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Sujet: Re: Petit virus à couronne devient grand Lun 9 Mar 2020 - 5:50
s2bu a écrit:
J'ai pas tout lu mais mon médecin, qui est loin d'être un alarmiste, nous a quand même dit que "ça n'est pas une grippe". Sans être psychoté et tomber dans la débilité (réseaux sociaux aidant), il y a quand même des précautions à prendre.
Oui, mais des trucs de bon sens !
Parce que fermer un marché en plein air mais laisser ouvert le super marché installé juste en face, interdire les rassemblements mais laisser 3000 supporters italiens assister au match de foot à Lyon, fermer des lycées et collèges (alors que ce n'est pas la tranche d'âge la plus menacée) mais ne pas imposer un confinement strict dans les EHPAD où là on a une population âgée susceptible de développer des cas graves suite à contamination.... çà laisse quand même une sacrée sensation d'improvisation et d'amateurisme, bref de grand n'importe quoi !
Et il semblerait également que d'être entassé comme des sardines dans les transports en commun (je pense en particulier au métro parisien) ne présente pas de risque puisqu'il continuent de rouler
Alex35 galop 7
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Sujet: Re: Petit virus à couronne devient grand Lun 9 Mar 2020 - 6:30
Impossible de rentrer dans l'EHPAD du coin ce week-end...
bulle de fay maitre pipelette
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Sujet: Re: Petit virus à couronne devient grand Lun 9 Mar 2020 - 7:39
Alex35 a écrit:
Impossible de rentrer dans l'EHPAD du coin ce week-end...
Oui on commence ENFIN à entreprendre des actions logiques. Idem dans l'EHPAD où est ma grand tante dont je suis tutrice, j'avais reçu milieu de la semaine dernière un mail demandant de limiter au maximum nos visites et détaillant le protocole à suivre si vraiment on devait s'y rendre. Ce matin nouveau mail pour nous informer que toute visite extérieure est interdite jusqu'à nouvel ordre.
Il ne reste plus qu'à espérer que tout le personnel (médical et administratif) ne subira pas de contamination en dehors de son milieu professionnel
cath. maitre pipelette
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Sujet: Re: Petit virus à couronne devient grand Lun 9 Mar 2020 - 13:39
Ta grande tante ? Elle a quel âge ?
bulle de fay maitre pipelette
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Sujet: Re: Petit virus à couronne devient grand Lun 9 Mar 2020 - 18:14
cath. a écrit:
Ta grande tante ? Elle a quel âge ?
93 ans, c'est la soeur de ma grand mère paternelle mais..... elles avaient 22 ans de différence. Mon arrière grand mère a eu sa "petite dernière" a 45 ans, elle était enceinte de 3 mois quand ma grand mère s'est mariée à 21 ans. Celle ci a eu mon père en aout 1927, juste 1 an après son mariage, ce qui fait que mon père et sa tante n'avaient que 6 mois de différence.
s2bu galop 9
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Sujet: Re: Petit virus à couronne devient grand Mer 11 Mar 2020 - 1:31
N’empêche que en Italie en gros 690 morts au total DONT rien que 170 sur la journée d'hier... c bien exponentiel non ?
mazel galop 7
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Sujet: Re: Petit virus à couronne devient grand Mer 11 Mar 2020 - 5:09
Les gouvernements ne seront pas en mesure de minimiser à la fois les décès dus à la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) et l'impact économique de la propagation virale. Maintenir la mortalité au niveau le plus bas possible sera la priorité absolue pour les individus ; les gouvernements doivent donc mettre en place des mesures pour remédier à l'inévitable ralentissement économique. Selon nous, la COVID-19 s'est transformée en pandémie, avec de petites chaînes de transmission dans de nombreux pays et de grandes chaînes entraînant une propagation étendue dans quelques pays, comme l'Italie, l'Iran, la Corée du Sud et le Japon.(1) La plupart des pays sont susceptibles d'avoir une propagation de la COVID-19, au moins dans les premiers stades, avant que les mesures d'atténuation n'aient un impact.
Ce qui s'est passé en Chine montre que la quarantaine, l'éloignement social et l'isolement des populations infectées peuvent contenir l'épidémie. (1) Cet impact de la réponse à COVID-19 en Chine est encourageant pour les nombreux pays où COVID-19 commence à se propager. Cependant, il n'est pas certain que d'autres pays puissent mettre en œuvre les mesures strictes que la Chine a finalement adoptées. Singapour et Hong Kong, qui ont tous deux connu des épidémies de syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) en 2002-2003, sont une source d'espoir et de nombreux enseignements pour les autres pays. Dans ces deux endroits, COVID-19 a été bien géré jusqu'à présent, malgré des cas précoces, grâce à l'action précoce du gouvernement et aux mesures de distanciation sociale prises par les individus.
Le cours d'une épidémie est défini par une série de facteurs clés, dont certains sont actuellement mal compris pour COVID-19. Le taux de reproduction de base (R0), qui définit le nombre moyen de cas secondaires générés par un cas primaire lorsque la population est largement susceptible d'être infectée, détermine le nombre global de personnes susceptibles d'être infectées, ou plus précisément la zone sous la courbe épidémique. Pour qu'une épidémie s'installe, la valeur numérique de R0 doit être supérieur à 1. Un simple calcul donne la fraction susceptible d'être infectée sans atténuation. Cette fraction est d'environ 1-1/R0. Avec des valeurs de R0 pour COVID-19 en Chine autour de 2-5 au début de l'épidémie, (2) nous calculons qu'environ 60% de la population serait infectée. Il s'agit là d'un scénario très pessimiste pour un certain nombre de raisons. Nous sommes incertains quant à la transmission chez les enfants, certaines communautés sont éloignées et peu susceptibles d'être exposées, l'éloignement social volontaire des individus et des communautés aura un impact, et les efforts d'atténuation, tels que les mesures mises en place en Chine, réduisent considérablement la transmission. Au fur et à mesure que l'épidémie progresse, le taux de reproduction effectif (R) diminue jusqu'à ce qu'il tombe en dessous d'une valeur unitaire, lorsque l'épidémie atteint son maximum, puis il diminue, soit en raison de l'épuisement des personnes susceptibles d'être infectées, soit en raison de l'impact des mesures de contrôle. La vitesse de propagation initiale de l'épidémie, son temps de doublement ou l'intervalle sériel correspondant (le temps moyen qu'il faut à une personne infectée pour transmettre l'infection à d'autres) et la durée probable de l'épidémie sont déterminés par des facteurs tels que le temps écoulé entre l'infection et le moment où une personne est contagieuse pour d'autres et la durée moyenne de l'infectiosité. Pour la pandémie de grippe A H1N1 de 2009, chez la plupart des personnes infectées, ces quantités épidémiologiques étaient courtes, avec un jour ou deux d'infectiosité et quelques jours de pic d'infectiosité pour les autres3. En revanche, pour la COVID-19, l'intervalle sériel est estimé à 4,4-7,5 jours, ce qui est plus proche du SRAS4. La première des inconnues importantes concernant la COVID-19 est le taux de létalité (CFR), qui nécessite des informations sur le dénominateur qui définit le nombre de personnes infectées. Nous n'avons pas connaissance d'enquêtes sérologiques à grande échelle réalisées pour détecter des anticorps spécifiques à la COVID-19. Les meilleures estimations suggèrent un CFR pour COVID-19 d'environ 0-3-1%,(4) ce qui est plus élevé que l'ordre de 0-1% de CFR pour une saison de grippe A modérée. (5)
La deuxième inconnue est de savoir si l'infectiosité commence avant l'apparition des symptômes. La période d'incubation pour COVID-19 est d'environ 5-6 jours.4, (6) La combinaison de cette durée avec un intervalle sériel de longueur similaire suggère qu'il pourrait y avoir une infectiosité présymptomatique considérable (annexe 1). À titre de référence, la grippe A a une infectiosité présymptomatique d'environ 1 à 2 jours, alors que le SRAS n'avait que peu ou pas d'infectiosité présymptomatique. (7) Peu d'études cliniques ont été réalisées pour mesurer la virémie de COVID-19 et son évolution dans le temps chez les individus. Dans une étude portant sur 17 patients atteints de COVID-19, le pic de virémie semble se situer à la fin de la période d'incubation (, ce qui laisse supposer que la virémie pourrait être suffisamment élevée pour déclencher la transmission pendant 1 à 2 jours avant l'apparition des symptômes. Si ces tendances sont vérifiées par des études virologiques cliniques plus approfondies, on peut s'attendre à ce que la COVID-19 ressemble davantage à la grippe A qu'au SRAS. Pour le SRAS, le pic d'infectiosité a eu lieu plusieurs jours après l'apparition des premiers symptômes, d'où le succès de la mise en quarantaine des patients atteints de SRAS peu après le début des symptômes (7) et l'échec de cette mesure pour la grippe A et éventuellement pour COVID-19.
La troisième incertitude est de savoir s'il existe un grand nombre de cas asymptomatiques de COVID-19. Selon les estimations, environ 80 % des personnes atteintes de COVID-19 ont une maladie légère ou asymptomatique, 14 % ont une maladie sévère et 6 % sont en phase critique (9), ce qui implique qu'un contrôle basé sur les symptômes ne sera probablement pas suffisant, à moins que ces cas ne soient que légèrement infectieux.
La quatrième incertitude concerne la durée de la période infectieuse pour COVID-19. La période infectieuse est généralement courte pour la grippe A, mais elle semble longue pour la COVID-19 sur la base des quelques études virologiques cliniques disponibles, et peut durer 10 jours ou plus après la période d'incubation (. Les rapports de quelques cas de super-diffusion sont une caractéristique courante de toutes les maladies infectieuses et ne doivent pas être surinterprétés10.
Que signifient ces comparaisons avec la grippe A et le SRAS pour l'épidémie COVID-19 et son contrôle ? Tout d'abord, nous pensons que l'épidémie dans un pays donné se propagera initialement plus lentement que ce qui est typique pour une nouvelle souche de grippe A. En Chine, le temps de doublement de la COVID-19 a été d'environ 4 à 5 jours dans les premières phases.3 Deuxièmement, l'épidémie de COVID-19 pourrait être plus longue que celle de la grippe A saisonnière, ce qui est pertinent pour son impact économique potentiel. Troisièmement, l'effet des saisons sur la transmission de COVID-19 est inconnu (11) ; cependant, avec un R0 de 2-3, les mois chauds de l'été dans l'hémisphère nord ne réduiraient pas nécessairement la transmission en dessous de la valeur de l'unité comme ils le font pour la grippe A, qui a généralement un R0 d'environ 1-1-1-5. (12) L'impact des différentes politiques d'atténuation sur le déroulement de l'épidémie de COVID-19 est étroitement lié à ces facteurs et à leurs déterminants épidémiologiques. Une question clé pour les épidémiologistes est d'aider les décideurs politiques à décider des principaux objectifs de l'atténuation - e.g., minimiser la morbidité et la mortalité associée, éviter un pic épidémique qui submerge les services de santé, maintenir les effets sur l'économie à des niveaux gérables et aplatir la courbe épidémique pour attendre le développement et la fabrication à grande échelle de vaccins et de thérapies médicamenteuses antivirales. De tels objectifs d'atténuation sont difficiles à atteindre par les mêmes interventions, de sorte que des choix doivent être faits quant aux priorités. (13)
Pour COVID-19, l'impact économique potentiel de l'auto-isolement ou de la quarantaine obligatoire pourrait être substantiel, comme cela s'est produit en Chine. Il est probable qu'aucun vaccin ou médicament antiviral efficace ne sera bientôt disponible. Le développement d'un vaccin est en cours, mais les questions clés ne sont pas de savoir si un vaccin peut être développé, mais où les essais de phase 3 seront effectués et qui fabriquera le vaccin à l'échelle. Le nombre de cas de COVID-19 diminue rapidement en Chine (4), mais un site pour les essais de phase 3 des vaccins doit être situé dans un endroit où la transmission de la maladie est continue. La fabrication à l'échelle exige qu'un ou plusieurs des grands fabricants de vaccins relèvent le défi et travaillent en étroite collaboration avec les sociétés de biotechnologie qui développent les vaccins candidats. Ce processus prendra du temps et nous sommes probablement à un an ou 18 mois d'une production substantielle de vaccins. Il ne reste donc pour l'instant que des mesures d'atténuation volontaires et une mise en quarantaine obligatoire, l'arrêt des rassemblements de masse, la fermeture des établissements d'enseignement ou des lieux de travail où l'infection a été identifiée et l'isolement des foyers, des villes ou des cités. Certaines des leçons tirées des analyses de la grippe A s'appliquent au COVID-19, mais il existe également des différences. Les mesures de distanciation sociale réduisent la valeur du nombre effectif de reproduction R. Avec une valeur épidémique précoce de R0 de 2-5, la distanciation sociale devrait réduire la transmission d'environ 60 % ou moins, si le potentiel intrinsèque de transmission diminue pendant les mois chauds d'été dans l'hémisphère nord. Cette réduction est une grande demande, mais elle a eu lieu en Chine. La fermeture des écoles, un pilier majeur de la réponse à la pandémie de grippe A (14) , a peu de chances d'être efficace étant donné le faible taux apparent d'infection chez les enfants, bien que les données soient rares. Le fait d'éviter les grands rassemblements de personnes réduira le nombre de cas de super propagation ; toutefois, si un contact prolongé est nécessaire pour la transmission, cette mesure pourrait ne réduire qu'une petite partie des transmissions. Il est donc probable qu'une distanciation sociale à plus grande échelle sera nécessaire, comme celle qui a été mise en place en Chine. Cette mesure empêche la transmission des cas symptomatiques et non symptomatiques, ce qui a pour effet d'aplatir l'épidémie et de repousser le pic plus loin dans l'avenir. Une plus grande distance sociale donne aux services de santé le temps de traiter les cas et d'accroître leurs capacités, et, à plus long terme, de mettre au point des vaccins et des traitements. Le confinement pourrait être ciblé sur des zones particulières, des écoles ou des rassemblements de masse. Cette approche en cours dans le nord de l'Italie fournira des données précieuses sur l'efficacité de ces mesures. Plus la réduction de la transmission est importante, plus la courbe épidémique est longue et plate (figure), avec un risque de résurgence lorsque les interventions sont levées, peut-être pour atténuer l'impact économique.
Légende : Une simulation de base avec isolement des cas uniquement (rouge) ; une simulation avec éloignement social en place tout au long de l'épidémie, aplatissant la courbe (vert), et une simulation avec éloignement social plus efficace en place pour une période limitée seulement, généralement suivie d'une épidémie résurgente lorsque l'éloignement social est stoppé (bleu). Il ne s'agit pas de prédictions quantitatives, mais d'illustrations qualitatives solides pour une série de choix de modèles. Les principales questions épidémiologiques qui déterminent l'impact des mesures de distanciation sociale sont la proportion de personnes infectées qui présentent des symptômes légers et la question de savoir si ces personnes vont s'isoler et avec quelle efficacité ; la rapidité avec laquelle les personnes symptomatiques s'isolent après l'apparition des symptômes ; et la durée de toute période infectieuse non symptomatique avant l'apparition de symptômes clairs avec la question connexe de la transmissibilité de la COVID-19 pendant cette phase. Le comportement individuel sera crucial pour contrôler la propagation de COVID-19.
Dans les démocraties occidentales, l'action personnelle, plutôt que l'action gouvernementale, pourrait être la question la plus importante. L'auto-isolement précoce, la consultation médicale à distance, sauf si les symptômes sont graves, et la distanciation sociale sont des éléments clés. Les actions gouvernementales visant à interdire les rassemblements de masse sont importantes, tout comme le sont de bonnes installations de diagnostic et des conseils de santé accessibles à distance, ainsi qu'un traitement spécialisé pour les personnes souffrant de maladies graves. L'isolement des villes, voire des cités, ne fait pas encore partie du plan d'action du gouvernement britannique.(15) Ce plan est peu détaillé, étant donné les premiers stades de l'épidémie COVID-19 et les nombreuses incertitudes, mais il décrit quatre phases d'action intitulées endiguer, retarder, rechercher et atténuer.(15) Le Royaume-Uni vient de passer de l'endiguer au retard, qui vise à aplatir l'épidémie et à réduire les pics de morbidité et de mortalité. Si les mesures sont assouplies après quelques mois pour éviter un impact économique grave, un nouveau pic est susceptible de se produire à l'automne (figure). L'Italie, la Corée du Sud, le Japon et l'Iran sont en phase d'atténuation et tentent de fournir les meilleurs soins possibles à un nombre de personnes atteintes de COVID-19 qui augmente rapidement.
Les caractéristiques épidémiologiques connues de COVID-19 font ressortir des priorités urgentes. Il est essentiel de raccourcir le délai entre l'apparition des symptômes et l'isolement, car cela réduira la transmission et ralentira probablement l'épidémie (annexes 2, 3). Cependant, des stratégies sont également nécessaires pour réduire la transmission dans les foyers, soutenir le traitement et le diagnostic à domicile et faire face aux conséquences économiques de l'absence au travail. La demande de pointe pour les services de santé pourrait encore être élevée et l'ampleur et la durée de la transmission présymptomatique ou asymptomatique - s'il s'avère que c'est une caractéristique de l'infection par la COVID-19 - détermineront le succès de cette stratégie. (16) La recherche des contacts est très importante dans les premiers stades pour contenir la propagation, et les estimations basées sur des modèles suggèrent, avec une valeur R0 de 2-5, qu'environ 70 % des contacts devront être retrouvés avec succès pour contrôler la propagation précoce. (17) L'analyse des modèles de contact individuels suggère que la recherche des contacts peut être une stratégie efficace dans les premiers stades d'une épidémie, mais que la logistique de la recherche en temps utile de 36 contacts en moyenne par cas sera difficile. (17) Les événements de super propagation sont inévitables et pourraient submerger le système de recherche des contacts, ce qui nécessiterait des interventions de distanciation sociale à plus grande échelle. Des données en provenance de Chine, de Corée du Sud, d'Italie et d'Iran suggèrent que la CRF augmente fortement avec l'âge et qu'elle est plus élevée chez les personnes atteintes de COVID-19 et de comorbidités sous-jacentes. (18) Une distanciation sociale ciblée pour ces groupes pourrait être le moyen le plus efficace de réduire la morbidité et la mortalité concomitante. Au cours de l'épidémie du virus Ebola en Afrique de l'Ouest en 2014-16, les décès dus à d'autres causes ont augmenté en raison de la saturation du système de soins de santé et de la mort des travailleurs de la santé (19). Ces événements soulignent l'importance d'un soutien accru aux infrastructures de soins de santé et de procédures efficaces pour protéger le personnel contre l'infection. Dans les pays du Nord, on spécule que la modification des modes de contact et le réchauffement climatique pourraient ralentir la propagation du virus en été.11 Avec un R0 de 2-5 ou plus, les réductions de la transmission par distanciation sociale devraient être importantes ; et on pense qu'une grande partie des changements dans la transmission de la grippe pandémique à l'été 2009 en Europe est due à la fermeture des écoles, mais on ne pense pas que les enfants soient à l'origine de la transmission de la COVID-19. Les données de l'hémisphère sud aideront à évaluer dans quelle mesure la saisonnalité influencera la transmission de COVID-19.
Les prévisions basées sur des modèles peuvent aider les décideurs politiques à prendre les bonnes décisions en temps utile, même avec les incertitudes concernant COVID-19. Indiquer le niveau de réduction de la transmission requis pour les interventions de distanciation sociale visant à atténuer l'épidémie est une activité clé (figure). Cependant, il est facile de suggérer qu'une réduction de 60 % de la transmission suffira ou qu'une mise en quarantaine dans le jour suivant l'apparition des symptômes permettra de contrôler la transmission, mais on ne sait pas très bien quelles stratégies de communication ou quelles actions de distanciation sociale les individus et les gouvernements doivent mettre en place pour atteindre ces résultats souhaités. Un certain degré de pragmatisme sera nécessaire pour la mise en œuvre des mesures de distanciation sociale et de quarantaine. La collecte continue de données et l'analyse épidémiologique sont donc des éléments essentiels pour évaluer les impacts des stratégies d'atténuation, parallèlement à la recherche clinique sur la meilleure façon de gérer les patients gravement malades atteints de COVID-19. Des décisions difficiles attendent les gouvernements. La façon dont les individus répondront aux conseils sur la meilleure façon de prévenir la transmission sera aussi importante, sinon plus, que les actions gouvernementales. Les stratégies de communication des gouvernements visant à informer le public sur la meilleure façon d'éviter l'infection sont vitales, tout comme le soutien supplémentaire pour gérer le ralentissement économique.
RMA a été directeur non exécutif de GlaxoSmithKline (GSK) pendant 10 ans, jusqu'en mai 2018, et a joué par le passé un rôle consultatif sur le SRAS et la grippe A pour l'OMS et le gouvernement britannique. DK travaille à l'Institut national pour la santé publique et l'environnement aux Pays-Bas et, à ce titre, il conseille le gouvernement néerlandais sur la lutte contre les maladies infectieuses. HH et TDH ne déclarent aucun intérêt concurrent.
(publié par J-Pierre Dieterlen)
mazel galop 7
Nombre de messages : 1560 Localisation : 62 Date d'inscription : 02/08/2005
Sujet: Re: Petit virus à couronne devient grand Mer 11 Mar 2020 - 5:53
J’entends beaucoup autour de moi des gens qui râlent à propos de ce virus qui monopolise l’attention, ils sont en saturation et pensent souvent qu’on les ennuient avec une grippette. Sauf que l’argumentaire qui consiste à comparer les épidémies de grippe passées et le début d’épidémie de C19, est déjà à côté de la plaque puisqu’on ne peut pas comparer des poires avec des pommes (niveau élémentaire en maths) surtout quand le bilan de l’épidémie en cours est loin de pouvoir être établi dès le démarrage, surtout pour un germe inconnu Là c’est mettre la charrue avant les boeufs ...
C’est probablement une façon de se rassurer...
Voilà pour les curieux/ses un article : https://www.liberation.fr/france/2020/03/10/le-coronavirus-n-est-pas-une-grippette_1781108
Citation :
Une étude de chercheurs chinois publiée dans «The New England Journal of Medicine» ce 28 février précise les caractéristiques de la pneumonie virale chinoise. Bilan : un profil clinique très éloigné de la grippe saisonnière. Qui préoccupe les infectiologues.
Le coronavirus, une «grippette» ? Les médecins qui le prétendaient il y a encore deux mois ont changé de ton. «Quand le premier patient chinois a été diagnostiqué positif au coronavirus, un confrère m’a dit "n’oublie pas de dire aux infirmières que c’est une grippounette !" Aujourd’hui, il fait partie des plus inquiets», raconte le professeur Gilles Pialoux, chef de service de l’unité des maladies infectieuses et tropicales à l’hôpital Tenon (Paris XXe).
La tension est montée de plusieurs crans avec la publication, le 28 février dans The New England Journal of Medicine, revue de référence des milieux médicaux, d’une étude précisant les caractéristiques du Covid-19. Pour cause, le tableau clinique que les chercheurs chinois dressent de la nouvelle pneumonie virale est très éloigné de celui de la grippe saisonnière. Leur conclusion, fondée sur l’analyse de 1 099 dossiers médicaux de patients diagnostiqués positifs au Covid-19, vient dissiper quelques malentendus. Ainsi, le virus chinois n’est pas seulement dangereux pour les vieux. A l’exception des moins de 15 ans qui ne sont quasiment pas touchés, des formes sévères de la pneumonie virale sont observées dans toutes les tranches d’âge, même si les risques augmentent avec le vieillissement.
23,7% des malades présentent une comorbidité : Dix fois plus létal que la grippe (1,4% des personnes infectées en meurent), le Covid-19 peut surtout être fatal bien avant 70 ans. «La relation entre l’âge et la létalité est moins nette avec le coronavirus qu’avec la grippe», confirme le professeur Xavier Lescure, infectiologue à l’hôpital Bichat. «Environ 86% des personnes qui décèdent de la grippe ont plus de 70 ans mais elles ne sont que 50% avec le coronavirus. Du point de vue individuel, c’est plus inquiétant.» En revanche, le coronavirus frappe plus durement les personnes fragilisées par des pathologies préexistantes (type hypertension ou diabète) : selon l’étude des chercheurs chinois, la présence d'une comorbidité est plus fréquente chez les patients sévèrement touchés que chez les autres (38,7% contre 21%)… Le professeur Pialoux en convient : «Le coronavirus semble plus grave que ce que l’on pensait au départ : 16% des patients ont besoin d’être hospitalisés, 5% doivent être placés sous ventilation artificielle et surtout de façon durable : vingt jours en moyenne, c’est très long.»
Autre différence notable par rapport à la grippe : les personnes infectées sont très souvent asymptomatiques (56% d’entre elles n’ont aucun accès de fièvre dans les premiers jours, et seules 68% ont des quintes de toux). A l’échelle individuelle, ce peu de symptômes est plutôt une bonne nouvelle : selon l’étude, 84% des personnes infectées ne vivent qu’une forme bénigne de la maladie. La médaille a toutefois son revers : l’agent pathogène ne se manifestant pas, sa circulation est difficile à contrôler faute de pouvoir repérer les porteurs contagieux. De quoi compliquer aussi la tâche des hospitaliers. «On va avoir du mal à repérer les personnes vraiment à risque parmi celles qui se présentent aux urgences ou dans les unités dédiées, signale le professeur Pialoux. Cela est d’autant plus problématique qu’il peut y avoir une aggravation forte de la maladie entre le 7e et le 10e jour.»
Dans les hôpitaux parisiens, il n’est déjà plus question d’hospitaliser tous les patients qui se présentent. «On ne prend que les cas graves ou à risques pour éviter de saturer les lits en salle comme en réanimation; les autres sont renvoyés chez eux, explique l’infectiologue de Tenon. Mais cette règle souffre pas mal d’exceptions. Concrètement, vous faites quoi d’un patient testé positif qui ne parle pas français et vit en promiscuité avec 15 autres personnes dans un logement insalubre ? De celui qui a chez lui un enfant cancéreux ou une femme enceinte ? D’un autre qui présente des comorbidités, type insuffisance cardiaque ou respiratoire ? Pour le moment, on les garde aussi à l’hôpital.»
A ce stade, les capacités des hôpitaux parisiens ne sont pas saturées. Les établissements de référence, à l’instar de Bichat, sont en train de doubler leur nombre de lits disponibles pour les patients du coronavirus en réanimation et en salle. Un impératif pour faire face à un nombre de cas qui, probabilistiquement, double tous les cinq jours, malgré les mesures de confinement. «On fait tout pour étaler au maximum dans le temps le pic épidémique, et éviter une saturation du système de prise en charge, précise le professeur Lescure. Pour y arriver, on bosse déjà de seize à dix-huit heures par jour, week-end compris. On est concentrés et autant que possible sereins. Mais personne n’en doute plus: ça va secouer.»
gritou galop 8
Nombre de messages : 4021 Age : 50 Localisation : seine et marne Date d'inscription : 26/06/2007
Sujet: Re: Petit virus à couronne devient grand Jeu 12 Mar 2020 - 15:22
je suis d'accord avec toi mazel : je suis atterrée par ce que j'entends autour de moi, voire même dans mon entreprise (production de gel hydro, un comble)… Je pense qu'une fois que tout cela sera passé, les analyses seront plus lisibles et entendables par les personnes qui aujourd'hui sont dubitatives.
s2bu galop 9
Nombre de messages : 7139 Age : 44 Localisation : Saint Quentin 02 Date d'inscription : 08/01/2008
Sujet: Re: Petit virus à couronne devient grand Jeu 12 Mar 2020 - 17:53
Ha bah avec des trucs comme ça, à chaque fois on se prend la connerie sociétale en pleine tronche et j'avoue que ça me fait plus flipper que le covid19...
Sinon demain au bahut ça va être un joyeux bordel, la 1ere question des gens étant sils vont être remboursés des frais d'internat... hé ouai
gritou galop 8
Nombre de messages : 4021 Age : 50 Localisation : seine et marne Date d'inscription : 26/06/2007
Sujet: Re: Petit virus à couronne devient grand Jeu 12 Mar 2020 - 23:44
Mon fils était refait hier devant Macron, il dansait la samba
lily galop 8
Nombre de messages : 3395 Age : 54 Localisation : oise Date d'inscription : 27/04/2006
Sujet: Re: Petit virus à couronne devient grand Ven 13 Mar 2020 - 1:08
s2bu a écrit:
Ha bah avec des trucs comme ça, à chaque fois on se prend la connerie sociétale en pleine tronche et j'avoue que ça me fait plus flipper que le covid19...
Sinon demain au bahut ça va être un joyeux bordel, la 1ere question des gens étant sils vont être remboursés des frais d'internat... hé ouai
Eh oui ! Dans mon lycée, c'était le remboursement de la cantine, de l'internat et surtout des voyages scolaires programmés !!! Certains ont des fratries et ça peut représenter pas mal d'argent...
En tout cas, c'était pas le top de bosser au milieu d'élèves qui s'amusaient à te tousser dessus, qui se faisaient des bises/poignées de main en arrivant le matin et en repartant le soir, qui s'en fichaient éperdument de se laver les mains, sûrs et certains de ne pas tomber malades Les établissements de l'Oise sont fermés depuis 1 semaine maintenant. Il est peu probable qu'on rouvre d'ici 1 autre semaine.
Mais enseigner par internet, ça génère encore plus de travail !!! Je passe mes journées sur Ecole Directe à répondre à des questions parce qu'il se savent pas lire (et encore moins comprendre...) les consignes, à faire des fiches explicatives détaillées à corriger des copies qui arrivent au compte-goutte parce qu'on les réclame x fois. L'autonomie est à travailler même au lycée !
Et le comble, certains parents trouvent qu'il n'y a pas assez de travail alors que d'autres nous assassinent parce qu'il y en a trop !!! Vous verriez les messages que nous recevons. Le réseau (je n'ai pas encore la fibre) est au ralenti. Bref, que du bonheur !
Ma fille passe son bac cette année, elle n'est pas trop sereine mais comme elle est réfléchie, elle s'organise bien et n'a pas la sensation de trop perdre. Par contre, elle a des amis qui eux sont en panique totale...
lily
mazel galop 7
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Sujet: Re: Petit virus à couronne devient grand Ven 13 Mar 2020 - 17:25
“On s’est trompés, c’est bien plus grave” : un infectiologue en chef tire la sonnette d’alarme Par Auteur valeursactuelles.com / Vendredi 13 mars 2020 à 18:59
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Le chef du service d’infectiologie d’un hôpital parisien regrette que la dangerosité du coronavirus ait été minimisée, sans cesse comparé avec la grippe, qui ne joue pourtant “pas dans la même cour”. Il appelle à « mettre les gens face à la réalité ». Sans vouloir inciter la population à la panique, Gilles Pialoux, infectiologue en chef à l’hôpital Tenon, à Paris, veut alerter sur les risques de l’épidémie en France, sous-estimés selon lui, rapporte Le Parisien ce vendredi 13 mars. Le pays pourrait connaître « un scénario à l’italienne », comme le craint son confrère François Bricaire, de la Pitié-Salpêtrière.
« On a des jeunes dans un état gravissime »
« Les patients arrivent de partout. On est stressés ! » À l’entendre, la situation n’est plus tellement sous contrôle dans l’Hexagone, qui a donc choisi de garder ses frontières ouvertes, contrairement à de nombreux pays européens, et de maintenir la tenue des élections municipales, comme Emmanuel Macron l’a annoncé dans une allocution télévisée, jeudi soir. Pour autant, les statistiques laissent en effet présager un scénario à l’italienne. Alors, une mise au point doit être faite : non, le coronavirus n’est pas comparable à une simple grippe, leur taux de mortalité s’élevant respectivement à 0,1% et 2 à 3%. « On s’est trompés, il faut arrêter de les comparer. C’est bien plus grave […] Bien sûr, ce n’est pas Ebola, mais les Chinois ont montré qu’un patient peut aller bien et d’un coup, la deuxième semaine, au 8e ou 10e jour, il se retrouve en réanimation », fait valoir Gilles Pialoux.
Une maladie qui peut vite évoluer, donc, et qui ne s’arrête pas qu’aux personnes âgées. Si celles-ci sont les plus à risque face à l’épidémie, le profil des personnes admises en réanimation est en train d’évoluer. « Il n’est plus rare de voir des jeunes de 30 ou 40 ans, sans pathologie. C’est la réalité du terrain. Le cercle s’élargit », constate-t-il, pragmatique. « On a des jeunes, sans antécédents médicaux, dans un état gravissime », abonde auprès du journal une infirmière d’hôpital. Pour preuve, 86% des patients décédés de la grippe en France entre 2011 et 2019 avaient plus de 75 ans, contre seulement 50% pour les victimes du coronavirus. Reste à comprendre pourquoi, au sein des populations jugées jeunes, « certains tirent la mauvaise carte de la forme grave ».
Les patients guéris « seront épuisés pendant six mois »
Rien qu’en Île-de-France, on comptait une centaine de patients en réanimation jeudi, contre seulement 6 lundi. Enfin, si 80% des personnes contaminées finissent par en guérir, le chemin pour se remettre sur pied prend du temps. Les patients restent en moyenne 20 jours sous ventilation artificielle avant de pouvoir sortir de l’hôpital. De plus, « ils seront épuisés pendant six mois et devront passer par une phase de rééducation à cause d’une atteinte neuromusculaire », prévient dans Le Parisien le secrétaire général adjoint de la Société française d’anesthésie et de réanimation, Jean-Michel Constantin. Le système de santé va être mis à lourde contribution.
mazel galop 7
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Sujet: Re: Petit virus à couronne devient grand Sam 14 Mar 2020 - 8:11
Pourquoi les chercheurs se sentent insultés par Mr Macron ?
Citation :
En Chine, un chercheur qui donne l'alerte d'une épidémie n'est pas écouté (et meurt). En France, les chercheurs sur le coronavirus travaillent dans des conditions déplorables. Les politiques réaliseront-ils enfin pourquoi il faut financer de la recherche fondamentale en biologie ?
Pourquoi les chercheurs se sentent insultés par le président de la République, une semaine après leur journée de manifestation au cours de laquelle ils n’ont même pas pu se rendre devant le Ministère de la recherche, rue Descartes ?
Alors que la ministre Frédérique Vidal, pourtant ancienne présidente de l’université de Nice, qui organise et poursuit la politique de la dèche dans la recherche publique, débloque dans la panique actuelle 8 millions d’euros... Ce sont ces euros qui ont peut-être manqué aujourd’hui pour en savoir plus sur le Covid-19. Résultat : l’épidémie va coûter des dizaines de milliards d’euros à l’économie mondiale et, selon Bruno Lemaire, plus de 2,5 milliards à la France.
Félicitations, Mesdames et Messieurs les politiques ! .......
La suite là : http://geographiesenmouvement.blogs.liberation.fr/2020/03/13/pourquoi-les-chercheurs-se-sentent-insultes-par-m-macron/
mazel galop 7
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Sujet: Re: Petit virus à couronne devient grand Sam 14 Mar 2020 - 18:02
Il se disait ce soir dans le secteur, j’habite à 19 km de là, que la centrale nucléaire a le projet de garder ses salariés confinés 24h/24 afin de garantir le fonctionnement et la sécurité...
Ce samedi, la centrale nucléaire de Gravelines confirme qu’un cas de coronavirus a été détecté chez un homme âgé d’une cinquantaine d’années et employé d’une société prestataire œuvrant sur le site. Quatre autres personnes susceptibles d’avoir pu être en contact avec lui, et qui ne sont pas forcément contaminées, ont été placées de manière préventive en quatorzaine.
Les consultations de médecins de mon secteur commencent à être bien chargées et presque tous les passages concernent des infections respiratoires, alors que 47 cas ont été détectées dans le Nord et le Pas-de-Calais...
Coronavirus: avec #Restecheztoi des hôpitaux incitent les Français au confinement https://www.lavoixdunord.fr/726143/article/2020-03-14/coronavirus-avec-restecheztoi-des-hopitaux-incitent-les-francais-au-confinement?from_direct=true
Citation :
Sur Twitter, le collectif inter-hôpitaux veut inciter les Français à sortir de chez eux le moins possible pour tenter d’enrayer la progression du nouveau coronavirus. ..... « Un nouveau challenge pour aider les soignants ». Sur Twitter, le collectif inter-hôpitaux a posté une vidéo vendredi dans laquelle il veut inciter les Français à limiter au maximum leurs déplacements sous le hashtag #Restecheztoi. Le but ? Limiter la propagation du nouveau coronavirus. ..... Un pneumologue explique : « on va s’occuper des urgences, on va s’occuper des cas graves, qui auront besoin de nous. Mais on a besoin de toi. Rejoins le challenge #Restecheztoi ». Le hashtag, remonté à la 2e place des tendances Twitter samedi, est très partagé. ....
mazel galop 7
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Sujet: Re: Petit virus à couronne devient grand Mar 17 Mar 2020 - 12:23
Des nouvelles plutôt très intéressantes sur le C19 et plutôt optimistes ... à regarder et lire :
Même si il y a quelques jours, le Pr Raoult a été embarqué dans une polémique, il s’agit d’une autorité reconnue internationalement avec en plus pas mal de pragmatisme, mais c’est bien connu, nul n’est prophète en son pays :
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Sujet: Re: Petit virus à couronne devient grand Jeu 19 Mar 2020 - 7:21
bulle de fay a écrit:
cath. a écrit:
Ta grande tante ? Elle a quel âge ?
93 ans, c'est la soeur de ma grand mère paternelle mais..... elles avaient 22 ans de différence. Mon arrière grand mère a eu sa "petite dernière" a 45 ans, elle était enceinte de 3 mois quand ma grand mère s'est mariée à 21 ans. Celle ci a eu mon père en aout 1927, juste 1 an après son mariage, ce qui fait que mon père et sa tante n'avaient que 6 mois de différence.
Ah oui. C'était l'inverse chez ma grand-mère. Elle était la dernière à "45 ans" avec une soeur qui avait 19 ans de plus qu'elle.
Ratrick Сohen
Nombre de messages : 2 Age : 24 Localisation : Agen Date d'inscription : 12/02/2020
Sujet: Petit virus à couronne devient grand Jeu 19 Mar 2020 - 13:23
89 personnes sont décédées des suites de la maladie en 24 heures, et 3.626 malades sont hospitalisés, dont 921 en réanimation selon un bilan communiqué ce mercredi 18 mars au soir par le ministère de la Santé.
La moitié des 921 patients placés en réanimation dans un état grave ont "moins de 60 ans", a détaillé le Professeur Jérôme Salomon, directeur général de la Santé lors d'une conférence de presse. Au total, 7 % des 264 personnes décédées (dont 89 lors des dernières 24 heures) sont âgées de moins de 65 ans.
Au total, 9.134 cas de contamination ont été confirmés, a précisé le directeur général de la Santé (DGS) Jérôme Salomon qui a souligné que le nombre de cas doublait désormais chaque jour.
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Prenez soin de vous
Alex35 galop 7
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Sujet: Re: Petit virus à couronne devient grand Jeu 19 Mar 2020 - 14:27
Ca fait ch***, j'ai envoyé ma machine à coudre en SAV constructeur ya qq jours... J'aurais bien voulu faire des masques avec ce que j'ai ici, pour les proposer aux professionnels de santé...
source https://www.facebook.com/rozenofficiel/
Si ça peut servir à d'autres...
Patricia maitre pipelette
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Sujet: Re: Petit virus à couronne devient grand Ven 20 Mar 2020 - 12:23
Prophylaxie post-exposition au COVID-19 : plusieurs essais sont en cours et la France lance une étude multicentrique Mitjà O & al. Lancet Glob Health 19 mars 2020
Par Liz Scherer Clinical Essentials 24 mars 2020
À retenir :
Les médicaments antiviraux pour la prophylaxie post-exposition (PPE) représentent une stratégie potentielle pour la prévention de la transmission secondaire du COVID-19, après une première exposition par contact. Des essais cliniques évaluant l’hydroxychloroquine prophylactique sont en cours ou recrutent actuellement des patients ( en Chine , en Corée du Sud et en Espagne). Une étude multicentrique évalue le traitement de référence associé au remdésivir ; au lopinavir et au ritonavir ; au lopinavir, au ritonavir et à l’interféron bêta ; ou à l’hydroxychloroquine. L’essai a été lancé le 23 mars en France, avec 800 patients hospitalisés pour cause de COVID-19. Il inclura jusqu’à 3 200 patients en Europe.
Pourquoi est-ce important ?
Les interventions de santé publique standard (distanciation sociale, cordon sanitaire, suivi des contacts) seules ne suffisent pas. Une modélisation pharmacologique précoce et des rapports anecdotiques suggèrent un bénéfice potentiel de l’hydroxychloroquine (aux doses approuvées) contre l’infection au coronavirus 2 du syndrome respiratoire aigu sévère (Severe Acute Respiratory Syndrome Coronavirus 2, SARS-CoV-2) et le COVID-19, ainsi qu’une possible amélioration de l’excrétion virale.
Points clés
Des stratégies visant à protéger les individus à haut risque de contracter le COVID-19 (en particulier les agents de santé, les contacts proches) doivent être trouvées en urgence. Le taux d’attaque secondaire du COVID-19 est d’environ 15 % au sein d’un foyer, et d’environ 10 % parmi les contacts proches. D’après une précédente expérience clinique (c.-à-d., une PPE par rifampicine pour prévenir l’infection méningococcique invasive après un contact avec un cas index), commencer la PPE immédiatement après l’apparition des symptômes du COVID-19 pourrait réduire l’excrétion virale dans les sécrétions respiratoires (celles du pic d’expectorations environ 5 à 6 jours après l’apparition des symptômes, jusqu’à 14 jours). La PPE ciblée pourrait réduire le risque d’infection chez les contacts proches.
mazel galop 7
Nombre de messages : 1560 Localisation : 62 Date d'inscription : 02/08/2005
Sujet: Re: Petit virus à couronne devient grand Mar 24 Mar 2020 - 16:55
https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/drome/coronavirus-covid-19-veterinaires-drome-viennent-aide-aux-hopitaux-1803624.html Quand la «médecine animale» vient en aide aux humains : l'ordre des vétérinaires a appelé les professionnels à aider les soignants "en leur apportant des matériels de protection qu'ils auraient en surplus". Message reçu dans la Drôme où les premiers dons sont partis.
Par S. Valsecchi, C. Conxicoeur Publié le 20/03/2020 à 15:45 Mis à jour le 20/03/2020 à 18:03
Le conseil de l’ordre des vétérinaires de notre région Auvergne-Rhône-Alpes est mobilisé. Si les actes vétérinaires non essentiels et non urgents sont suspendus, les professionnels ne chôment pas : ils assurent la permanence des soins vitaux aux animaux et... collectent et recensent du matériel pour les hôpitaux.
1000 combinaisons et 10 000 gants Mercredi 18 mars déjà, dans la Drôme, les vétérinaires ont réussi à collecter du matériel de protection qu’ils ont apporté à l’hôpital de Montélimar : pas moins de 1000 combinaisons, 10 000 gants, des charlottes et du gel hydro-alcoolique.
Ces hommes et ces femmes ont devancé l'appel de Jacques Guérin, président de l'Ordre national des vétérinaires. Vendredi, 20 mars, ce dernier demandait solennellement à ses confrères et ses consoeurs, outre la suspension des soins non urgents en cabinet, de "-quand c'est possible- aider les soignants, en leur donnant du matériel de protection que (les vétérinaires) auraient en surplus, et qui leur manquerait".
Une trentaine d'appareil respiratoires recensés L'ordre avait part ailleurs relayé, quelques jours plus tôt, un message du ministère de la santé demandant de recenser le matériel d’anesthésie et de réanimation disponible pour le mettre à disposition des hôpitaux.
Au total, 114 cliniques ou cabinets chirurgicaux de la région ont déjà répondu à l’appel du ministère de la santé selon l’ordre national des vétérinaires. Ils proposent notamment des respirateurs de réanimation, respirateurs d’anesthésie ou encore des concentrateurs d’oxygène.
Chaque vétérinaire doit préciser la marque des appareils, car tous ne sont pas compatibles avec la médecine humaine, et la date de leur dernière révision. «C’est l’agence régionale de santé qui validera chaque prêt d’appareil» précise l’ordre.
Dans la Drôme, une cinquantaine d’extracteurs d’oxygène et une trentaine d’appareils respiratoires ont ainsi été recensés, prêts à être prêter à l’hôpital.
Vers une mobilisation des vétérinaires pour la réserve médicale Et Jacques Guérin d'expliquer que sous peu, les vétérinaires pourraient être appelés à rejoindre la réserve médicale. Des airs de mobilisation générale.
« Pas question pour eux de s’occuper des malades, c’est contraire au code de la ruralité et au code de la santé, mais ils peuvent faire de la télé régulation au SAMU ou au standard du numéro vert. Localement, ils peuvent aussi gérer les réserves des hôpitaux. »
mazel galop 7
Nombre de messages : 1560 Localisation : 62 Date d'inscription : 02/08/2005
Sujet: Re: Petit virus à couronne devient grand Mer 25 Mar 2020 - 16:12
Dit comme ça, c’est rassurant :
https://gomet.net/raoult-mises-au-point-covid-19/
epichou galop 8
Nombre de messages : 2569 Age : 60 Localisation : Limite Eure, Orne,Calvados Date d'inscription : 25/07/2007
Sujet: Re: Petit virus à couronne devient grand Mar 31 Mar 2020 - 6:58
Concernant la toxicité du Plaquenil, franchement je ne comprends pas cette folie. Ce n'est pas un nouveau médicament, il est repandu chez les malades du Lupus, arthryte rhumatoide et malades de Lyme. Qu'il soit passé sous ordonnance est surement une bonne chose. Mais je ne comprends pas que l'on empeche les medecins de ville, qui connaissent leurs patients, de leur prescrire ce traitement.
Il est prouvé que in vitro, le plaquenil fait reculer la charge virale. Alors, sous surveillance médicale, ou est le probleme de traiter les personnes presentant des symptomes? Juste avant le confinement, et bien avant que ce traitement ne soit mediatisé a ce point (mais il etait déja dans les tablettes des medecins) j'ai eu un rdv medical pour mon Lyme.... ma medecin m'a donné ce traitement parce que je presentais des symptomes... toux, fievre moderée, maux de tete, ecoulement... bfre, un rhume ou le Covid (j'avais participé a une conference 8 jours plus tot, avec des participants venant de plusieurs regions)
J'ai donc eu la chance de pouvoir acheter ce traitement avant qu'il ne soit en rupture. J'ai jugé bon de ne pas le prendre tout de suite... j'ai bien fait, c'est parti tout seul.
Mais franchement... je vois pas, medicalement parlant, pourquoi ca coince. Ethiquement... c'est inadmissible.
epichou galop 8
Nombre de messages : 2569 Age : 60 Localisation : Limite Eure, Orne,Calvados Date d'inscription : 25/07/2007
Sujet: Re: Petit virus à couronne devient grand Mar 31 Mar 2020 - 7:04
Par contre, sur la fin de la vidéo de Raoult, je reste sceptique. Il m'enerve avec ces statistiques du nombre de morts. Oui, il y a beaucoup moins de morts de la grippe cette année
On a pu voir passer sur les reseaux sociaux une carte comparative de Santé Publique France entre le nombre de cas et le nombre de deces... et on dirait qu'il n'y a quasiment pas de deces sur Marseille, maintenant, concernant le nombre de morts du Covid a Marseille, il faut savoir que depuis quelques jours, la mairie rencontre un souci pour les comptabiliser, donc... cette carte est fausse. ..