la réalité ? Faut-il la cacher ?
Suite à votre demande, je me suis posé la question de la légitimité et de la compétence de l’Ordre à donner un avis sur ces études que je vous communique. Je fais donc appel à vous, en tant que médecin, ainsi qu’aux membres du Conseil, pour donner votre sentiment de médecins sur les résultats de ces études et sur l’intérêt qu’il y a à faire avancer ce dossier, et plus généralement celui du traitement précoce. Il s’agit d’un problème de santé publique important, vital, urgent. La vaccination, qui règlera une grande partie du problème, n’est que prophylactique. Elle doit être associée à un traitement curatif que l’on ne doit pas ignorer comme on le fait dans notre pays, car c’est ignorer que le vaccin ne fera pas tout, qu’il y a des gens qu’on ne peut vacciner, qu’il y a des gens qui le refusent, qu’il y a surtout des mutations inévitables et malheureusement une immunité qui ne dure pas aussi longtemps qu’on l’aurait espéré.
J’ai pris cette responsabilité devant les confrères et les patients pour défendre certaines valeurs, et il me paraît légitime, indispensable que vous preniez aussi vos responsabilités. Vous m’avez demandé des explications concernant ce qui étaye mes propos. Maintenant que vous avez ces éléments, vous m’avez interpellé, au nom des confrères sur ces points, vous vous devez de me répondre, de leur répondre sur ces points.
1/ Est-ce qu’il y a de fortes présomptions concernant l’existence d’un traitement préventif contre le Sars-Cov-2 pour les soignants et personnes sensibles, ou est-ce que j’ai tort de le penser ?
2) Est-ce qu’il existe de fortes présomptions concernant l’existence d’un traitement curatif abordable, contre le Sars-Cov-2, ou est-ce que j’ai tort de le penser ?
3) Est-ce que l’Ivermectine, peut-être confiée sans danger aux praticiens souhaitant le prescrire, ou ai-je tort de le penser ?
Pour votre réponse, je signale que je parle de présomption d’efficacité, pas la preuve (le terme de présomption étant utilisé dans les textes). Je vous demande de ne pas vous défiler en critiquant la qualité des études publiées, comme le font ceux qui critiquent sans rien proposer. Nous souhaitons une réponse de médecins, sur les résultats seuls, c’est ce qui intéresse le soignant et le patient. Nous ne sommes pas là pour juger de la qualité d’un rédacteur, mais d’un résultat thérapeutique. En tant que médecin, nous n’avons pas la prétention de guérir toujours, mais de « guérir parfois, soulager souvent, soigner toujours « écrivait Ambroise Paré. C’est ma devise, ma conception du serment d’Hippocrate, est-ce celle du Conseil de l’Ordre ? De son Président ? Cette réponse s’inscrit dans l’Article 1 du décret du 22 décembre, Art. R. 4127-19-1-III.
Enfin, puisque nous y sommes et que vous vous occupez de contrôle de publications médicales, je me dois, toujours pour respecter les différents codes qui s’imposent à tous, d’appliquer encore une autre disposition du Code International d’Ethique de l’AMM, ratifié par l’Ordre. Il y est écrit, je cite, que : « le médecin devra être honnête avec ses patients et ses collègues et signaler aux autorités compétentes les médecins dont la pratique est dépourvue d’éthique et de compétences ou qui ont recours à la fraude et à la tromperie ». Je me dois donc de signaler le comportement de notre confrère le Dr Bruno TOUSSAINT, directeur de publication de la revue Prescrire, suite à un article que vous trouverez également ci-joint (pièce 12), qui n’informe pas, mais manipule la vérité. En effet, cet article dit que l’Ivermectine est inefficace, et en veut pour preuve 9 études qui le montrent. Or j’ai lu ces 9 études, toutes disent le contraire et affichent des résultats positifs. L’auteur ne peut pas ne pas le savoir s’il a lu ces études. En affirmant le contraire, en jouant sur le fait que le lecteur lui fait confiance et n’ira pas lire les articles puisque lui-même l’a déjà fait, il donne volontairement une information totalement fausse. C’est plus qu’un manque d’objectivité, c’est un mensonge. Faut-il une plainte ou ce simple signalement est-il suffisant ? Ces méthodes ne portent-elles pas atteinte à la moralité, à la probité de la profession ? Je ne peux que déplorer ces comportements à l’opposé du mien, toujours à la recherche de la vérité.
J’espère avoir répondu à toutes vos interrogations, et j’espère que certains de mes propos ne vous ont pas heurté, si c’est le cas veuillez m’en excuser, mais c’est sans doute parce que j’ai été profondément heurté par le sentiment d’une mise en doute de mon honnêteté intellectuelle et de ma probité. Cela fait 30 ans que vous et la profession me connaissent, connaissent mes prises de positions franches, parfois dérangeantes, toujours étayées et honnêtes, avec un objectif constant : la vérité. Jamais en 30 ans on n’a relevé une seule erreur dans mes constats, mes prévisions, mes propos, et ce n’est pourtant pas faute d’avoir du monde pour les dénicher afin de me faire taire.
En espérant avoir répondu à vos attentes, veuillez agréer Monsieur le Président, l’expression de mes salutations respectueuses et confraternelles.
Docteur Gérard MAUDRUX
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Sujet: Re: Petit scandale deviendra-t-il grand ? Mar 23 Fév 2021 - 11:23
le seul problème, pour l' ivermectine, c' est qu' en traitement standard, antiparasitaire (humains ou animaux) on donne une seule prise, un seul jour, et ça suffit. Pas renouvelé avant un mois ou + (si les parasites reviennent.....) Pour covid.... logiquement, c' est différent. En prévention, il faudrait en donner en permanence. Mais p't'être que ça pourrait s' accumuler et donner des effets inconnus actuellement. Ou alors on donne bien tous les jours , à dose très réduite..... les 2 options sont peu raisonnables..... Mais alors pour savoir....il faudrait faire des études sérieuses. Ce qui n' est pas le cas.....
En traitement de toute infection reconnue, par contre, c' est + simple. Ou bien 1 seule fois, à la dose standard . Chut! pour le mammifère bipède et idiot qu' on prétend sapiens, et qui a attrapé la gale, c' est un max de 15 mg une fois. Si on renouvelle durant 3 jours (ça s' est fait pour covid), c' est pas réglementaire, mais en principe, c' est pas méchant du tout. Une étude en double aveugle serait très peu risquée (très peu d' accidents thérapeutiques prévisibles....) mais c' est pas poltiquement correct de s' y coller en Europe . Comme dans les pays exotiques ils préfèrent faire directement le pari que 'ça marche' sans essayer de ne le donner (en aveugle) qu' à la moitié des malades, personne n' établit la preuve formelle de l' efficacité....*
La morale officielle (la nôtre) rend cons..... On en crèvera..... "qui veut faire l' ange fait la bête" disait un certain Blaise Pascal....
pour rire: j' ai demandé de l' ivomec injectable ..... pour mes moutons. La veto a accepté..... mais m' a mis en garde ..... surtout pas utiliser 1 produit vétérinaire pour des humains [ça doit pas être la même molécule, ou les dosages sont faux? ???], pas donner per os le produit injectable: c' est pas prévu.... alors que on le donne justement per os .... chez cheval (eqvalan) et chez homme (mectizan) sans excipient protécteur.....