cavaliere et grossesse

je suis actuellement en fin de grossesse et n'avait pas imaginé les chamboulements que la grossesse et la perspective de devenir maman allez entrainer dans ma vie proffessionnelle et de cavaliere.

Enceinte comment vous sentez vous vis a vis des chevaux?

Aprés votre accouchement comment avez vous envisagez votre vie de cavaliere, ou proffesionnelle avec les chevaux?
Avez vous retrouvez les sensations d'avant? ou la grossesse a t'elle definitivement changé votre façon d'aborder et de voir les chevaux, ( pas forcement en mal mais plus prudente, moins aventureuse, moins courageuse, moins entreprenante....).

J'espérais accoucher avant terme, mais visiblement je vais aller au bout. Mon objectif : faire le championnat régional dressage fin octobre. On verra si j'y arrive

Beaucoup plus prudente qu'avant... ça fait réfléchir !!! Comment faire avec un bras dans le platre pour s'occuper du p'tit loup !!!

tellement plus prudente que je n'ai pas remis mon posterieur sur un cheval depuis ma 1ere grossesse (il a 13 ans maintenant)
et j'ai choisi d'élever des poneys (des petits petits: shet & welsh A) c'est pas forcément moins dangereux mais on a l'impression de mieux dominer le sujet)
parce que sans transport scolaire ( et un papa agri donc sans horaires ou plutot si..les 35h..plusieures fois/ semaine) au moindre soucis...je ne vois pas comment gérer mes 3 mouflets

Perso je n'ai rien changé, hormis, oui, que l'on prendre plus de précaution.
Mais je crois que c'est encor à cette période là que j'ai eu le plus de chevaux/poneys à la maison. C'est aussi la période où j'ai fait le plus de débourrages et de travail sur les reformés des courses.
On m'aurait dit que 10 ans aprés je serais à regarder les poulains grandir, j'aurais poussé de grands cris

Moi, j'ai continué à monter très tard pendant la grossesse. Je montais le mien, qui est vraiment très froid, et tranquille, mais je ne travaillais pas d'autre chevaux. (je suis BE dans un centre équestre). Et pour la manipulation des chevaux, je n'étais pas plus stressée, il y avait juste mon ventre énorme qui m'empêchait de bouger autant que je voulais.
Après l'accouchement (qui a été express et du coup, pas fatiguant), je suis remonter vite à cheval (à peine un mois après la naissance de ma fille)
Les premières séance avec mon cheval, et je me suis vite remise à retravailler les autres normalement.
Du coup, comme je suis remonter rapidement (et que j'en avais besoin psychologiquement), je n'ai pas de peur ou de stress. J'ai très vite retrouvée toutes mes facultés, et je n'ai pas eu plus de craintes. J'ai toujours aimé les chevaux un peu "compliqué", et la grossesse (et le fait d'être maman)n'ont rien changé à cela.

celà dépend si tu peux confier ton gamin le temps de monter ...
perso les grand-parents /frères-soeurs sont à plus de 400 km. le papa n'est quasi jamais là.
Quand je ne travaille pas, j'ai ma gamine avec moi et c'est impossible de monter à cheval jusqu'à ~2 ans ...
où tu peux les laisser dans une mini tente avec des playmobiles ...
je nourris, je fais les pieds, je mets le foin, l'hiver je fais les boxes mais pour le reste meme un coup de brosse j'ai pas régulièrement le temps de faire ...
apèrs je fais bcp plus attention qu'avant à ne pas me faire mal ...

Pour ma première j'ai arrêté de monter à 6 mois de grossesse car j'avais des douleurs et je suis remontée 1 mois après (accouchement très difficile) et pour mon 2°, j'étais à cheval aux 3 allures 5 jours avant l'accouchement et 10 j après la naissance j'étais à cheval très tranquillement . Pour les enfants, au début, je les laissais dans leur landau le long de la carrière ou manège tant qu'ils sont très petits, il dorme bcq ! Il y a un passage où j'avais une nounou, grand parent, frangine pour les garder le temps de monter puis il arrive à un age où il joue dans le club avec les copains et copines !
Les balades étaient par contre impossible sauf quand j'avais qqu'un pour les garder .
Habitant sur place, j'ai aussi bcq utilisé l'interfone qui captait très bien de la chambre au manège, je profitais qu'il dormait pour monter et s'il se réveillait je descendait ou appelait mon mari qui bosse dehors dans le club .
Pour les concours, les enfants viennent avec nous sauf quand le temps est vraiment moche où ils vont chez mamie, il y a 3h aller/retour mais elle me rend bien service quand j'ai pas trouvé plus prêt !

Mon petit va avoir 2 ans le mois prochain, et franchement ma vie de cavalière est si réduite qu'elle est presque inexistante! Pas facile de trouver des moments où papa peut garder le petiot pour que maman aille s'amuser à cheval...
Les grands parents sont loin et la nounou aussi.

Après un accouchement difficile et un certain nombre de points de suture, la reprise de l'équitation s'est faite tardivement et pas sans douleur...
Et ensuite, ça prend du temps de se remuscler, de retrouver ses marques au fur et à mesure du retour au poids d'avant.

Surtout attendez d'avoir fini votre rééducation chez la sage-femme avant de recommence à monter, c'est vraiment important.

Bon courage!

Merci beaucoup pour vos témoignages, je me retrouve vraiment dans beaucoup de chose que vous dites.
il est clair qu'a present je n'oserai plus prendre de risque avec des chevaux difficiles ou meme a debourrer( meme pas les miens) car la peur qu'il m'arrive quelque chose et que je ne puisse pas m'occuper de mon enfant va prendre le dessus, Je ne pense pas que je puisse surmonter cette peur.
je ne laisserai pas tomber l'equitation et souhaite meme faire compet et autres mais avec des chevaux "sage"et confirmé.
Manipuler des chevaux difficiles a pied du moment que je me sens pas en dangé ne me fait pas peur et la grossesse justement m'aura appris a m'affirmer d'avantage et ne pas me laisser marcher dessus.

Je ne comprenais pas avant pourquoi on voyait si peu de cavaliere pro surtout en cso et cce par rapport aux hommes! On en voit d'avantage en dressage, peut etre parceque cette discipline est bien moins dangereuse surement. l'instinct maternel prend le dessus et l'on ne veut plus prendre les risques de jeunesse.

Je n'arrive pas a imaginer que certaines d'entre vous soient monter a cheval jusqu'au bout de la grossesse. Les premiers mois quand je montai , cela me brassé le ventre ( nausée) ou bien j'avais trop peur qu'il m'arrive un truc ( monté ma jument juste debourré), j'ai donc laissé tombé avant de reessayer a six mois juste au pas sur un cheval confirmé, j'ai tenté le trot mais n'a pu faire que du trop enlevé. le lendemain j'ai eu tellement mal au dos que j'ai definitivement arreté. Et puis mon medecin m'a dit que ce n'était vraiment pas bon deja parcequ'il y a un risque de chute et aussi car l'on continu a se muscler le periné et un periné trop musclé risque d'episio et d'accouchement difficile

Idem, j'ai réussi à monter jusqu'au 3ème mois, et ensuite la sensation était trop désagréable, j'ai arrêté.

Pour ce qui est de la prise de risque après, je dois dire que j'ai une jument un peu chaude avec parfois ses réactions un peu imprévisibles... je fais en sorte de la garder calme sans pour autant ne faire que du "mou-mou gnan-gnan" et je fais attention en extérieur.. prise de risques calculée, en somme!

Pour ma première je n'avais pas l'intention d'arrêter de monter, mais a deux mois de grossesse une chute à la réception d'un petit obstacle
m'a clouée au lit jusqu'à la naissance de ma fille.
Le cheval était certes un peu compliqué mais je l'avais déjà monté sans problème, je pense que me sachant enceinte je ne l'ai
pas monté comme d'habitude et qu'il l'a senti et en a profité. Il faut dire qu'il avait un nom prédestiné "Sauve qui peut II"
Du coup pour mon deuxième je n'ai pas posé une fesse sur un cheval !
Et depuis j'ai complètement arrêté l'obstacle, peur qu'il m'arrive quelque chose !

Pour continuer de monter à la maison avec un tout petit, j'avais installé l'audi baby sur la prise de l'écurie volume max, et je m'étais fait une mini carrière dans le pré jouxtant l'écurie.
J'ai quand même monté ainsi pendant plusieurs mois à chaque fois

Plus grand, même systéme, le BB dans le bon vieux parc en bois de nos grand'mère, j'y ai été élevée ainsi que mon frére. En plus ils apprennent trés vite à marcher avec ça, ils se tiennent aux montants, cela remplace avantageusement les "porteurs" qui eux n'évitent pas les accidents. En plus on peut l'installer partout y compris sur la pelouse quant-il fat beau.

Je me pose le même genre de questions.
On a projet bébé, mais je ne sais pas ce que je vais faire de la jument pendant et surtout comment cela se passera après...

J'ai attendu mon premier enfant alors que j'avais ma jument et son poulain qui venait de naître (2008).

Durant ma grossesse elle a été prise en DP (par contre impossible de monter pour moi, ça me faisait mal au ventre, donc j'ai arrêté de la monter à 2-3 mois de grossesse) puis le dernier mois la DP a arrêté, donc elle a fait du lard au pré. J'avais aussi son poulain à éduquer que je manipulais au moins 3 fois par semaine avec mon gros ventre jusque la fin (3 jours avant l'accouchement je l'ai changé de pré et le montais en van).

Suite à cette première grossesse j'étais vraiment heureuse de remonter ma jument (environ 2 mois après l'accouchement).
Dès que j'ai pu remonter, j'ai remis la juju en club et j'ai recommencé à y aller tous les jours, pensant vraiment pouvoir concilier les deux, projet de refaire des concours etc. Au fil des semaines j'ai commencé à en avoir de plus en plus marre : comme j'étais fort mère-poule j'attendais que mon petit s'endorme vers 19h30-20h pour foncer direct au club. Résultat j'étais la dernière à monter (parfois j'arrivais et je devais rallumer tout le club car il n'y avait plus personne...) et je me faisais royalement chier seule dans la carrière. J'ai mis longtemps avant de réaliser et d'accepter que j'étais de moins en moins passionnée... Pour moi c'était une charge de plus (avec le boulot + le petit) et je refusais de sacrifier des moments avec mon fils pour aller monter, ou alors seulement de temps en temps. Emmener le petit au club ça le faisait pas trop non plus, il finissait par râler rapidement et dans un CE difficile de laisser un bébé hurler quand y a les cours de poney à côté. J'ai fait 2 ou 3 concours Club, ça m'a bouffé les dimanches et saoulé de voir que je n'avais pas profité de mon fils.
J'ai décidé de refaire remplir la jument, et ai trouvé un plan pour mettre la jument et le poulain face à mon boulot avec un pré gratos. Mais même de cette façon, plus le temps a passé moins j'en faisais pour eux, et à la fin c'était nourrir, eau et basta.

Ensuite est venu le temps du débourrage du poulain, ça m'a reboostée, je l'ai débourré et m'en suis réoccupée sérieusement quelques semaines, là encore j'ai cru que ça y est ça repartait, mais en fait non... Pas le temps, plus vraiment l'envie, sans vraiment me l'avouer. De toute façon je comptais pas qu'il travaille avant 4 ans, donc re-pré, je me disais j'ai encore le temps de voir venir. Ce cheval je veux le garder pour moi et je continue de penser que je le monterai en concours et le garderai le plus longtemps possible. Par contre, il faut être raisonnable, je vends donc la mère, me disant que j'avais fait le bon compromis.

Aux 3 ans 1/2 du poulain, j'attends mon second enfant... Et merde, ce n'est pas moi qui mettrai en route le gros au printemps. Je l'ai donc mis en vente en Avril, il est parti en Juillet. J'ai bien eu les boules car je le trouvais vraiment sympa à (regarder) monter, il a progressé super vite et lorsqu'il est parti, il était sur un tour de 4 à 5 obstacles à 1 mètre, bon mental, gentil comme tout, moyens correspondant à ce que j'avais voulu faire naître (il aurait été parfait pour moi !!) et joli modèle.

Aujourd'hui je suis à pieds, un pincement au coeur mais SOU LA GEE, déjà je respire financièrement cela n'a rien à voir !! Et je sais que je reprendrai des cours en club, mais plus d'engagement avec les 4 pattes, l'investissement c'est pour la famille uniquement.

Donc pour répondre à la question... Ben oui pour moi ce sont les gosses qui ont tout remis en question, et pourtant j'étais réellement passionnée...

Ne plus travailler dans les chevaux c'est plus qu'envisageable pour moi apres cette naissance car tres peu compatible avec une vie de famille ou bien faut vraiment tomber sur un bon employeur.
Mais par contre me separer de mes chevaux je ne pourrais jamais, les enfants d'accord mais avec les chevaux!

D'ailleur j'ai toujours anticipé le jour ou j'aurais des enfants et pourrais moins m'occuper de mes chevaux... je n'ai voulu m'acheter que des juments et un mâle pour que finallement si pas le temps de les travailler ben ils fassent des bébés.
Si j'avais choisi des hongres ils aurait surement rien fait de leur vie. Quand j'adopte un animal j'ai vraiment du mal a m'en séparer alors comme cela coute cher l'entretien d'un cheval, je prefere encore avoir des reproducteurs qui gagne leur pain que d'avoir des hongres qui ne servent a rien!
Mais j'avoue que heureusement que j'ai un mari aussi passionné que moi sinon toute seule ne pourrait pas m'occuper de tous nos chevaux et aurait baissé les bras surtout pendant ma grossesse ou mes hormones me joue souvent des tours.

Delbarre a écrit:

Ne plus travailler dans les chevaux c'est plus qu'envisageable pour moi apres cette naissance car tres peu compatible avec une vie de famille ou bien faut vraiment tomber sur un bon employeur.
Mais par contre me separer de mes chevaux je ne pourrais jamais, les enfants d'accord mais avec les chevaux!

D'ailleur j'ai toujours anticipé le jour ou j'aurais des enfants et pourrais moins m'occuper de mes chevaux... je n'ai voulu m'acheter que des juments et un mâle pour que finallement si pas le temps de les travailler ben ils fassent des bébés.
Si j'avais choisi des hongres ils aurait surement rien fait de leur vie. Quand j'adopte un animal j'ai vraiment du mal a m'en séparer alors comme cela coute cher l'entretien d'un cheval, je prefere encore avoir des reproducteurs qui gagne leur pain que d'avoir des hongres qui ne servent a rien!
Mais j'avoue que heureusement que j'ai un mari aussi passionné que moi sinon toute seule ne pourrait pas m'occuper de tous nos chevaux et aurait baissé les bras surtout pendant ma grossesse ou mes hormones me joue souvent des tours.

Oui il y a ça aussi, si le mari est passionné et prend le relais c'est appréciable. Le mien s'est montré très très compréhensif, il m'aidait lorsqu'il le pouvait et me demandait comment faire, mais il n'y connaissait rien donc pas facile. Il n'a jamais protesté par rapport au temps voire à l'argent investis. Je ne suis d'ailleurs pas sûre que si les rôles avaient été inversés j'aurais été si tolérante. Car cela pèse considérablement sur le temps / budget d'une famille, à moins d'être vraiment à l'aise et/ou de trouver plusieurs relais de confiance pour s'en occuper.

Moi aussi je disais que je ne les vendrai jamais, qu'au pire je trouverai tjs à faire pouliner / confier etc. Mais non, trop de soucis, trop compliqué... J'ai fini par laisser tomber, mais ce n'est pas venu du jour au lendemain, il a fallu des années pour me rendre compte que c'était la meilleure solution du moins en ce qui me concerne.

A mon 1er, j'ai monté jusqu'à 8 mois de grossesse, pas, trot, galop, obstacles et j'en passe.... Mais j'étais jeune et surtout très inconsciente, mais aussi très active sportivement donc ça m'a certainement aidé.... et j'ai du remonté 1 mois après accouchement le temps que tout se remette bien...

A la grossesse des jumeaux, pas la même chanson, grossesse à risque et cela faisait trop longtemps qu'on attendait donc pas de prise de risque inutile.... je me contentais du strict minimum, les vermifuges, un brossage de tps en tps... de prendre les RV avec le MF... et c'était tout... Pas de poulains prévus pour l'année de ma grossesse... donc voilà... Et aujourd'hui, pour les sorties à cheval, autant avant je ne mettais une bombe que pour les sorties compétitions qu'aujourd'hui, je la mets tout le temps....