veto disparue recherche de chien de pistage

melisza a écrit:

Héroïne.
Paraît que c'est un mort par asphyxie. Le sang monte dans la tête, éclate  par le nez et la bouche.

 

je n'ai jamais entendu parler de tels "symptômes", tu veux que je me renseigne ?

Sans reprendre tout ce qui a été dit ici, j'aimerais me permettre quelques reflexions, personnelles mais aussi professionnelles.Je suis infirmière en psychiatrie, des personnes suicidaires, j'en cotoie depuis une vingtaine d'années.
la tendance suicidaire n'est pas toujours liée à la gravité de la dépression, ni à ce que la personne potentiellement suicidaire renvoie.
J'ai récemment eu le cas dans mon service d'une patiente qui s'est suicidée à l'hôpital, alors que le risque de passage à l'acte n'avait pas été évalué par les médecins et l'équipe comme important.
Une heure avant, elle parlait avec nous, était souriante. Il s'agit très certainement d'un geste au décours d'un raptus anxieux, et peut être avec un événement déclencheur.
De la même façon, mon meilleur ami s'est suicidé l'an dernier, et même si je suis bien consciente des fragilités qu'il avait, il n'a jamais renvoyé l'image de quelqu'un de dépressif, au contraire, il était bon vivant, bon mangeur, amateur de bon vin, amoureux de la nature...
je m'en suis terriblement voulu de ne pas avoir ressenti à quel point il allait mal, j'ai énormement culpabilisé, ne me trouvant aucune excuse avec le métier que je fais...
Je lui en ai voulu à lui aussi, malgré une lettre d'explications de sa part dans laquelle il était très clair dans sa conscience d'être "égoiste" de par son geste mais aussi dans sa détermination, sa reflexion et aussi le fait que rien ni personne n'aurait pu empêcher cela...
A l'heure actuelle, pas une journée ne passe sans que je ne pense à lui, mais j'essaie de vivre en me disant qu'il à trouvé ailleurs la sérénité qui lui manquait ici, malgré une famille aimante, des amis nombreux et une vie professionnelle réusie.Il était brillant, ambitieux, généreux, il avait "tout pour être heureux", mais pas l'essentiel à son âme.Il savait qu'il allait anéantir ses parents, ses proches, mais son mal de vivre était devenu trop insoutenable pour envisager de continuer.
Alors non, personne n'a le droit de juger les personnes qui se suppriment, personne n'a le droit de dire qu'il y avait certainement d'autres solutions, parce que la souffrance morale est propre à chacun, parce que le seuil de tolérance est personne-dépendant, et parce qu'on ne vit pas ce que l'autre vit.
Après, oui, il existe des personnes qui font du "chantage au suicide", qui peuvent passer à l'acte plusieurs fois, sur un mode qui relève plus de la perversion ou de la psychopathie que de la névrose.Qui même quelquefois finissent par "arriver" à se suicider sans vraiment l'avoir faire exprès, j'en ai connu dans mon parcours professionnel.
Pour autant, on ne suicide pas pour faire "ch..." l'autre.
si on en arrive à se supprimer, quels qu'en soient les raisons et les modes, c'est qu'il y a pathologie et souffrance derrière.
On peut ne pas comprendre, c'est humain, mais je pense qu'il faut apprendre à accepter...

tout est dit !

maud(belgique) a écrit:

melisza a écrit:

Héroïne.
Paraît que c'est un mort par asphyxie. Le sang monte dans la tête, éclate  par le nez et la bouche.

 

  je n'ai jamais entendu parler de tels "symptômes", tu veux que je me renseigne ?

Il avait le visage tout bouffi, très gros, même si ncore en vie il n'avait que la peau sur les os. Il avait saigné du nez. On aurait dit qu'il s'est fait assez sévèrement battre, mais selon les stups ça arrive souvent en cas d'overdose. Il arrête de respirer, beaucoup de sang monte au cerveau, à point que ça peut éclater par le nez et parfois même par la bouche puis le coeur lâche. Confirmé par le médecin légiste.

Il avait une passée très lourde, et une fois toxicomane, toujours toxicomane, on me l'avait bien prévenu. Même s'il a arrêté la drogue, il est très facilement accro à d'autre chose. Tabac, jeux, sexe, alcool.. selon la personne.
Parfois je me demande s'il n'était pas devenu accro à moi d'une façon peu saine et insensée.

kandjlar a écrit:

Sans reprendre tout ce qui a été dit ici, j'aimerais me permettre quelques reflexions, personnelles mais aussi professionnelles.Je suis infirmière en psychiatrie, des personnes suicidaires, j'en cotoie depuis une vingtaine d'années.
la tendance suicidaire n'est pas toujours liée à la gravité de la dépression, ni à ce que la personne potentiellement suicidaire renvoie.
J'ai récemment eu le cas dans mon service d'une patiente qui s'est suicidée à l'hôpital, alors que le risque de passage à l'acte n'avait pas été évalué par les médecins et l'équipe comme important.
Une heure avant, elle parlait avec nous, était souriante. Il s'agit très certainement d'un geste au décours  d'un raptus anxieux, et peut être avec un événement déclencheur.
De la même façon, mon meilleur ami s'est suicidé l'an dernier, et même si je suis bien consciente des fragilités qu'il avait, il n'a jamais  renvoyé l'image de quelqu'un de dépressif, au contraire, il était bon vivant, bon mangeur, amateur de bon vin, amoureux de la nature...
je m'en suis terriblement voulu de ne pas avoir ressenti à quel point il allait mal, j'ai énormement culpabilisé, ne me trouvant aucune excuse avec le métier que je fais...
Je lui en ai voulu à lui aussi, malgré une lettre d'explications de sa part dans laquelle il était très  clair dans sa conscience d'être "égoiste" de par son geste mais aussi dans sa détermination, sa reflexion et aussi le fait que rien ni personne n'aurait pu empêcher cela...
A l'heure actuelle, pas une journée ne passe sans que je ne pense à lui, mais j'essaie de vivre en me disant qu'il à trouvé ailleurs la  sérénité qui lui manquait ici, malgré une famille aimante, des amis nombreux et une vie professionnelle réusie.Il était brillant, ambitieux, généreux, il avait "tout pour être heureux", mais pas l'essentiel à son âme.Il savait qu'il allait anéantir ses parents, ses proches, mais son mal de vivre était devenu trop insoutenable pour envisager de continuer.
Alors non, personne n'a le droit de juger les personnes qui se suppriment,  personne n'a le droit de dire qu'il y avait certainement d'autres solutions, parce que la souffrance morale est propre à chacun, parce que le seuil de  tolérance est personne-dépendant, et parce qu'on ne vit pas ce que l'autre vit.
Après, oui, il existe des personnes qui font du "chantage au suicide", qui peuvent passer à l'acte plusieurs fois, sur un mode qui relève plus de la perversion ou de la psychopathie que de la névrose.Qui même quelquefois finissent par "arriver" à se suicider sans vraiment l'avoir faire exprès, j'en ai connu dans mon parcours professionnel.
Pour autant, on ne suicide pas pour faire "ch..." l'autre.
si on en arrive à se supprimer, quels qu'en soient les raisons et les modes, c'est qu'il y a pathologie et souffrance derrière.
On peut ne pas comprendre, c'est humain, mais je pense qu'il faut  apprendre  à accepter...

Très bien résumé
parce au final "avoir tout pour être heureux", cela veut dire quoi ??
sujet de phylo vous avez 2H

Euh non c'est 4h la philo

le récit de Kandjlar me renvoie à cet ami qui galérait toujours dans sa vie ... un jour je le vois tout bien habillé, bien coiffé, heureux d'avoir trouvé un boulo ... on étaient tous content pour lui

quelques jours après il s'est suicidé, on a pas compris pourquoi !

lambada a écrit:

Euh non c'est 4h la philo

Bof en 2H ça doit pouvoir se traiter non ??

tazhia a écrit:

le récit de Kandjlar me renvoie à cet ami qui galérait toujours dans sa vie ... un jour je le vois tout bien habillé, bien coiffé, heureux d'avoir trouvé un boulo ... on étaient tous content pour lui

quelques jours après il s'est suicidé, on a pas compris pourquoi !

c'est tellement complexe ....

le telephone d'eric a recommence aemetre au meme endroit que le jour dee sa disparition
les militaires sont repartis fouiller

J'espère qu'ils le retrouveront, quel que soit son état...Courage

Le téléphone a donc dû être rechargé, il n'aurait pas tenu la charge aussi longtemps (surtout de nos jours avec les smartphones).
La localisation se fait avec quelle précision ?

J'espère qu'ils vont le retrouver vite maintenant

lambada a écrit:

Le téléphone a donc dû être rechargé, il n'aurait pas tenu la charge aussi longtemps (surtout de nos jours avec les smartphones).
La localisation se fait avec quelle précision ?

J'espère qu'ils vont le retrouver vite maintenant

il etait eteint pendant les 3 semaines et rien ne dit que le tel est n sa possession

il avit ete localise a egelhorst ou egelsdorf deux heures apres sa disparition et la de nouveau meme endroit

Je souhaite de tout coeur qui le retrouve sain et sauve

A Eguelshart, à quelques kms de Bitche, il doit être facile à trouver, il y a juste une route principale.

j'ai regardé sur Google earth, il y a des forêts immenses !

Espérons. ...

Oui ...espérons

J'en ai parlé à mon véto samedi matin. Il m'a dit que malheureusement il ne serait pas le premier, les produits qu'ils ont en leur possessions évitent les suicides ratés....il y a eu un blanc dans la conversation ....

> Lisou ; je n'ai pas trouver la page FB dédiée

il y a celle-ci

https://www.facebook.com/Diffusion.Fugues.Disparitions/photos/a.134005613334264.23846.133220436746115/860337424034409/

il y en a une sur le mur de son fils

lisou a écrit:

il y en a une sur le mur de son fils

je viens de l'ouvrir, mais tout ce que je vois date du 1er septembre( sans compter les vacances en Corse )

il semblerait qu'il ait été retrouvé depuis quelques temps deja

chimère a écrit:

il semblerait qu'il ait été retrouvé depuis quelques temps deja

tu peux développer ?

c'est pas plutôt le "vélo" qui a été retrouvé ?

j'ai mal lu sur le lien desolée