Je trouve le "Je veux toucher le chômage pour finir ma maison" de Nuance" " vachement réducteur... mais bon, c'est pas grave.... je ne suis pas comme çà, je sais ce que je fais et pourquoi, c'est déjà çà... Quand vous vous faites chier à mort dans un boulot, sans évolution possible avec des chefs qui pourrissent l'ambiance et que vous avez du boulot ailleurs qui vous attend ... L'étape chomage n'est qu'une étape et pas définitif. On veut voir si on peut s'en sortir en bossant ensemble avec mon mari...
charly galop 9
Nombre de messages : 7248 Age : 41 Localisation : sud est Date d'inscription : 15/09/2005
entre la maison à retaper, la propriété à entretenir, les enfants, l'entreprise de mon mari qui évolue (je m'occupe de la paperasse et des factures), et les chevaux, je ne m'en sors plus....
Citation :
Quand vous vous faites chier à mort dans un boulot, sans évolution possible avec des chefs qui pourrissent l'ambiance et que vous avez du boulot ailleurs qui vous attend ...
je ne pense pas que ca soit à la collectivité de te financer pour tu améliores ton quotidien et que tu testes l'entente conjugale au travail
fouinix galop 4
Nombre de messages : 247 Age : 38 Localisation : Rennes Date d'inscription : 08/03/2010
je ne pense pas que ca soit à la collectivité de te financer pour tu améliores ton quotidien et que tu testes l'entente conjugale au travail
Ca me fait penser à cette vidéo de Françoise Héritier :
Françoise Héritier a écrit:
Les tâches domestiques sont méprisées parce qu'elles n'ont pas de valeur (au sens de valeur marchande) et elles n'ont pas de valeur parce qu'elles sont accomplies par les femmes (sans qu'il y ait aucune logique naturelle à cela). C'est là un parfait cercle vicieux. Pour le briser, je postule qu'il conviendrait d'accorder de la valeur selon l'esprit commun à ce travail toujours recommencé d'entretien du foyer, du conjoint, des enfants. L'idée sous-jacente étant que, si ce travail était crédité de valeur, les hommes considéreraient comme normal de l'accomplir.
Pour cela, deux moyens. Le premier est d'ordre technico-politique. Il conviendrait de compter le travail domestique et d'éducation des enfants dans l'évaluation du produit national brut. Ce n'est pas très difficile. On connaît de façon statistique le temps moyen que consacrent femmes et hommes au travail domestique et on sait ce que coûtent, prises séparément, les heures d'aide ménagère, scolaire, d'assistance de vie, d'accompagnement. Il est donc possible, même à gros traits, d'évaluer ce montant à l'échelle de la nation, en le comparant à d'autres profits du travail quand il est salarié. Il faut, politiquement, le vouloir.
Le deuxième moyen est prospectif. Comment donner aux yeux d'une moitié de l'humanité qui jusqu'à présent a été aveugle, de la valeur à ce travail invisible ? Dans le modèle préhistorique dont nous avons hérité, dès le temps des chasseurs et des collectrices, le prestige et la la valeur étaient du côté du gibier, rare, même si la nourriture quotidienne provenait à 80% de la cueillette, féminine. Dans les temps modernes et contemporains, c'est le salaire, les émoluments, le revenu monétaire qui remplacent le gibier et à qui on donne de la valeur. Que faire en conséquence ?...
lambada maitre pipelette
Nombre de messages : 20041 Age : 49 Localisation : IDF Date d'inscription : 25/07/2005
entre la maison à retaper, la propriété à entretenir, les enfants, l'entreprise de mon mari qui évolue (je m'occupe de la paperasse et des factures), et les chevaux, je ne m'en sors plus....
Citation :
Quand vous vous faites chier à mort dans un boulot, sans évolution possible avec des chefs qui pourrissent l'ambiance et que vous avez du boulot ailleurs qui vous attend ...
je ne pense pas que ca soit à la collectivité de te financer pour tu améliores ton quotidien et que tu testes l'entente conjugale au travail
+1
et je suis extrêmement choquée par la deuxième citation. Je m'emmerde dans mon boulot, merci de me payer le chômage afin que je puisse m'épanouir. On croit rêver. Quand on a du boulot qui attend ailleurs, on démissionne. On ne se fait pas payer les assédics parce que "j'ai cotisé j'y ai droit".
ES galop 8
Nombre de messages : 4717 Age : 52 Localisation : Yvelines Date d'inscription : 22/09/2005
Indiz une page avant tu parles d'harcèlement sexuel quand même pour quelqu'un qui est sensé être adorable et généreux etc ... c'est un peu surprenant.
C'est presque plus ce genre d'attitude qui me choque que celle de Nuance qui ne sera ni la première ni la dernière à profiter du système
Euh, c'est pas moi qui le dit, c'est lui-même qui m'avait dit ça... Perso je ne pense pas que harcèlement sexuel tiendrait, il est, disons "bien lourd", mais pas insistant sur le sujet.
Mon attitude te choque ? Je ne comprends pas trop....
maud(belgique) maitre pipelette
Nombre de messages : 16880 Age : 55 Localisation : belgique Date d'inscription : 10/09/2005
Nuance ne va pas se tourner les pouces non plus,ellen'arrête pas de le dire...
C'est pas le débat. Le chômage n'est pas fait pour monter 10 chevaux par jour, construire sa maison parce que le week-end on a pas le temps, ou encore rénover sa bagnole de collection...en tout cas quand on choisit d'être au chômage. Profiter du système pour faire sa vie tranquille, en attendant de Éventuellement peut-être un jour chercher à nouveau du travail...y'a pas, je peux pas adhérer.
maud(belgique) maitre pipelette
Nombre de messages : 16880 Age : 55 Localisation : belgique Date d'inscription : 10/09/2005
ben si vous ne pouvez pas comprendre qu'un mère de famille sature entre sa vie de femme, de mère, une maison à refaire avec un objectif de gîte, un mari qui bosse bcp dont elle fait la compta...tant pis. Si le burn out la gagne en sus au boulot, elle risque gros.
Ceci dit , je n'ai JAMAIS chômé UN jour non plus depuis juin 90 et comme vous, je suis révoltée par les chômeurs de longue durée qui n'en touchent plus une,les nunuches qui sont sans cesse crévé(e)s à ne faire que leur ménage (enfin, si ils/elles n'ont pas de femme d'ouvrage qui fait 90%), les hypochondriaques sur la Mutu mais qui partent en vacances plusieurs fois /an...
Je suis révoltée aussi par ceux qui ne voient en Belgique comme moyen de "revenus" le CPAS (équivalent de votre SMIC, je crois),mais dans la cas de Nuance, je peux comprendre qu'elle aspire à changer de trajectoire de vie.
Après si le système lui permet un petit revenu, c'est pas à elle qu'il faut en vouloir,mais au dit système.
ES galop 8
Nombre de messages : 4717 Age : 52 Localisation : Yvelines Date d'inscription : 22/09/2005
Pour le harcèlement sexuel il suffit d'une fois pas besoin que ce soit répétitif contrairement au harcelement moral qui lui doit être une action répétée.
Oui ca me choque parce que ce type de décision, rupture conventionelle donc fuite cautionne le comportement de type comme lui qui n'ont absolument pas le profil manager. Après je peux comprendre que ce soit difficile d'entreprendre une action mais franchement sans pour autant aller au procès en reféré aux Ressources humaines ou à la medecine du travail sanctionnerait ce comportement inadmissible.
Après aller se foutre au chomage dans le contexte actuel encore une fois à cause d'un mec aussi "adorable" oui ça me choque. Dr Jekyll & M. Hyde en fait ton boss
ptiteblue maitre pipelette
Nombre de messages : 13126 Age : 44 Localisation : Hannut Belgique Date d'inscription : 07/10/2005
Perso, je me suis aussi fait ch*** dans des boulots, celui que j'ai quitté en dernier, j'y allais la boule au ventre quand je savais le patron présent car il allait encore trouver un truc qui n'allait pas. ben j'ai d'abord chercher du boulot, avant de donner ma démission, jamais, je n'aurais pensé à demander ce genre de rupture pour toucher le chomage pénard.
C'est ma grande hantise, perdre mon boulot et tous les avantages qui vont avec, même si j'aurais largement de quoi occuper mes journées.
eilindh galop 3
Nombre de messages : 184 Age : 54 Localisation : belgique Date d'inscription : 30/11/2011
Sujet: Re: rupture conventionnelle Mar 16 Juil 2013 - 13:42
Perso, je comprend la démarche comme étant la possibilité de "garder les droits au chômage" dans une situation ou l'incompatibilité entre soi-même et son "supérieur" (ou son environnement) ne fait qu'augmenter et ne va pas s'améliorer.
En belgique (j'imagine en france aussi ?), être licencié permet d'avoir acccès au chômage (au prorata du temps de travail effectué dans les 2 ans qui précèdent), donner sa démission vous laisse sans aucun droits à quoi que ce soit, ce qui aura des conséquences pour les doits futurs en cas de nouveau boulot et de licenciement éventuel.
Chaque fois que j'ai changé de travail (avec un contrat signé pour le nouveau job), le chômage (via les syndicats) demande une inscription afin d'éviter la perte des droits futurs (les périodes de non travail répertoriées sont souvent suspectes, et j'ai perdu une partie de mes droits au chômage pour ne pas m'y être inscrite lorsque je jonglais avec un boulot à temps partiel volontaire et de nouvelles études), un inscription au chômage n'est donc pas forcément une volonté de profiter du système mais aussi de s'assurer de pouvoir encore y avoir accès le jour où cela sera nécessaire.
Je comprend le désir de "s'arrêter pour faire le point" sans perdre son accès aux droits, sans pour autant être un désir de "profiter du système".