Végétarien? Végétalien?

Il y a une différence entre pouvoir l'être et devoir l'être...

Isabel a écrit:

Mais elle c'est quoi qui la motive à rester dans le camps végétalien ??

Je parlerai davantage d'alibi à une maladie qui est le reflet d'une grande anxiété plutôt que de motivation, l'orthorexie étant une variante de l'anorexie qui se manifeste par une obsession à évincer de l'alimentation des aliments dont on est convaincu qu'ils ne sont pas "sains". Derrière ce genre de motivation qui tourne à l'obsession irrationnelle, il y a une même anxiété. La motivation première, il ne faut pas se leurrer, c'est rester maigre.

maanne a écrit:

J'ai été végétarienne pendant quelques années mais je n'arrivais pas à équilibrer. Je fais pas mal de sport et du coup je fatiguais très vite. Je n’achète pas la viande en grande surface car rien que de voire les étales... beurk... Par contre mon père élève poule et poulets, canards, moutons, lapins... Tout ça en plein air et j'avoue que les produits fermiers miam! Ca m'a réconcilié avec la viande. Pas plus tard que dimanche on a mangé un gigot d'agneau maison avec légumes du jardin ben sincèrement ça vaut largement un bon restau!

Qu'entends tu par pas réussir à stabiliser ? Le poids ou la prise de sang ?

il y a aussi un reportage avec Henry Joyeux un cancérologue, mais j'arrive pas a trouver, il se fait Interviewer a l’extérieure assis sur un banc je crois !
mais j'arrive pas a remettre la main dessus !
il explique pour la viande et le lait ...

Je suis végétarienne depuis 25 ans ( j'en ai 40) par conviction car ayant des poules, lapins, chevaux, chèvres, je ne me vois pas les manger, ni eux, ni leurs congénères ayant le même potentiel qu'eux et en plus, je ne suis pas d'accord avec toute la surproduction animale qui nie complètement leur condition animale et les fait vivre dans des conditions inadmissibles   
J'aimerais que tous ces animaux de boucherie aient au moins une vie correcte jusqu'à leur abattage, pour moi, c'est la moindre des choses mais le problème est que les gens mangent trop de viande et qu'il faut produire ....
Je pense que le problème vient surtout du manque d'information, d'un point de vue diététique, le mieux serait de manger de la viande rouge qu'une fois/semaine, il faudrait faire comprendre ça aux gens et en plus, il y aurait moins de cancers du colon...
En tout cas, avec ce régime, je ne suis pas plus malade que quelqu'un d'autre, je suis sportive, je suis mince et je suis en paix avec ma conscience !

Caro

Rigel21 a écrit:

Il y a une différence entre pouvoir l'être et devoir l'être...

on peux être végétalien ou omnivore, nous avons été végétalien, nous ne devons pas être obligé à devenir omnivore ou végé !

perso je crois que ce que je vois, je veux bien croire ce que l'on me dit mais si preuve a l'appuie je vois de mes propre yeux, que, ce qu'on m'a dit est faut, je ne vais pas rester campé sur mes positions sur ce que l'on m'a raconté et donc je vais plus facilement croire un scientifique et son expérience, ces testes ... qu'une personne qui m'a affirmer un fait alors que elle même ne peux pas affirmer si oui ou non les faits son vérifier !

nous avons beaucoups de chose a découvrir, nous avons beaucoup de préjuger, des fait que nous croyons savoir mais sans avoir de preuves du réalisme ... !!!

il y a seulement quelques mois que l'animal est considérer comme un être sensible, et pourtant ça fait des lustres qu'on le sait !

J'ai consommé très peu de viande dans mon adolescence (par dégout), j'en consomme un peu plus maintenant mais je reste difficile.

On essaye de faire pas mal de choses nous même, on mange nos poulets, nos oeufs, on a un potager. On élève aussi du mouton, mais je n'aime pas. On mange les animaux chassés par Monsieur, pigeon ramier principalement.

Mais je peux me passer de viande sans soucis pendant plusieurs semaines.

Je ne consomme plus de lait de vache depuis plusieurs années, j'ai fait une entorse récemment à ce "régime" en faisant pas mal de cuisine avec le lait des vaches de notre voisin (quasi bio, il ne donne pas d'ensilage notamment), je l'ai rapidement payé avec un foie rapidement surchargé, me donnant des nausées en permanence, mal au ventre et à la tête, et un rhume par dessus le marché…

J'évite le soja (apport non négligeable d'oestrogènes, déjà que c'est pas parfait au niveau fonctionnement hormonal), et ne consomme jamais de fruits hors saison. J'essaye au maximum d'acheter du bio, ou du moins du local dont je connais la provenance.

Gypsykool a écrit:

J'ai consommé très peu de viande dans mon adolescence (par dégout), j'en consomme un peu plus maintenant mais je reste difficile.

On essaye de faire pas mal de choses nous même, on mange nos poulets, nos oeufs, on a un potager. On élève aussi du mouton, mais je n'aime pas. On mange les animaux chassés par Monsieur, pigeon ramier principalement.

Mais je peux me passer de viande sans soucis pendant plusieurs semaines.

Je ne consomme plus de lait de vache depuis plusieurs années, j'ai fait une entorse récemment à ce "régime" en faisant pas mal de cuisine avec le lait des vaches de notre voisin (quasi bio, il ne donne pas d'ensilage notamment), je l'ai rapidement payé avec un foie rapidement surchargé, me donnant des nausées en permanence, mal au ventre et à la tête, et un rhume par dessus le marché…

J'évite le soja (apport non négligeable d'oestrogènes, déjà que c'est pas parfait au niveau fonctionnement hormonal), et ne consomme jamais de fruits hors saison. J'essaye au maximum d'acheter du bio, ou du moins du local dont je connais la provenance.

Bio et ensilage n'ont rien à voir. Tu peux être conventionnel sans ensilage et bio en donnant de l'ensilage
Je n'ai jamais compris cette aversion contre l'ensilage. L'ensilage ce n'est que de la choucroute d'herbe ! C'est quand même une super technique pour récolter du fourrage de top qualité !

Je sais très bien ce qu'est le bio. Ils traitent très peu, et les bêtes mangent principalement de l'herbe, du foin et de l'orge.
Ils ont certaines vaches qui ont plus de 10 ans et sont toujours en lactation, et qui n'ont pas le foie pourri par l'ensilage de maïs.

Gypsykool a écrit:

Je sais très bien ce qu'est le bio. Ils traitent très peu, et les bêtes mangent principalement de l'herbe, du foin et de l'orge.
Ils ont certaines vaches qui ont plus de 10 ans et sont toujours en lactation, et qui n'ont pas le foie pourri par l'ensilage de maïs.

Toutes les vaches nourries à l'ensilage n'ont pas le foie pourri
L'ensilage d'herbe reste quand même très développée dans les zones de montagne où la production n'est pas franchement intensive.

C'est l'association bio/pas d'ensilage qui me choque ! SOuvent les gens pensent que quand on donne de l'ensilage, on n'est pas bio. Ca n'a rien à voir !!!

Je parle d'ensilage de maïs, pas d'herbe. Et les vaches nourries à l'ensilage de maïs ont une durée de vie très raccourcie par rapport aux autres. Un véto me disait récemment que c'est comme si elles buvaient une bouteille de Whisky tous les jours.
Pour moi le bio c'est aussi nourrir ses animaux en les respectant. On ne verra par exemple jamais d'ensilage de maïs en biodynamie.

Dans mon cas, le passage au végétarisme m'a donné l'expérience inverse de Maane : très sportive, j'encaissais mieux l'effort en résistance, j'avais plus d'énergie (je montais en courses plates de galop), et surtout je récupérais beaucoup mieux (quasiment plus de courbatures).
C'était il y a 10 ans environ, aujourd'hui je suis beaucoup moins sportive mais je suis toujours végétarienne ; et quand parfois je fais un bilan sanguin, tout va très bien.

Et moi aussi j'évite la consommation régulière de produits laitiers ; lorsque j'en consomme un peu plus je le sens très vite "grâce" à quelques petits désagréments bénins en apparence mais que j'ai appris à reconnaître.  

Je suis carnivore assumé, j'essaie de diversifier mon alimentation
De réduire les apports de féculents (surpoids)
Mais surtout je cuisine tout ce que nous consommons et n'achète pratiquement jamais de plat cuisiné industriel

moi je le deviens par obligation, la viande ne passe plus, je n'en mange quasi plus (un peu de jambon, paté, rillette, une bouchée de viande et basta) et le poisson faut pas que se soit trop fibreux/sec (du cabillaud trop cuit c mort, une sardine a l'huile ça va).
par contre je bois du lait le matin et je mange plein de yaourts, de beurre et de fromages.
Je mange très très peu (mais assez svt) du fait de mon bypass et j'en reviens tjs pas de tenir debout et de ne plus maigrir depuis quasi 10 mois maintenant. Les PDS varient, svt déficitaires en vitD parfois en minéraux mais c plutot rare.
Au final, je ne mange plus ou quasi plus de viande, plus de pates-semoule-riz, plus ou quasi plus de légumes très fibreux, peu de légumes ou fruits (ramenés en quantité), par contre je mange bcp de sec (céréales, gâteaux, pain bien cuit...).
Le seul hic c'est que si je mange trop de sucré, j'ai des brulures d'estomac, dans ce cas là il faut que je mange du fromage, un yaourt etc.
mais bon c'est pas du tout par conviction... et je ne supporte pas les extrémistes en la matière

Visiblement un sujet qui branche beaucoup de monde, à en juger par les posts qui affluent depuis hier.

En matière d'alimentation de nos lointains ancêtres, on en connaît toujours davantage grâce à des méthodes qui, analysant la composition osseuse, celle des dents, celles des coprolithes (selles pétrifiées), permettent de déterminer exactement ce qu'un individu a consommé au cours de sa vie. Ainsi, le Néandertalien, qu'on croyait strictement carnivore, tirait largement profit de toutes les ressources de son environnement et ne boudait ni le poisson ni les végétaux ni les noix. Mais on vient juste de le découvrir. Personnellement, j'avais toujours douté d'une orientation unilatérale   . L'être humain et les nombreux humanoïdes qui se sont succédés ou côtoyés sur cette planète n'ont jamais eu un comportement de panda ou de koala! Même si leur régime était plutôt axé sur certaines catégories de nourriture. Ainsi il y en a eu spécialisés dans l'ingestion de feuilles, de tiges, d'écorces...

Il est certain que la consommation de lait et de produits laitiers est une spécificité humaine et n'a été possible qu'à partir d'une mutation qui s'est produite au début du néolithique. De nombreuses populations, en Asie notamment, ne l'ont pas faite et supportent mal le lait et ses dérivés.

Ce qui est réconfortant, quand on étudie les modes d'alimentation de par le monde, c'est que la gamme des possiblités est immense. A priori, l'être humain trouve toujours de quoi se nourrir et réussit à optimiser ses rations. Même si ce n'est pas le top.

Mais la surabondance dans les pays riches, la main-mise de l'industrie alimentaire avec toutes ses dérives dans l'ensemble du globe, posent des problèmes nouveaux. Avez-vous pensé, par exemple, aux quantités hallucinantes de sucre (glucose, dextrose, fructose, etc. compris) qu'on trouve dans une foule de produits dans lesquels personne n'aurait sinon l'idée d'en mettre même une pincée?

Personnellement, le respect de l'environnement, le bien-être animal me tiennent à coeur. Depuis des années, la viande que j'achète est bio, en faibles quantités et de production locale. Ma consommation de poisson est limitée et raisonnée. Les oeufs proviennent de poules en liberté. Même démarche pour les fruits et légumes, essentiellement de saison et produits dans un rayon acceptable. J'évite tous les additifs, arômes, colorants et autres conservateurs. D'autant que mon mari a eu un cancer de l'intestin il y a quelques années. Il se porte bien depuis son opération. Et je pense, en toute modestie   , que mon régime y est pour quelque chose. Il ne supporte ni lactose ni champignons, guère le soja et les fromages à pâte molle, réchigne souvent à manger de la viande rouge, sauf un peu de boeuf haché bio ou de foie. On en mange alternativement peut-être une fois par semaine. Sinon, je privilégie la volaille (poulet, canard, autruche). Parfois de l'agneau ou du porc, toujours bio. Mais nous sommes parfois deux ou trois semaines sans toucher à la viande. Jean ne mange guère plus de 50 gr de viande, moi je ne dépasse pas 100 gr. En moyenne, nous mangeons de la viande deux fois par semaine et une fois du poisson ou des crevettes.

Il y a toujours du fromage à pâte dure à la maison, et souvent du féta, du chèvre ou du brebis. Je fais une forte consommation d'oléagineux, limite notre consommation de gluten, cuisine souvent du riz, du quinoa, bien sûr des pommes de terre, des oeufs, des pâtes d'épeautre et beaucoup d'autres choses. Car j'aime la variété! En fait, j'essaie de veiller à un bon équilibre entre aliments basiques et acides.

Je me considère comme une flexivore. C'est un nouveau terme pour désigner les omnivores à forte tendance végétarienne qui prennent en compte les conditions de production, le respect de l'animal, bref cherchent à limiter l'exploitation éhontée des ressources tant humaines que naturelles... 

http://www.idee2genie.fr/enfant/407-un-petit-refuse-de-manger-son-repas-alors-il-explique-pourquoi-a-sa-mere/#.U6vGXwe00kg.facebook

Un petit clin d'oeil à une entreprise locale, un de rares chausseurs qui produit en pays de loire.. une bonne adresse..
Bref Stephane Gontard est en vente sur vente-privée.com

pour ceux qui on un doute sur l'apport des protéines et autres ...

http://wiki.vegan.fr/tableau_des_nutriments

http://www.vegetarisme.fr/wp-content/uploads/2012/06/guide-vegetarien-debutant.pdf

Un docu qui est passé sur ARTE assez intéressant, témoignage d'un gars qui bossait avant dans les abattoirs vers la fin.

consommaton, maladie ...

https://www.youtube.com/watch?v=aruV0c5oeYc

encore un doc explicatif sur les protéines :

http://www.notre-planete.info/actualites/4072-vegetariens-deficit-proteines

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ce qui me gène réellement dans tout ça... c'est la surconsommation , la surproduction, l'abattage à la chaîne... les conditions de détention et de transport de ces animaux...Mais aussi tous ces produits qu'on leur injecte, pour grandir plus vite, et toujours plus, sans parler non plus de ce avec quoi ils sont nourrit!   

nous n'avons pas besoin de protéines animales pour vivre, c'est de la foutaise MAIS je ne vais imposer mon régime alimentaire à personne, après tout chacun fait ce qu'il veut de sa santé   
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idem ! je peux en manger si je suis à l'extérieur (je ne regarde pas dans ce cas) mais pas de viande à la maison pour les mêmes raisons que ci-dessus et y'a tellement de bonnes chosesà manger ! non, je ne crois pas que nous soyions des carnivores de nature ! y'a qu'à voir la taille de nos dents ! sans doute est-ce parti du fait qu'il n'y avait rien à manger d'autre, nous avons largement le choix ! et je suis très gourmande... et ceux qui parlent comme hervé ne connaissent pas le contexte ! carences ! quelles carences ? un animal supérieur l'homme ? et be y'a du boulot hein !
je n'aurais peut-être pas eu la même démarche si on pouvait encore trouver facilement - chez moi je peux mais étant seule ça vaut pas le coup de faire à manger - des animaux qui ont eu une vie décente, en liberté et une mort sans souffrance... mais là, c de l'utopie ! je me porte très bien, jamais eu des résultats d'analyses aussi bons ! mais je respecte et ne cherche pas à convaincre ; j'essaie par contre de faire comprendre que de la viande deux fois par semaine c assez et que dans ce cas on peut payer plus cher pour acheter des animaux élevés en liberté bio !

Gypsykool a écrit:

Je parle d'ensilage de maïs, pas d'herbe. Et les vaches nourries à l'ensilage de maïs ont une durée de vie très raccourcie par rapport aux autres. Un véto me disait récemment que c'est comme si elles buvaient une bouteille de Whisky tous les jours.
Pour moi le bio c'est aussi nourrir ses animaux en les respectant. On ne verra par exemple jamais d'ensilage de maïs en biodynamie.

comme pour tout, ça dépend des qtés et de ce qu'elles ont à côté
si elles ont un peu d'ensilage ( maïs et/ou d'herbe), qu'elle ont du foin à volonté, et qqs céréales
ça surcharge pas
nos plus vielles vaches sont de 2001 tu as qu'à voir et l'âge moyen de notre troupeau est relativement élevé
dans certaines régions l'ensilage de mais reste une valeur sûre en terme d'autonomie fourragère

pour le reste, étant pourtant producteur de viande, nous en consommons grand max 1 à 2 fois par semaine, ( et il peut se passer plusieurs semaines sans qu'on en mange)
on mange les oeufs de nos poules pour compléter niveau protéines animales;
niveau poisson j'ai réduit car je me suis rendue compte que niveau prod c'est moyen moyen aussi, donc on mange les poisson que l'on pêche dans notre étang

pas de soja du tout, c'est une cata aussi bien alimentaire, que écologique.
l'huile de palme j'évite au max, mais avec l’intolérance de maxence au lactose, parfois je suis obligée